A chaque agression ou attentat, la gauche et les médias démarrent au quart de tour en appliquant les mots d’ordre désormais classiques :
Pas d’amalgame !
C’est pas ça l’islam.
Pas de connotation islamique avérée.
Préservons le vivre-ensemble.
Avant même que l’enquête ait conclu, les médias et parfois même les autorités imposent la thèse du déséquilibré, contre toutes les autres hypothèses.
Après avoir rappelé ces mots d’ordre, la bien-pensance se mobilise et se met en mode « détection des dérapages » en scrutant la moindre des déclarations de la droite et surtout de l’extrême droite.
Il y a quelques mois, on se rappelle que quelques heures à peine après le début de l’incendie de Notre-Dame de Paris, la thèse de l’attentat était déjà totalement éliminée au profit de l’accident. Le pauvre Nicolas Dupont-Aignan s’était fait cloué au pilori en osant dénoncer ce parti-pris de la presse et en s’interrogeant sur l’hypothèse possible d’un attentat terroriste.
Cette mobilisation de la bien-pensance est maximale lorsque l’agression est perpétrée par un migrant. Il s’agit de tout faire pour éviter le fameux amalgame entre immigration et terrorisme.
Puisqu’on vous dit que l’immigration est une chance pour la France …
Pour l’odieux attentat de Villeurbanne, il en a été de même puisque l’assaillant était un demandeur d’asile afghan. Très vite les médias ont répété en boucle et à l’unisson que la piste terroriste n’était pas privilégiée.
L’extrême droite, dans le collimateur des médias a fait évidemment ce qu’on attendait d’elle :
Marine Le Pen a fustigé la politique migratoire du gouvernement :
La naïveté et le laxisme de notre politique migratoire menacent gravement la sécurité des Français !
L’eurodéputé RN Jordan Bardella a surenchéri, également sur Twitter:
L’attaque de Villeurbanne clôture un été durant lequel se sont multipliés en Europe meurtres, viols et agressions impliquant des migrants. La rentrée est chargée, mais Macron ne pourra pas éviter la question de l’ensauvagement, et sa cause majeure : la submersion migratoire.
Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé le fondamentalisme islamique :
La guerre est déclarée à notre civilisation par un islamisme fondamentaliste, un nouveau fascisme vert, après l’attaque de Villeurbanne. Un islamisme fondamentaliste, militant, utilise notre laxisme migratoire et notre faillite de l’État régalien pour s’introduire dans notre pays et assassiner nos concitoyens.
Mais la bien-pensance était prête à les contrer :
Le premier à lui répondre fut le maire socialiste de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, qui n’a vu dans l’agression « qu’un fait divers terrible » :
C’est la réaction classique de l’extrême droite, qui tente d’utiliser un événement dramatique à son profit. C’est très peu glorieux pour ceux qui ont ces paroles, et qui se sont engouffrés d’une façon assez honteuse dans ce qui est un fait divers terrible.
Mais le pompon est décroché par le député LREM du Rhône, Bruno Bonnel, qui trouve finalement pas mal d’excuses à l’agresseur :
Les informations qu’on a à ce stade montreraient que c’est plutôt un acte isolé d’une personne qui était en recherche d’asile, venant d’un pays très éloigné de la France, l’Afghanistan, peut-être qui a vécu des choses terribles pendant son voyage ou là-bas, et qui n’a peut-être pas supporté beaucoup de choses et qui rentre dans une crise de démence.
En quoi, l’éloignement du pays d’où vient l’agresseur pourrait-il constituer une excuse ? La fatigue du voyage ? Le décalage horaire ? Pourtant, l’assaillant est présenté plus comme une victime que comme un coupable !
Après ça, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle !
Terminons sur une note plus positive avec la réaction de Julien Aubert, candidat à la présidence des républicains :
Oui, qui instrumentalise le plus ? Ceux qui dénoncent le laxisme migratoire ou ceux qui trépigne sur place, à chaque attentat, aux cris de padalmagam !
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