A quand un Trump pour sauver la France ?

Publié par le 14 Nov, 2024 dans Blog | 0 commentaire

A quand un Trump pour sauver la France ?

Mon titre exaspérera à coup sûr les 76 % de Français mécontents de la victoire de Donald Trump !

Mais auraient-ils préféré que le sénile Joe Biden se maintienne pour un second mandat ?

Etaient-ils vraiment dupes devant la médiocrité et le manque d’épaisseur de Kamala Harris, soutenue à bouts de bras par les médias américains et français ?

Ces mêmes trois quarts des Français veulent stopper l’immigration mais se sont laissés tromper par le scélérat Front républicain qui a vu Gabriel Attal et Français Hollande, s’allier à un parti islamophile et antisémite !

Je note que le seul parti français à avoir un programme courageux en matière de lutte contre l’immigration, Reconquête, est aussi le seul à avoir osé se déclarer en faveur de la candidature de Donald Trump. Certains y verront un signe pour l’avenir de ce parti.

Oui, il nous faudrait un Trump français !

Pour renverser la table, et congédier toute cette classe politique qui par idéologie, la gauche progressiste, ou par lâcheté et soumission aux médias, la droite modérée, qui emporte la France vers sa perte.

Voici un réquisitoire au vitriol contre la classe politique prononcé par Ivan Rioufol dans cet article de Causeur :

Comment osent-ils encore la ramener ?

Non contents de subir une libanisation accélérée de leur pays, les Français vont devoir payer pour les flambeurs qui ont endetté la nation pour acheter la paix sociale. Les faillis doivent partir. Et avec eux les idéologues de la post-nation.

Comment osent-ils encore la ramener ? Ceux qui ont précipité la France dans le grand effondrement, civilisationnel et économique, devraient rendre des comptes pour incompétence et trahison. Au lieu de quoi, les saccageurs sont toujours là, à faire obstacle aux reconstructeurs. Cela fait cinquante ans qu’ils pavanent : de pères en fils, les dirigeants exhibent leur progressisme pour effacer les traces du passé. Ils ressemblent à la prophétie de Jérémie : « Ils détruiront tout. Ce qu’ils ne connaissent pas, ils le briseront ; ce qu’ils connaissent, ils le saliront. » Les démolitions ont été si rondement menées que se revendiquer conservateur devient une curiosité : préserver qui, quoi, où ? La déculturation a fait son œuvre : les riches ne sont plus que des pauvres avec de l’argent, comme l’avait prédit Nicolas Gomez d’Avila. La gauche béate erre parmi les ruines, yeux clos. Les plus lucides des « antiracistes » déplorent l’islam judéophobe et sexiste. Mais ces tartuffes hurlent à la xénophobie contre ceux qui mettent en garde contre l’immigration colonisatrice. Non contents de subir une libanisation accélérée de leur pays, les Français vont devoir de surcroît éponger financièrement l’irresponsabilité des flambeurs qui ont endetté la nation pour acheter la paix sociale. La fin de règne des incapables a sonné.

Les faillis doivent partir. Et avec eux les idéologues universalistes de la post-nation. La crise politique, dont Michel Barnier est l’expression transitoire, est le résultat d’une réaction nostalgique. La « sottise des gens intelligents » (Jacques Julliard) est devenue insupportable. Leur légèreté a fait de la nation une proie à saisir. C’est dans le vide culturel et spirituel, aggravé par les casseurs de frontières, que prospère la civilisation conquérante d’Allah. Elle a pris opportunément Marx comme allié, avec la collaboration de l’extrême gauche déboussolée. La puissance de l’envahisseur se mesure à l’insécurité qui entoure à nouveau, après l’occupation nazie, la présence juive en France. Israël, sous le feu djihadiste, est considéré comme plus sûr pour les juifs qui partent la rejoindre. « Des héritiers sans testament sont des brandons de destruction [1] », prévient Bérénice Levet en dénonçant les trous de mémoire des déconstructeurs. Levet cite Anna Arendt :

C’est précisément pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice.

