Il y a quelques années, Ursula von der Leyen avait menacé les Italiens de suspendre les versements de fonds européens s’ils votaient mal et élisaient Giorgia Meloni !
Plus récemment, le funeste commissaire européen et rédacteur du Digital Service Act, Thierry Breton, avouait ingénument que l’Europe était intervenue dans les élections roumaines et que s’il fallait …
… elle le referait en Allemagne !
Cela lui avait valu d’être cloué au pilori par le vice-président américain JD Vance qui s’inquiétait des dérives totalitaires de l’Union européenne.
Voici un article de la Gazette du Tocsin qui est allé enquêter en Roumanie sur cette affaire d’ingérence de l’Europe dans les élections roumaines :
« Quand on demande aux Roumains qui il y a derrière ce viol démocratique, ils répondent tous « Ursula von der Leyen ». »
Ce matin sur Tocsin : Régis Le Sommier et Nikola Mirkovic décryptent l’actualité géopolitique en Roumanie et en Russie, Guy de la Fortelle fait le point sur les attaques numériques qui ont touché Tocsin ce week-end, et François Cocq déchiffre les mensonges du gouvernement sur le plan d’économies du budget.
Deux spécialistes, pour deux analyses qui partent de la réalité du terrain.
D’abord, Régis Le Sommier rappelle-t-il que l’offensive russe sur Soumy de ce week-end n’a rien à voir avec une quelconque mésentente entre Trump et Poutine. Depuis le début des négociations de paix, l’effort de guerre, russe comme ukrainien, ne s’est pas relâché d’un pouce. Le terrain militaire reste pour le moment indépendant de celui diplomatique. Bien sûr, la trentaine de civils ukrainiens, dont deux enfants, tués à Soumy ce week-end est bien sûr à déplorer, et cet acte meurtrier n’honore pas les Russes. Mais Nikola Mirkovic précise qu’il y a bien des morts civils russes également, et que ceux-ci sont moins volontiers pleurés par les médias occidentaux.
Côté prospective, nos deux spécialistes s’accordent pour dire que Kiev sera totalement incapable de continuer la guerre sans l’aide américaine. Trump tient donc l’avenir de Zelensky et de l’Ukraine entre ses mains. Ses prises de positions changeantes et brutales ne sont pas sans causer quelque circonspection, pour quelqu’un qui voulait régler la paix en 24h. Avec ces négociations, nous réapprenons que la diplomatie est une affaire de temps long.
Enfin, Régis Le Sommier nous dit quelques mots de la Roumanie, dont il revient à peine. Il a pu interviewer sur place Georges Simion, candidat autoproclamé successeur de Calin Georgescu pour l’élection présidentielle qui se tiendra début mai. Si les relations entre les deux hommes ne sont pas claires, le directeur de la publication d’Omerta affirme que Simion a de vraies convictions, et une popularité indéniable au sein du peuple roumain. Lui comme ses cadres sont parfaitement conscients de la lutte qui les oppose à l’Etat profond européen, que Georgescu a appelé récemment la « mafia mondialiste. ».
Pour conclure en faisant un lien avec la guerre russo-ukrainienne, si les Roumains ont été privés de Calin Georgescu à l’élection présidentielle, c’est parce qu’ils voulaient la paix.
La Gazette du Tocsin.
Suivre @ChrisBalboa78
Emploi en politique
