
Le privilège rouge, auquel se réfère régulièrement Gilles-William Goldnadel, est ce privilège dont bénéficie en France l’extrême gauche et qui fait qu’elle est excusée d’avance même quand elle enfreint violemment la loi.
Le privilège rouge sévit particulièrement dans l’espace médiatique et se voit dans nombre de décisions de justice.
Pour démontrer la réalité et l’omniprésence de ce privilège, il suffit de prendre n’importe quel exemple d’exaction commise par l’extrême gauche et d’imaginer ce qui se serait passé s’il s’agissait de l’extrême droite ou même de la droite.
Il y a quelques jours, deux journalistes de Frontières, dont une jeune femme, étaient malmenés et bousculés, au Palais bourbon, par des élus socialistes, communistes et de LFI.
Non seulement la plupart des médias – à l’exception de CNews – n’ont pas condamné ces violences contre la presse, mais ils ont accusé ces journalistes de provocation ! Comme d’ailleurs l’a laissé entendre la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet !
Evidemment, aucune des néoféministes n’a jugé bon de défendre la journaliste agressée !
Imaginez ce qui se serait passé si des journalistes de Libération avaient été bousculés par des élus du Rassemblement national. Les médias auraient hurlé au retour du fascisme et des heures les plus sombres, bla, bla bla … Les féministes auraient défilé, aurait stigmatisé l’extrême droite, la masculinité toxique et le patriarcat méprisant les femmes !
Mais, la Justice n’est pas en reste dans la pratique du privilège rouge. Voici un article de Breizh-Info qui donne un exemple du privilège rouge dans le domaine judiciaire :
Rennes. Le procès des antifas vire au scandale judiciaire :
deux étudiants membres du RN agressés … et relaxe générale !
Le jeudi 24 avril 2025 restera dans les annales judiciaires rennaises comme le jour où la violence politique a semblé trouver un passe-droit. Ce jour-là, au tribunal correctionnel de Rennes, sept militants antifas comparaissaient pour l’agression de deux étudiants, dont l’un responsable départemental des Jeunes avec Bardella. Le procès, émaillé de tensions, d’intimidations et de débats procéduraux, s’est achevé sur un verdict glaçant : la relaxe générale.
Une agression politique d’une rare violence
Les faits remontent au 27 février 2025. Ce jour-là, une manifestation sauvage d’extrême gauche, partie de l’université Rennes 2, convergait vers la faculté de droit. À son passage, deux jeunes étudiants, identifiés comme proches du Rassemblement National, sont pris à partie, encerclés, roués de coups et dépouillés sous l’œil impassible de certains personnels de l’établissement.
Selon plusieurs sources, dont les images captées par un drone de surveillance, les agresseurs, membres d’un commando antifa organisé et masqué, auraient méthodiquement planifié leur attaque, dissimulant leurs actes derrière des parapluies noirs et changeant de vêtements dans la foulée. Cette attaque, menée à vingt contre deux, n’a pourtant donné lieu à aucune incarcération. Et c’est là que débute le scandale.
Une procédure plombée par le juridisme
Lors de l’audience du 24 avril, les avocats de la défense ont tenté d’obtenir l’annulation des vidéos du drone, arguant qu’elles auraient été prises en dehors du périmètre autorisé. Une manœuvre qui a bien failli porter ses fruits : les juges ont longuement délibéré sur ce point, au risque de voir l’ensemble de la procédure s’effondrer.
️ FIL/THREAD – Ce jeudi à 15h, le procès de sept antifas rennais débute.
Simon Buxeraud, Raphaël Gruel, Hoël Dumont, Pierre Le Ménec, Thabara Régnier, Léo Desilles et Félix Mennerun sont jugés pour leur implication dans l’agression de deux étudiants membres du RN le 27 février…
— L’Observatoire des violences politiques (@Observatoire_VP) April 24, 2025
Finalement, les images ont été jugées recevables. Elles montraient avec clarté le rôle de chacun : coups portés, objets volés, coordination entre les membres du groupe. Et pourtant, malgré ces preuves, malgré les réquisitions du procureur allant jusqu’à huit mois de prison ferme, le tribunal a relaxé les sept prévenus. Motif : les images n’auraient pas été obtenues dans des conditions parfaitement régulières. Un argument technique donc, uniquement.
Un climat de terreur et d’impunité
La salle d’audience, elle, a été le théâtre d’une pression constante. Les antifas, nombreux dans le public, ont multiplié les regards intimidants, tandis qu’à l’extérieur, une centaine de militants d’extrême gauche, encadrés par des figures connues comme des cadres de LFI ou de l’Union Pirate, manifestaient leur soutien aux agresseurs. Des témoins rapportent même des menaces à l’encontre des familles des victimes, notamment la plaque d’immatriculation du père de l’un des étudiants photographiée à plusieurs reprises.
Parmi les prévenus, Simon B, leader antifa notoire à Rennes, déjà condamné pour violences sur policiers, et Raphaël G, étudiant depuis neuf ans à Rennes 2, accusé en 2019 d’un viol par des groupes d’extrême gauche eux-mêmes. Tous deux bénéficient pourtant d’un traitement médiatique étonnamment discret. Pas un mot, ou presque, sur leur appartenance à la mouvance radicale antifasciste. Pas un titre pour désigner leurs actes pour ce qu’ils sont : des violences politiques.
Alors que l’agression a suscité l’émoi, les médias locaux se sont gardés d’en nommer les responsables idéologiques. Que se serait-il passé si les rôles avaient été inversés ? Si des militants de droite avaient passé à tabac deux étudiants de gauche ?
Les relaxes prononcées ce 24 avril envoient un message lourd de conséquences :
l’agression politique, si elle est bien orchestrée, peut désormais échapper à toute sanction.
À Rennes, certains antifas en sont ressortis avec un sourire. Mais pour les victimes, leurs familles, et tous ceux qui croient encore à la primauté de la loi sur l’idéologie, le goût est amer. Ce procès n’a pas été celui des antifas : il aura été celui du renoncement. Jusqu’au prochain lynchage toléré ?
Breizh-Info.




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