Alarme ! Le progressisme s’attaque à l’humour !

En France, la caricature est une institution !

Le mot « caricatura », du latin populaire caricare signifiant charger, exagérer (lui-même issu du gaulois carrus, char) a été employé pour la première fois au XVII ème siècle. Il donnera les mots français charge et caricature, ce dernier mot apparaissant pour la première fois dans les Mémoires de d’Argenson en 1740.

L’avènement de l’imprimerie a par la suite facilité la propagation des images et la caricature a pris toute sa signification dans les dessins de presse comme par exemple Honoré Daumier, célèbre caricaturiste, qui a contribué au succès de journaux satiriques tels « La silhouette », suivi de « La caricature » et « Le Charivari », hebdomadaires engagés dans la satire politique et sociale et parfois tant décriés ! (cf L’histoire de la caricature – gribouilleront.com)

Mais pourquoi en parler aujourd’hui ?

Parce qu’il s’est passé tout récemment un événement très symptomatique de notre époque. Le journal Le Monde, vaisseau amiral de la presse progressiste a dû s’excuser après la publication du dessin suivant de Xavier Gorce :

Je trouve personnellement très drôle ce dessin et pour moi le sujet porte plus sur les situations loufoques qui peuvent se créer dans une famille ou un groupe après le changement de sexe de l’un de ses membres, que sur l’inceste.

Et bien figurez-vous que le Monde a cru bon de s’excuser en publiant le communiqué suivant :

La bien-pensance et le culte de la déification des victimes en pleine action !

Concernant les transgenres, la meilleure façon de faire accepter les transgenres dans notre société – on nous assure qu’il y aurait un problème … – ne serait-elle pas de banaliser le phénomène et de pouvoir en plaisanter comme pour le mariage, le célibat, ou l’homosexualité ?

Quand aux victimes d’inceste, je ne vois pas en quoi ce dessin pourrait les offenser ?

Caroline Fourest a cru bon de voler au secours de Xavier Gorce :

Je retiens la conclusion de Caroline Fourest :

Rien n’est grave puisque tout l’est !

Et l’affaire se termine par la décision de Xavier Gorce de cesser de travailler avec Le Monde !

En conclusion

C’est un bien mauvais procès qui a été fait là à ce dessinateur de talent. Cela montre où conduisent les excès du progressisme. Après avoir tenté de museler les oppositions à leur dogme par la loi AVIA dont on nous dit que, chassée par la porte par le Conseil constitutionnel, elle va bientôt tenter de rentrer par la fenêtre,  les progressistes s’attaquent maintenant à l’humour !

C’est dire jusqu’où ils peuvent aller ! Mais c’est un combat perdu d’avance ! L’humour est un rempart indestructible élevé par les vrais démocrates pour repousser le sectarisme et le dogmatique qui caractérisent la plupart des idéologies en « isme » !

Je rajoute ce nouveau dessin de Xavier Gorce qui règle ses comptes :

Placide vient au secours de Xavier Gorce :

Voilà ce qu’en dit Elisabeth Lévy :