A quand un Donald Trump pour la France ? (1/3)

Publié par le 26 Mar, 2021 dans Blog | 1 commentaire

A quand un Donald Trump pour la France ? (1/3)

Donald Trump, c’est Docteur Jekyll et Mister Hyde !

Sur la forme, on peut trouver Donald Trump très mal élevé, iconoclaste, transgressif et provocateur.

Mais sur le fond, il a eu le courage et donc le mérite de s’élever contre le système, contre ce qu’il appelle l’Etat profond et l’establishment, fidèle à ses convictions.

La droite, en France, devrait faire la part des choses dans le bilan de Trump, car il y a plein d’enseignements à tirer pour elle. Mais pour ça, il faudrait qu’elle ait le courage de se remettre en cause et de regarder en face ses électeurs.

En France, le clivage droite/gauche est en passe de se transformer en bataille conservateurs contre progressistes, Emmanuel Macron étant le représentant le plus typique de ce dernier groupe. Aujourd’hui, il nous manque une personnalité de la trempe de Trump (ça sonne très bien ! ) pour fédérer les conservateurs.

Je vais relayer, en trois articles successifs, une excellente analyse politique des Etats-Unis parue dans le Saker francophone. Une analyse qui préfigure le futur paysage politique français.

Avertissement : l’analyse est produite par un pro-Trump affirmé, ce qui parfois peut quelque peu choquer. Mais si on arrive à mettre de côté cet aspect, on peut apprécier l’excellente analyse qui montre notamment que les deux partis Démocrates et Républicains oeuvrent maintenant à front renversé ! Ce sont aujourd’hui les Républicains qui défendent le mieux les ouvriers et la classe moyenne alors que les Démocrates ont sombré dans un mondialisme qui sacrifie le peuple.

Voici la première partie de l’analyse :

Trump a « sonné » les Démocrates,
et c’est une victoire pour notre pays

Notre magnifique, historique et patriotique mouvement pour rendre à l’Amérique sa grandeur ne fait que commencer. J’ai hâte de poursuivre notre incroyable voyage ensemble pour restituer la grandeur américaine à tout notre peuple.
Donald Trump

Les Démocrates entamèrent la destitution [la deuxième, en janvier dernier ; Ndt] avec l’arrogance dont ils sont coutumiers. Ils pensaient qu’il suffirait de taper du pied et de se démener comme s’ils avaient le feu au derrière pour que les gens finissent par s’apercevoir de la justesse de leur cause. Mais les choses ne se passèrent pas ainsi. Au contraire, l’équipe d’avocats de Trump leur botta les fesses et les amena à se demander à quoi ils s’étaient cognés. Ils parurent étonnés de ne pas réussir à emporter une accusation au vitriol, basée sur des attaques personnelles et une couverture médiatique partisane. Et ils furent sincèrement choqués quand leurs vidéos trafiquées et leurs preuves truquées furent dévoilées comme telles au public.

Ce qui aurait dû être l’ultime raclée pour Trump, se retourna entièrement et ouvrit une fenêtre sur l’âme avilie d’un parti en déclin. En fin de compte, Trump en sortit indemne alors que les Démocrates en furent réduits à lécher leurs blessures. Hourrah pour Trump !

Dorénavant, Trump est plus puissant que lorsqu’il était à la Maison Blanche. Ses partisans sont plus nombreux, sa réputation de lutteur a grandi et ses adversaires Démocrates se sont montrés incompétents, vindicatifs et entièrement corrompus. C’est presque une victoire totale, autant que c’est possible en politique. Trump a réellement vaincu ses ennemis et il est devenu le plus puissant homme politique américain. C’est un colosse conservateur, un faiseur de rois Républicain, qui est maintenant en mesure de choisir les dirigeants du parti lors des prochaines élections et (peut-être) lors les élections suivantes. Comme l’a dit si justement Marjorie Taylor Greene : « Trump EST le parti Républicain. C’est désormais son parti. »

Comment ne pas approuver ?

L’heure des comptes est arrivée. Déjà la pression s’accroît sur ceux qui l’ont poignardé dans le dos, les imbéciles et les apostats comme McConnell, Graham, Sasse, Romney et la lamentable Liz Cheney. La fuite des « Never Trumpers » a déjà commencé. Ce qui n’est encore qu’un goutte-à-goutte deviendra bientôt un torrent lorsque les lèche-bottes et les quislingsde la « Vieille Garde » se bousculeront vers la sortie pour ne plus jamais enténébrer les salles du Congrès. Bon débarras.