Mais rien n’est à attendre des fossoyeurs qui haïssent la France enracinée et son ancienne école hypermnésique. La question est de savoir si les Français, qui, à 64 %, « aimeraient que leur pays redevienne comme autrefois [2] », peuvent être à la hauteur de la brutale résistance qui, seule, arrêtera le désastre. 82 % ont une mauvaise opinion des partis [3]. Une rupture avec le vieux monde politique est à mener à son terme. Une minorité peut suffire.

Le sursaut reste à portée de main. Il se lit dans ce que les censeurs appellent la « lepénisation des esprits ». L’effondrement des mondialistes donne raison à ceux qui avaient prédit leur échec. Les infréquentables prennent des allures de visionnaires. La politique anti-immigration de l’Italienne Giorgia Meloni, honnie par la bien-pensance, sert de modèle à la France et à l’UE. La Hongrie de Viktor Orban, qualifié d’antisémite par la gauche, a été choisie par Israël pour accueillir en sécurité, le 10 octobre, le match de football Israël-France. L’État hébreu et ses citoyens-soldats s’affirment, aux yeux des peuples vulnérables, comme exemplaires dans leur défense de la nation, de son identité, de sa religion, de ses frontières : tout ce que rejette, en France, une partie de l’intelligentsia. Celle-ci bannit le RN, qui défend les mêmes valeurs qu’Israël. Si Benyamin Nétanyahou gagne sa guerre contre l’islamisme apocalyptique des mollahs, les démocraties pourront lui dire merci, et Macron pourra s’excuser de sa lâcheté. Tout ira plus vite encore si, le 5 novembre, Donald Trump l’emporte. La possible victoire du « fasciste », selon Kamala Harris, serait un séisme tant les « élites » n’envisagent pas de voir le paria revenir à la Maison-Blanche. À quelques jours du scrutin, Kamala Harris talonnait son adversaire dans sept États pivots, sans enclencher l’enthousiasme.

La révolte des autochtones est un puissant appui pour ces résistants, bêtes noires du conformisme. Je me souviens que, dans la Bretagne des années 1950, celle de mon enfance, les grandes personnes riaient de l’histoire de l’enfant blanc briquant, dans les rues de Brest au xxie siècle, les souliers de passants noirs, en fredonnant du Théodore Botrel : « J’aime Paimpol et sa falaise, son église et son grand Pardon… » Et ses clients africains de s’exclamer, admiratifs devant le petit cireur de la rue de Siam : « Ces Bretons, quel rythme ! » En réalité, c’est l’islamisme qui s’est installé à Brest même. Trente ans à peine auront suffi. Gast ! Comme beaucoup, je ne reconnais plus mon pays que par morceaux épars. La province a pris, ici et là, les accents, les rites, les brutalités du colonisateur. La colère ne me quitte plus. C’est celle des indigènes qui ne veulent pas mourir.

Dans un entretien au Figaro (14 octobre), la mère de Lola, 12 ans, assassinée à Paris deux ans plus tôt par une Algérienne sous obligation de quitter le territoire, a dit la détresse des abandonnés :

On est impuissant. […] C’est la France… J’espère qu’un jour les choses bougeront et que tout sera fait pour lutter contre toute la violence et l’insécurité qu’il y a aujourd’hui. 

Un même dénominateur unit Lola à Philippine de Carlan, violée et assassinée fin septembre par un Marocain récidiviste sous OQTF, mais aussi aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard, victimes de djihadistes : l’incapacité de l’État à maîtriser ses frontières et à garantir la sécurité des plus exposés. Après Harmonie Comyn, l’épouse d’un gendarme tué pour un refus d’obtempérer, Mickaëlle Paty, la sœur du professeur décapité, a accusé l’État de non-assistance à personne en péril, et le poursuit devant la justice. Les féministes de Némésis dénoncent, elles, la condition des femmes des cités. Mila se bat. Partout, des guerrières montent en première ligne. Où sont les hommes ?

Ivan Rioufol pour Causeur.


[1] Penser ce qui nous arrive avec Hanna Arendt, L’Observatoire, 2024.
[2] Sondage Ipsos, Le Figaro, 24 octobre 2024.
[3] Sondage Odoxa, Le Figaro, 25 octobre 2024.

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