Ah, si le Covid était arrivé 12 ans plus tôt …

Publié par le 1 Avr, 2021 dans Blog | 2 commentaires

Ah, si le Covid était arrivé 12 ans plus tôt …

N’ayant pas trouvé, en ce jour du 1 er avril, un poisson suffisamment original, j’ai eu l’idée de le remplacer par un sujet de politique fiction en supposant que la crise du coronavirus se serait produite douze ans plus tôt …

… donc pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy !

Avertissement : j’engage les antisarkozistes primaires à quitter cet article séance tenante car j’ai bien peur  qu’ils ne soient quelque peu agacés par ce qui va suivre …

J’ai simplement transposé l’énergie qu’avait montrée Nicolas Sarkozy dans la résolution de la crise financière des subprimes en 2008, à la gestion de la crise du Covid-19.

Avec la chronologie suivante :

1 décembre 2007 : le premier cas de Covid-19 est détecté à Wuhan,

31 décembre 2007 : Taïwan notifie par mail l’Organisation mondiale de la santé de la découverte d’une maladie potentiellement dangereuse, avec de grandes similitudes au virus du SRAS à l’origine de l’épidémie de 2003.

A partir de la mi-janvier 2008 : des cas de Covid-19 commence à être détectés dans plusieurs pays asiatiques.

15 janvier 2008 :  le ministre de la santé, Roselyne Bachelot, se rend à Taïwan et à Pékin pour juger de la gravité de la situation.

21 janvier 2008 : informé par son ministre de la santé du danger potentiel d’une grave épidémie, Nicolas Sarkozy décide de la constitution d’une Task Force dont il confie la présidence à un épidémiologiste mondialement connu, inconnu du grand public, et méprisé des élites parisiennes, le professeur Didier Raoult.

Toute la semaine qui suit : les élites médicales parisiennes font le siège du Ministère de la santé pour se plaindre du choix présidentiel . En vain !

Dès l’après-midi du 21 janvier : Nicolas Sarkozy décide de la fermeture générale des frontières jusqu’à nouvel ordre. Le président de la Communauté européenne, José Manuel Barroso, est vertement renvoyé sur les roses quand il rappelle au président français les obligations des accords de Schengen !

30 janvier 2008 : Didier Raoult est reçu à l’Elysée pour un premier briefing au cours duquel il tire la sonnette d’alarme concernant les masques de protection dont on va avoir besoin en quantité énorme. Roselyne Bachelot est chargée de préparer un plan d’approvisionnement d’un milliard de masques.

15 février 2008 : Nicolas Sarkozy rentre dans une colère noire quand la ministre lui rapporte que les lourdeurs de l’Administration française doublées de certains contraintes liées à l’Europe vont conduire à des délais de livraison des masques de plusieurs mois.

16 février 2008 : Nicolas Sarkozy prend son téléphone et appelle lui-même les présidents de la grande distribution (Auchan, Carrefour, Leclerc, Casino et Système U). Le lendemain, dès 8H30, ils sont tous réunis dans le salon Murat à l’Elysée, et se voient “priés“ de réunir leurs forces commerciales pour obtenir de la Chine et d’autres fournisseurs un approvisionnement rapide et consistant en masques de protection.

Moins d’une semaine plus tard, les cinq centrales d’achat de la grande distribution, qui se livrent habituellement un combat sans merci, s’entendent pour constituer une force d’achat commune. Ses résultats seront spectaculaires et la France ne manquera jamais de masques !

20 février 2008 : Didier Raoult présente son plan d’urgence sanitaire à l’Elysée qui comprend trois axes principaux :

  • La généralisation des tests du Covid-19,
  • Le traitement à court terme de la maladie,
  • La recherche d’un vaccin.

Sur le premier point, dès la disponibilité des tests, ils seront généralisés et les personnes positives seront prise en charge et isolées. Pour ce faire, des milliers de chambres et même d’hôtels complets seront réquisitionnés pour héberger les personnes en quarantaine.