Des lecteurs se souviendront de ce qui était la priorité absolue pour Steve Bannon en 2016, c’est-à-dire nettoyer les écuries du G.O.P. et en chasser les félons globalistes dont le seul but était de s’accrocher au pouvoir en rampant devant ces gens de Big Money qui ont trahi l’Amérique pendant des décennies. Maintenant on leur montrera à tous la porte. C’est difficile à croire, mais le parti Républicain est devenu le parti des travailleurs alors que les Démocrates sont sous la poigne d’acier de Wall Street, de Big Pharma, de Big Tech, des syndicats d’enseignants, de la Chine et d’Israël. La destitution a permis aux gens de voir ce qu’il en est véritablement. Les Démocrates ne sont pas liés à l’ « Establishment ». Ils SONT l’ « Establishment », et par « Establishment » je veux dire le Marécage [ le fameux « Swamp » que Donald Trump se proposait de « drainer », NdT] ; ces poupées de chair molle, dépourvues de principes, cupides, et dont le seul but dans l’existence est de complaire à leurs maîtres de l’oligarchie globaliste. Les Démocrates n’ont fait aucun effort pour s’adresser aux classes populaires et prendre en compte leurs intérêts. Et cela pour cette simple raison qu’ils n’éprouvent que du mépris et du dédain pour la classe ouvrière. Mais vous le saviez probablement déjà.

Et ne mâchons pas nos mots, la victoire électorale de Trump fut claire et nette. Il est le Président des Etats-Unis, aucun doute là-dessus. Là où il se trouve, là est la Maison Blanche, là est le siège du gouvernement. Près de cent millions d’Américains n’acceptent pas le résultat d’une élection frauduleuse. Ces gens savent ce qui est arrivé et on ne leur fera pas dire autre chose en les intimidant ou en les menaçant. Trump a gagné. Fin de l’histoire.

On a déjà écrit énormément à propos de la Grande Fraude, aussi je ne vous ennuierai pas avec les détails. Est-il besoin de le dire, le cadavre cognitivement déficient actuellement à la Maison Blanche n’a pas reçu douze millions de voix de plus qu’Obama (Biden a obtenu 81 millions de voix alors qu’Obama en avait obtenu 69 millions), sept millions de plus que Trump (lequel a obtenu 74 millions de voix en 2020) et une masse de 16 millions de voix de plus qu’Hillary (Clinton obtint 65 millions de voix en 2016). L’idée est simplement ridicule. Le plus gaffeur, le plus terne, le plus creux des politiciens de tous les temps n’a pas recueilli 12 millions de voix de plus que Barack Obama. Cela n’est jamais arrivé. Ce qui ne veut pas dire que Trump l’a emporté aisément. Non, pas du tout.

Il lui fallait l’aide des Démocrates, et ils la lui ont accordée avec enthousiasme.
Coutumiers du peloton d’auto-exécution [ « circular firing squad », littéralement : « peloton d’exécution circulaire », NdT], les Démocrates ont fait pencher la balance en faveur de Trump quand ils offrirent leur soutien tacite aux émeutiers et incendiaires BLM et Antifa dans les villes partout dans le pays. Ce fut « le brin de paille de trop qui cassa les reins du chameau » [ « the straw that broke the camel’s back » : en français « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », NdT] et qui permit à Trump de franchir la ligne d’arrivée. C’est aussi pourquoi Trump obtint 10 millions de voix de plus qu’en 2016 et pourquoi son soutien aux minorités s’est accru dans tous les domaines. De plus en plus de Noirs et d’Hispaniques comprennent que les accusations de « racisme » dirigées contre Trump sont une lamentable tentative de détourner l’attention de l’implacable guerre de classe que les Démocrates mènent contre les membres de la classe ouvrière, quelle que soit leur couleur de peau.

Dans le prochain article, vous découvrirez un extrait d’un entretien avec le directeur d’institut de sondage Robert Cahaly qui explique ce qui s’est produit pendant la période précédent l’élection.

A suivre …

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Une réponse à “A quand un Donald Trump pour la France ? (1/3)”

  1. D Trump est quelqu’un de bien, dont beaucoup de droite devraient s’inspirer.

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