Après avoir tué le père, ils s’acharnent contre l’enfant !

Publié par le 30 Mar, 2025 dans Blog | 1 commentaire

Après avoir tué le père, ils s’acharnent contre l’enfant !

Dans mon précédent article sur la décadence de l’Occident, j’ai omis de citer le problème de la baisse de la natalité, qui pourtant conditionne de fait sa survie.

La plus grande escroquerie de la gauche, et particulièrement des écologistes, est, à coup sûr, de refuser de promouvoir la natalité au nom de la liberté des femmes, de s’opposer au recul de l’âge de départ en retraite, et en même temps de refuser, pour les retraites, toute solution à base de capitalisation !

Comme l’a déclaré avec finesse Sandrine Rousseau :

Lâchez nos utérus ! Nos ventres ne sont pas la variable d’ajustement de votre réforme des retraites !

D’une manière générale, la gauche s’est toujours montrée soupçonneuse à l’endroit de la famille. Elle pense que dans ce noyau, qu’elle refuse de considérer comme la cellule de base de toute société, s’enseignent des préceptes contraires à son idéologie.

Quand, à droite, on glorifie la famille et qu’on veut mettre en place une politique familiale, la gauche crie au pétainisme !

Mais il y a pire !

Au nom de la sauvegarde de la planète, les enfants sont présentés comme des producteurs potentiels de CO2. Il faudrait donc en réduire le nombre, voire arrêter d’en faire !

Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce la campagne de dénigrement des enfants qui prospère actuellement dans les médias de grand chemin :

TF1, BFM TV, 20 minutes …
Ces médias qui n’aiment pas les enfants

À contre-courant des besoins de la France, nombre de médias se sont lancés dans des campagnes anti-enfant.

En 2024, l’indicateur conjoncturel de fécondité s’élevait à 1,62 enfant par femme. Un chiffre historiquement bas, le plus bas enregistré en France depuis 1919. Les causes sont diverses et variées (absence de politique familiale, augmentation du coût de la vie…). Parmi elles, sans aucun doute, un effet de mode dû à un matraquage médiatique antinataliste. Dans la presse, les enfants sont présentés comme étant coûteux, contraignants et usants. Pour preuve, quelques exemples récents.

Le 19 mars dernier, 20 Minutes publiait un article intitulé « Avoir un bébé va vous coûter 260.000 euros en vingt-cinq ans ». Dans le texte, les mots « marmot » et « chiard » sont employés en lieu et place du terme « enfant ». Le papier se veut cool et un brin subversif, il est parfaitement dans l’air du temps. Pour démolir la famille, rien de mieux qu’un ton familier, apparemment.

Une vision orientée …

Deux jours plus tard, TF1 s’intéressait au regret maternel. Sur son site, la une explique le phénomène : « Si elles ne rejettent pas leurs enfants, les femmes qui regrettent d’être mères se sentent ainsi prisonnières, elles regrettent leur corps sans marques, leur insouciance et ont l’impression de ne pas être totalement accomplies, notamment parce que leur carrière professionnelle (hélas) en pâtit. »

Le 25 mars suivant, un autre aspect négatif de la parentalité est exposé par BFM TV. La chaîne d’information en continu relaye un sondage OpinionWay pour la fondation Apprentis d’Auteuil indiquant que 55 % des parents interrogés estiment qu’élever un enfant, c’est difficile, et que 45 % ressentent parfois l’envie de fuir.

En moins d’une semaine, tous les « mauvais » côtés de la parentalité ont été mis en avant par des médias de grande écoute. Cela n’est pas un hasard. Il y a en France, et dans de nombreux autres pays occidentaux, une tendance à la « maternophobie », comme l’explique Gabrielle Cluzel, auteur de Yes Kids, dans un entretien signé BV.

Partout, les enfants sont pointés du doigt. Les témoignages de ceux qui en ont et qui s’en plaignent pleuvent et sont valorisés, tandis que les autres sont passés sous silence ou décrits comme démodés. La manière dont est écrit l’article de 20 Minutes en est une preuve. Un effort sémantique a été fait pour ringardiser la famille et le désir d’enfant.

Autre façon de procéder : les enfants sont mis dans la balance avec des animaux de compagnie, l’achat d’une maison, des occasions de voyage, une carrière professionnelle de haute volée… La manœuvre est habile. Ainsi déshumanisés, les enfants sont plus aisément critiquables, voire détestables.

… et erronée

Ne nous mentons pas, avoir des enfants n’est pas une sinécure. Cela engendre, effectivement, des frais (crèche, école, activités…), oblige à s’organiser pour aller au restaurant ou en vacances et peut être une incroyable source de fatigue et d’anxiété (cris, pleurs, Parcoursup…). Mais n’est-ce que cela ?

Un sondage IFOP pour Forum Viva, paru le 19 mars dernier, démontre bien que non. Les chiffres publiés par l’institut de sondage révèlent, notamment, que 90 % des Français considèrent que l’arrivée d’un enfant apporte pour les parents concernés du bonheur dans leur vie et qu’en cas de coup dur, les Français se tourneraient d’abord vers la famille (73 %). Nul ne vit avec des enfants comme sans, et contrairement à ce que certains titres laissent entendre, heureusement !

Sarah-Louise Guille pour Boulevard Voltaire.

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Une réponse à “Après avoir tué le père, ils s’acharnent contre l’enfant !”

  1. Personne n’ose le dire, il y a de plus en plus de couples du même sexe et à ce qu’il me semble ils ne se reproduisent pas. Le président n’a pas d’enfant, combien de ministres, de proches de macron n’ont pas d’enfants et pour cause. Ceci dit, pendant des lustres on nous a parlé de l’égalité homme femme, et bien les femmes ont suivie, elles veulent travailler, avoir des loisirs, faire ce qu’elles veulent, boire, s’amuser, sortir etc …. On leur a ôté la fibre maternelle
    Ensuite il y a une autre raison, pourquoi faire des enfants dans un pays en déclin, où l’éducation nationale ne produit plus que des ignares et des fainéants, où pour recruter des infirmières et bientôt des policiers on supprime les concours (les notes étaient tellement basses, (en dessous de 6 la plupart du temps) l’insécurité est partout ça fait peur, de plus, c’est pas notre va t’en guerre qui va donner aux femmes l’envie de faire des enfants si c’est pour voir leurs enfants finir dans un cercueil. Hélas, avec toutes les raisons que je viens de citer, ce sont les gens venus d’ailleurs qui font les enfants, les femmes restent au foyer, les hommes sont aux chômages, travaillent au Blake, envoient leur argent dans leur pays d’origine, ne cotisent pas et le résultat ….

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