Sur le deuxième point, les équipes du professeur Didier Raoult ont déjà expérimenté in vitro un vieux médicament bien connu pour traiter le paludisme : l’hydrochloroquine. Didier Raoult dépêche une équipe à Pékin car les Chinois ont déjà commencé à soigner les malades avec ce médicament. Il en revient déterminé à généraliser ce traitement.

Sur le dernier point, le vaccin, Roselyne Bachot connait une Startup nantaise, Valneva, très en pointe dans l’étude de nouveaux concepts de vaccins potentiellement utilisables contre le covid-19. Cette start up est néanmoins en négociation avancée pour déménager au Royaume-Uni.

Didier Raoult convainc Nicolas Sarkozy de signer un contrat avec la startup qui en échange d’une subvention de 4 milliards d’euros versés en 6 jours accepte de rester en France et garantit l’exclusivité du vaccin à la France.

1 mars 2008 : Didier Raoult alerte à nouveau l’Élysée sur le problème de la disponibilité des tests, un problème, malheureusement qui ne peut pas être résolu à l’échelle de la France, comme on l’avait fait pour les masques.

5 mars 2008 : Nicolas Sarkozy s’envole pour Berlin où il s’entend avec Angela Merkel pour traiter ce problème des tests au niveau de leurs deux pays, l’Europe ayant été jugée trop bureaucratique pour être efficace. Sur le plan de la recherche, L’Institut Pasteur sera leader mais l’Allemagne apportera sa puissance industrielle pour la production avec l’aide de Sanofi.

26 avril 2008 : Didier Raoult convoque alors, au parc d’exposition de la Porte de Versailles, un congrès extraordinaire réunissant, les syndicats de médecins et  plus d’un milliers de médecins de ville venant de toutes les régions de France. Au cours de ce congrès, qui dure trois jours, l’équipe de professeur Raoult, renforcée de deux épidémiologistes chinois, rendent compte de leurs travaux sur le traitement du Covid-19 par l’hydrochloroquine auquel est ajouté l’azithromycine.

Une autre équipe venue d’Italie fait part de ses études sur un autre médicament très prometteur l’Ivermectine.

Le professeur Didier Raoult lance donc, sur le plan national, un déploiement, au niveau de chaque médecin de famille, du traitement précoce de la maladie. Par ailleurs, à titre préventif, les médecins sont chargés de contrôler la présence suffisante de la vitamine D et du Zinc chez leurs patients, avec traitement complémentaire éventuel.

En juin 2009 : la start up Valneva finalisait son vaccin et transmettait ses informations à Sanofi pour sa production.

C’est ainsi que le test généralisé, le traitement des malades à grande échelle, puis la vaccination, auront permis d’éviter la saturation des hôpitaux et limité le confinement à des zones bien précises et pendant des durées très limitées.

Mais pour arriver à ce résultat, il aura fallu un chef d’Etat courageux, résolu et qui sut résister à toutes les pressions venues de l’élite médicale française, furieuse d’avoir été court-circuitée par l’Elysée. Une élite souvent objet de conflits d’intérêts majeurs avec l’industrie pharmaceutique qui, elle aussi, tenta de discréditer la politique sanitaire menée en faisant publier des fausses études contre l’hydrochloroquine.

Ce ne fut pas le cas avec certains gouvernements qui refusèrent de fermer leurs frontières, d’isoler les personnes contaminées et surtout de les traiter avec des médicaments connus depuis des décennies …

Dans ces pays, on essuya un double échec :

  • Sur le plan sanitaire avec un grand nombre de morts,
  • Sur le plan économique avec la mise à terre des forces vitales du pays.

Mais tout ceci n’est que politique fiction !

Ne manquez pas la saison 2 avec un scénario digne des plus grands films catastrophes :

« Ah, si le Covid était arrivé 7 ans plus tôt … »

C’est à dire pendant le quinquennat de François Hollande …

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2 Réponses à “Ah, si le Covid était arrivé 12 ans plus tôt …”

  1. Bien vu !

  2. Christian 54 dit:

    Vous avez oublié : dès le début de la crise fermeture des frontières et mise à l’écart, jusqu’à la conclusion de la crise, des institutions européennes.

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