Après la défaite d’Eric Zemmour et la victoire d’Emmanuel Macron, et au delà de la déception d’avoir perdu, c’est maintenant l’inquiétude pour l’avenir qui s’impose.
Cette défaite est une double peine :
– C’est d’abord le fait que les propositions d’Eric Zemmour ne verront pas le jour et donc, que l’immigration va continuer, aggravant du même coup l’insécurité. La refondation de l’école ne se fera pas, etc …
– L’idéologie progressiste de Macron va pouvoir continuer à déconstruire la France, à avancer vers le multiculturalisme et le communautarisme. Et surtout, les libertés individuelles fondamentales continueront à être piétinées.
Je reviens à l’école qui nécessiterait vraiment qu’on la reprenne en main « idéologiquement » ou plutôt qu’on la dépolitise en la ramenant à ses fondamentaux : transmettre des savoirs.
Voici un article publié par le CERU (Centre d’Etudes et de Recherches Universitaire) qui pointe le fait que la propagande progressiste présente dans les écoles a déjà porté ses fruits dans la tête de nos chères têtes blondes :
Chère amie, cher ami,
Qu’est-il en train de se passer dans notre jeunesse ?
Trois sondages réalisés en 2020 et 2021 ne laissent pas d’inquiéter.
Le premier (étude IFOP pour LICRA 2021) révèle qu’une part non négligeable des jeunes ont intégré une conception dévoyée de la laïcité. On apprend que les lycéens sont favorables à 52% au port de tenues religieuses dans les lycées publics et à 38% au port du burkini lors des cours de natation. Ils sont 37% à considérer que les lois sur la laïcité sont discriminatoires envers les musulmans.
Selon le deuxième sondage (IFOP pour Marianne 2020) , un peu plus de 60% des jeunes de 18 à 24 ans considèrent que le concept d’islamophobie correspond à une réalité, et 41 % sont d’accord avec les notions de « racisme d’Etat » et de » privilège blanc ».
Enfin, l’enquête de CSA sur la question du genre (« Françaises » « Français » Français.e.s ? » 2021) révèle que 48% des 12-14 ans et 57% des 15-24 ne sont pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle « une personne est soit un homme, soit une femme et rien entre les deux » et 22 % des 18-30 ans ne se reconnaissent plus personnellement dans les catégories « homme » ou « femme » (IFOP pour Marianne 2020).
Quelles sont les causes de tels résultats ?
Plusieurs paramètres doivent être considérés.
Le rôle des réseaux sociaux bien sûr. Les sites les plus populaires dans leur génération sont très idéologisés (Brut, Konbini etc…). Les jeunes s’y abreuvent à longueur de journée, sans que les informations ainsi absorbées ne soient jamais discutées ou remises en cause.
L’enseignement secondaire, qui peine à transmettre les savoirs fondamentaux nécessaires à la structuration logique de la pensée, est également responsable de la situation. Le pédagogisme qui sévit depuis une vingtaine d’années dans les écoles conduit les élèves à être convaincus qu’ils sont l’égal de leur maître et que la scolarité ne doit pas engendrer trop de contraintes.
L’enseignement supérieur quant à lui est, pour une bonne part, ouvertement militant de la déconstruction. Ainsi, l’écriture inclusive, pourtant interdite par une circulaire du 21 novembre 2017 et qualifiée de « péril mortel » par l’Académie française, a complétement intégré les documents administratifs universitaires. Par ailleurs, les conférences et Masters sur l’indigénisme, le néo-colonialisme, le genre et autres théories « wokes » pullulent, que ce soit dans les universités ou à Science po.
