Les migrants sont devenus une source de division !
La division de l’Europe entre la Commission européenne et les anciens pays de l’est qui l’ont rejointe.
La divison entre les élites et le peuple dans de nombreux pays.
La division entre les « pauvres de France » et ceux venus d’Afrique.
Car, à chaque fois que des mesures exceptionnelles sont prises pour accueillir et protéger les migrants, la question de la gestion de la pauvreté des Français se pose avec de plus en plus de force ! Avec une question redondante :
Si on trouve de l’argent pour les migrants, pourquoi n’y en a t-il pas pour les SDF ?
Voici un article du dernier Bulletin d’André Noël (n°2564) commentant les mesures préconisées dans un rapport par le député LREM, Aurélien Taché, chargé de réfléchir à une meilleure intégration des migrants :
Prendre en charge la « solitude » affective et sexuelle des migrants ?
Le gouvernement ne veut pas passer pour n’être que « répressif » à l’égard des étrangers. S’il se veut théoriquement ferme pour expulser ceux qui sont en situation irrégulière, bien que l’on ne voit rien de changé par rapport au précédent quinquennat, il entend travailler à une meilleure intégration des migrants en situation régulière et des réfugiés politiques.
A cette fin, il a commandé à Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise, un rapport remis au premier ministre le 19 février qui comporte 72 mesures allant dans ce sens. Le 5 juin, le gouvernement réunira un comité interministériel à l’intégration pour mettre en oeuvre une partie de ces 72 propositions. Tous les ministres sont priés de s’impliquer dans le projet puisque ces mesures les concernent tous, ou presque.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, devrait y annoncer la création d’« écoles pour les parents » où les migrants, le soir, se familiariseraient avec la France. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, y développerait un plan d’action pour prendre en charge les « troubles post-traumatiques » des exilés ! Pour les troubles traumatiques ressentis par les habitants autochtones contraints de cohabiter avec des immigrés, rien, en revanche, n’est prévu …
Il y aura également un projet appelé HOPE (hébergement, orientation, parcours vers l’emploi), mené par l’AFPA (Association pour la formation des adultes) l’Etat et le MEDEF, en faveur des réfugiés. Cette formule, financée à 75 % par les entreprises et à 25 % par l’Etat, devrait permettre un accès à l’emploi pour des réfugiés. Le même dispositif n’est pas prévu pour les chômeurs de chez nous qui devront, eux, comme d’habitude, se tourner vers Pôle emploi.
Si l’on veut intégrer ces migrants, un emploi doit s’accompagner bien entendu d’un logement, assure-t-on. Or, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Didier Leschi, déplore que « plus de 15.000 réfugiés sont en attente d’un logement. » Mais combien de Français attendent d’être traités de la sorte, eux qui, depuis des années, ont payé des impôts nationaux et locaux, des cotisations sociales, contrairement aux migrants qui n’ont en rien contribué à l’effort financier de nos concitoyens ?
On pourrait croire que tous les besoins de ceux qui s’installent chez nous sont ainsi couverts ou pourront l’être, étant l’objet d’une grande sollicitude des pouvoirs publics. Eh bien, non ! Il y a un aspect de leur existence auquel Le Monde a consacré un long et larmoyant reportage sur la « très grande solitude affective » des migrants, c’est-à-dire sexuelle. Le journal note : « Si ces dernières années la France a mis en place des politiques publiques pour la santé des migrants, l’apprentissage du français ou l’accès à la formation, une dimension essentielle pour le bien-être de ces hommes ne relève pas directement de cette prise en charge : la sexualité et la vie affective des exilés. »
Dans les centres d’accueil et d’orientation, 90 % des demandeurs d’asile de nationalité soudanaise sont des hommes âgés de 25 à 30 ans, explique Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Et ce directeur d’ajouter : « Il y a là une question à anticiper et à aborder, notamment quand on parle de l’intégration des migrants. » Il précise : « Ce sujet tabou n’est abordé que sous la forme du fait divers ou de l’effroi, alors même qu’il ne se passe pas une semaine sans que les questions de santé, de logement, de liberté de circulation fassent l’objet d’interventions associatives ou de colloques ».
Ces migrants ont pourtant choisi l’aventure de l’exil en laissant femme ou fiancée au pays ; ils en subissent les conséquences dont cette frustration. Mais, rappelons-le, ils ont fait un choix, on ne peut à la fois avoir les avantages sociaux de l’installation solitaire en France et une vie affective comme ils auraient pu en avoir au pays. L’argent, le beurre et la … crémière ! Ce qui est inquiétant, ce sont les propos mêmes de Didier Leschi. Il veut « aborder et anticiper » cette question taboue, dit-il. Qu’est-ce que cela veut dire, concrètement ? Que pour leur intégration, outre le travail et le logement, il faut que l’Etat leur fournisse les moyens d’une vie affective et sexuelle ?
Va-t-on demander à des femmes volontaires, au nom de la solidarité, d’offrir leur corps et leur coeur à ces exilés et accuser de racisme et de xénophobie celles qui s’y refuseraient ? Si ce n’est pas cela – ce que l’on espère ! – qu’est-ce alors ? Ce ne seraient que déplorations verbales et incantations stériles !
Mais peut-être y a-t-il derrière de tels propos un plaidoyer implicite, l’invocation de circonstances atténuantes pour, en France, expliquer les agressions verbales et sexuelles dans le quartier de la Goutte d’or à Paris dont des femmes sont victimes, les auteurs étant le plus souvent des immigrés ? Ou, pire encore, les 1.500 viols rien que pour Cologne commis à Noël 2016 ! Les agressions étaient coordonnées et commises par des groupes de 2 à 40 hommes, décrits par les victimes comme nord-africains ou arabes. Les suspects étaient pour la plupart des demandeurs d’asile et/ou des immigrés en situation illégale, a reconnu la police après avoir dû le nier sur injonction du gouvernement.
Si l’on ne veut pas que ça recommence, ne faut-il pas combler la « très grande solitude affective » des migrants ? Serait-ce le message que l’on veut faire passer ? « Ouvrir » d’urgence des maisons « closes » à leur intention, le « personnel » étant éventuellement rémunéré par… l’Etat ?
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