A quand une union des droites ?

A l’approche de la présidentielle de 2022, la droite « républicaine » se prépare  visiblement à renforcer sa réputation bien ancrée de « droite la plus bête du monde. »

Ce qui lui manque, ce n’est pas l’intelligence, c’est le courage ! Le courage de constater qu’en son sein perdure deux courants devenus désormais antagonistes.

La chiraquie ne survivra pas à Jacques Chirac.

« Un chef, c’est fait pour cheffer ! » disait ce dernier ! Encore faudrait-il qu’il y ait un chef et qu’il y ait une doctrine !

La droite – si elle veut mériter ce nom – doit accepter de se séparer de son aile centriste qui, elle, n’a d’autre destin que de rejoindre Macron. Dans ce qui resterait alors des Républicains, des gens comme Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Julien Aubert pourraient représenter l’avenir. Ce sont aujourd’hui des personnalités haïes et rejetées par la direction des Républicains.

Un nouveau venu, David Lisnard, le maire de Cannes dont nous avons pu observer vendredi dernier le charisme face à Eric Zemmour, pourrait aussi constituer une espérance pour la droite. Je lui consacrerai bientôt un article.

Mais le seul espoir, à droite, tient dans l’union des droites chère à Marion Maréchal. Mais un sérieux obstacle bloque cette seule issue et il s’appelle Marine Le Pen !

Marion Maréchal est de plus en plus présente dans les médias malgré ses dénégations de vouloir revenir en politique à court terme.

Je vous recommande vivement l’entretien qu’elle vient de donner à Philippe Bilger et qui, une fois encore, démontre l’extraordinaire maturité de politique de la jeune femme.

J’en profite pour saluer la pertinence et l’intelligence des questions posées par Philippe Bilger, lui, dont j’ai pourtant souvent pourfendu l’anti-sarkozisme primaire.

Quel est l’homme politique de droite – si l’on met de côté Eric Zemmour – capable de débattre aussi pertinemment sur le terrain des idées que Marion Maréchal ?

Dans cet entretien, elle s’exprime sur bien des sujets :

Sur la rivalité entre la patrie charnelle, ce peuple, cette terre, cet héritage, cette culture, ces moeurs et de l’autre la patrie révolutionnaire qui se traduit par ces fameuses valeurs universelles avec les droits de l’homme.

Sur la question de l’immigration qui vient exacerber la rivalité précédente avec la question existentielle suivante :

Peut-on encore défendre la patrie charnelle française alors que cet universalisme, ce droit-de-l’hommisme permet à l’immigration de s’installer, au multiculturalisme de prospérer, aux minorités de défendre leurs intérêts ?

Sur la différence entre être conservateur ou être réactionnaire …

Sur ces théories mortifères qui nous viennent des campus américaines et qui envahissent nos universités …

Nos universités sont dans un état de délabrement important et sont perverties par des idéologies qui formatent les nouvelles générations sans leur laisser le choix de voir des opinions différentes. Ces idéologies deviennent hégémoniques avec le chantage, la pression, les menaces et la complicité des présidents d’université. Elles parlent de privilège blanc, de projet décolonial, indigéniste qui sont des idéologies racistes et dramatiques pour la cohésion nationale.

Voici l’entretien complet :