Tous ces paramètres contribuent à un formatage des esprits qui explique la spectaculaire uniformité de la pensée des acteurs des médias, qu’il s’agisse des journalistes ou des soi-disant «experts» invités en radio ou sur les plateaux de télévision. Exemple caricatural, Geoffroy de Lagasnerie, sociologue d’extrême gauche, pur produit de l’École normale supérieure de Cachan, qui en septembre 2020 plaide, sur France-Inter, pour que les opinions de droite soient censurées dans l’espace public. Il faut penser également à la belle couverture médiatique (Ouest-France, Télérama, Libération, Le Monde etc…) qu’a reçu le « Puy du faux », livre commis, entre autre, par Mathilde Larrère, pour laquelle le Puy du Fou délivre « un discours anti-universaliste, antirépublicain, anti-égalitaire, xénophobe, qui masque les dominations de classe et de genre » (Télérama.fr 6 avril 2022). Cette enseignante-chercheuse à l’université Gustave-Eiffel, à Marne-la-Vallée, présentée comme une historienne des révolutions et de la citoyenneté est également chroniqueuse à « Arrêt sur image » et milite activement pour le déboulonnage des statues.
On pourrait malheureusement multiplier les exemples à l’envi.
Le CERU est constitué d’un réseau d’experts véritables, universitaires pour la plupart, qui résistent à cette ambiance mortifère dans leurs universités, notamment en se battant pour obtenir des allocations doctorales pour leurs étudiants les plus méritants dont les sujets de recherches ne portent pas sur une énième déclinaison du droit des minorités. C’est un vrai combat tant ces subsides sont systématiquement fléchées, surtout en sociologie, sur les théories déconstructrices. L’obtention d’un poste relève également, pour ces jeunes docteurs dont les travaux ne sont pas dans l’air du temps, d’un parcours du combattant. Notre rôle est de les y aider.
Le CERU travaille également à la médiatisation de nos experts afin que leur voix soit portée dans les médias de presse écrite (par la publication de tribunes notamment dans le Figaro, Valeurs actuelles, Causeur, la revue politique et parlementaire) et audiovisuelle (Cnews, sans surprise… !).
La reconstruction de la droite passera d’abord par un long et sérieux travail de fond. Nous ne devons plus déserter le terrain de la bataille des idées. Nous devons réinvestir massivement l’espace universitaire et médiatique afin de contester la mainmise de ces nouveaux idéologues.
Mais pour cela, nous avons besoin de vous.
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Chaque don vous permettra de bénéficier d’un reçu fiscal. Ainsi, un don de 100 € au CERU vous reviendra à 34 € après déduction fiscale.
Je vous remercie d’avance pour toute l’aide que vous pourrez nous apporter.
Pr. Morgane Daury-Fauveau
Présidente du CERU
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2 Réponses à “A l’école, le progressisme a déjà fait des ravages !”
Le pseudo progressisme est le fruit des lobbys et non des peuples que ces lobbys manipulent completement.
Ce progressisme ce sont les interets des lobbys, pas des individus.
Pour cela les lobbys s’attaquent aux jeunes plus fragiles et influençables, pour modifier les generations.
Le chemin est la destruction et l’inversion de toute les valeurs par une ideologie hypocrite et sournoise dont ce servent les lobbys et l’etat et les medias complice qui jamais ne le denonce.
Le mal est entrée et commence sont oeuvre de destruction.
Nos « élites » prouvent qu’ils ne sont pas les representants du peuple, mais leurs bourreau, constamment et que l’avenir qu’ils nous prépare est de pire en pire, sans que jamais ils ne stoppent.
Pourquoi les français, l’armée, la police, doivent agir comme des mouton ? doit-on attendre le moment ou l’on sera tellement sous la contrainte qu’il sera trop tard pour ce sauver ?
Seul le peuple le pourra, a condition qu’il ce reveille a temps, l’armée et la police aussi, et que l’on face blog en refusant notre consentement, haut et fort, sans violence, sinon « l’élite et les lobbys qui nous prouve leur totale immoralité continueront, de ce point de vu, le peuple n’a rien a attendre d’eux, et pour faciliter la mise en place de leurs programme » l’elite » nous a supprimé une partie de nos liberté pourtant prevu par la constitution qui est au dessus des lois, et les lois au dessus des decrets.
Ils nous prepare aussi le monde a la chinoise avec permis a point et le meme genre de dictature basé sur le numerique qu’il controlerait, malheur a celui qui perdrait ses points, il devra accepter la pensée dominante de l’etat, il ne s’appartiendra plus, denoncé par Florian Philippot et commencé a mettre en place par de futures lois, par la commission europeenne, c’est tres serieux.
Ce n’est que le mal qui s’installe.