C’est Valeurs actuelles qui le révèle : deux ans après la mort du colonel Arnaud Beltrame, la ville de Marseille a finalement accédé à la demande des élus RN de lui dédier une place de la ville.
Mais le plus discrètement possible,
pour éviter de froisser la population.
Presque deux ans après les faits, Marseille se dote – enfin – d’une place Arnaud-Beltrame. Samedi 15 février, Stéphane Ravier, président du groupe Rassemblement national au conseil municipal, a inauguré une place au nom du colonel tué en mars 2018 par un terroriste islamiste. Une cérémonie discrète, puisque seuls les élus Rassemblement national avaient fait le déplacement et que la plaque avait été installée, sans en informer personne, quelques jours auparavant. Il faut dire que le projet était loin de faire l’unanimité : en octobre 2018, les élus de gauche avaient fait barrage à la création d’une première place Arnaud-Beltrame, estimant qu’elle pourrait être vécue comme une « provocation » par la population locale.
On ne peut qu’être scandalisé d’une telle conduite de la gauche qui prouve l’incohérence et la fourberie de leur position.
En effet, la gauche ne cesse de nous répéter qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre les terroristes islamiques et les musulmans. On est bien d’accord ! Mais alors, comment les musulmans de Marseille pourraient-ils se sentir provoqués par un hommage rendu à la victime des terroristes islamiques ?
S’ils se sentent provoqués, c’est qu’ils se placent du côté des terroristes !
En octobre 2018, les élus de gauche s’étaient déjà opposés à l’idée de dédier une place au martyre des islamistes. A l’époque, Valeurs actuelles en avait déjà rendu compte :
Marseille : pas de place Arnaud Beltrame « pour ne pas provoquer »
La décision de la gauche a été vivement dénoncée par l’élu RN Stéphane Ravier lors du dernier conseil municipal de Marseille.
Rendre hommage à un héros de la nation, qui a sacrifié sa vie au profit d’une autre, serait-ce de la provocation ? Hier, mardi 9 octobre, le président du groupe RN au conseil municipal de Marseille (Bouches-du-Rhône), Stéphane Ravier, a fait part de son indignation après le refus d’élus de gauche d’installer une place Arnaud Beltrame dans le 15e arrondissement de la cité phocéenne. Une colère qu’il a partagée sur son compte Twitter, assortie d’une vidéo de son intervention lors du conseil.
« Collaborer avec l’ennemi », une « tradition de la gauche »
« Toujours compter sur la gauche pour trahir, pour se coucher, pour pratiquer l’aplaventrisme ». C’est en ces termes peu glorieux que Stéphane Ravier a vigoureusement dénoncé le refus des « élus socialistes et communistes » de donner le nom du gendarme Arnaud Beltrame à une place du 15e arrondissement de la cité phocéenne. La gauche aurait, selon ses mots, avancé « le prétexte fallacieux que cette place n’était pas assez prestigieuse, pour enfin avouer la vérité » : la population locale de ce quartier populaire prendrait cela pour « une provocation ».
De quoi susciter l’ire de l’élu du Rassemblement national, qui a fustigé avec quel cynisme la gauche fait « la leçon tout au long de l’année sur les valeurs, la nécessité de la défendre et [son] engament à lutter contre l’obscurantisme », pour finalement « reculer » et « collaborer avec l’ennemi », comme le voudrait sa « tradition ». « On devrait se coucher devant ceux qui soutiennent les terroristes islamistes », s’est étranglé Stéphane Ravier, déplorant « l’ignominie » et la « capitulation » d’une telle décision. Et de conclure : « Vous en répondrez devant l’Histoire ».
Valeurs actuelles.
Oui, l’attitude des élus de gauche de Marseille est scandaleuse et montre que l’islamo-gauchisme n’est un fantasme inventé par Eric Zemmour, mais une triste réalité !
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