Attaqué, méprisé, stigmatisé, le RN attend son heure !

Publié par le 16 Août, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Attaqué, méprisé, stigmatisé, le RN attend son heure !

La plupart des partis ne partagent qu’une seule idée :
marginaliser et détruire le Rassemblement national.

Gabriel Attal propose un pacte d’actions sans le RN.

Quand Lucie Castets, qui trépigne devant l’Hôtel Matignon, envoie son programme à l’ensemble des parlementaires – députés et sénateurs confondus – elle en exclut le Rassemblement national.

Tous ces gens méprisent et finalement insultent plus de 10 millions de Français qui ont voté pour le RN et qu’on ne peut pas tous qualifier de fachos !

La V ème République du général de Gaulle ne reconnait que les partis mais ignore les coalitions de partis, surtout quand à l’évidence, ces coalitions « de circonstances » ont été constituées uniquement à des fins électorales à court terme.

Dans ces conditions, le Nouveau Front Populaire (NFP) est illégitime à revendiquer le poste de premier ministre « selon les usages de la V ème République ».

La légitimité d’un premier ministre doit être jugée uniquement à sa capacité à disposer d’une majorité à l’Assemblée afin de lui éviter les risques de motion de censure !

Le NFP arrive bon dernier en considérant cette capacité ! On chiffre actuellement à quelques heures ou à quelques jours la durée de vie d’un gouvernement incluant des ministres issus de LFI.

Avec un quart des députés, le premier parti de l’Assemblée, n’en déplaise à la gauche et à la Macronie, c’est le Rassemblement national ! 

Et dans quelques semaines, ce parti sera en position de force pour décider du sort du gouvernement et donc, pour négocier les conditions de son abstention !

Voici un article de Causeur qui développe cette idée :

Le RN : boussole probable de l’Assemblée nationale ?

Le nouvel exécutif qu’Emmanuel Macron s’apprête à nommer, ancré au centre, sera incapable de survivre sans le soutien des députés du Rassemblement national qui ne manqueront pas de monnayer leur coopération. Analyse.

La logique présidentielle fera émerger dans quelques jours un exécutif proche du bloc dit « central ». Ce nouveau pouvoir devrait être fort contraint par le risque d’une proposition de censure initiée, soit depuis le bloc de gauche, soit depuis le RN. Des vagues pouvant additionner jusqu’à 335 voix au moins. Dans le même temps, il doit pour exister répondre aux exigences fondamentales des anciens citoyens devenus aussi groupes de simples consommateurs – non de programmes politiques auxquels plus personne ne croit – mais de produits politiques adaptés à des ensembles plus ou moins solidaires mais aussi plus ou moins antagonistes. Il est facile de dresser la liste de ces exigences – certaines probablement fondamentales, d’autres moins – qui, là aussi, s’additionnent et se trouvent représentées dans des partis devenus entreprises politiques largement incapables d’offrir, face à leurs marchés émiettés, un programme cohérent : SMIC et pouvoir d’achat, réforme des retraites, pauvreté et inégalités, fiscalité, services publics (école, santé, etc.) immigration et sécurité. Cette liste qui figure dans tous les sondages est confirmée par la dernière enquête IPSOS de juillet.

Curieusement, ce même bloc central sera dominé par une ex-majorité présidentielle, contestée depuis très longtemps sur les sujets que nous venons d’énumérer. Ajoutons que ce bloc est extrêmement hétérogène avec des fractures importantes sur des dossiers décisifs, comme celui de la fiscalité ou du libre-échange. C’est dire que ce bloc central ne peut, curieusement, tenir que s’il est puissamment épaulé par les deux autres. Probablement incapable d’assurer sa cohérence interne, il ne peut survivre que par la contribution de son environnement. Il doit par conséquent être beaucoup plus qu’encadré et bénéficier d’une aide de ses adversaires. Il s’agit d’un important paradoxe.

Selon les modalités de son action, il devrait tantôt s’appuyer sur la gauche, tantôt sur le RN et tantôt sur les deux. Sur le plan de la réforme des retraites, il n’aura guère le choix et devra impérativement obéir aux exigences conjuguées de la Gauche et du RN, exigences qui vont peser très lourd dans l’adoption ou non du budget 2025, et donc dans la survie du nouvel exécutif. Pour le reste, il lui faudra compter sur une aide indispensable du RN.

Et cette aide devra s’envisager quel que soit le domaine législatif ou règlementaire.

Les propositions du nouvel exécutif ne peuvent être que fort modestes dans ce qui touche au fonctionnement de l’économie et on verrait mal ce bloc central partir en guerre contre les règles du jeu du néolibéralisme de marché, règles surveillées étroitement par la holding européenne. Qu’il s’agisse de la hausse du SMIC, du chômage, voire du prix de l’électricité, et de tant d’autres domaines, les marges de manœuvre seront de plus en plus réduites. Dans ce registre, il devra affronter de façon violente la gauche qui exigera de nouveaux impôts et il ne pourra être sauvé que par une bienveillance ou une neutralité du RN.

En cas de motion de censure lancée par la gauche, il devra négocier une simple abstention de celui qui reste officiellement son adversaire.

Dans le registre des textes portant sur l’amélioration des services publics, l’impact économique est lui aussi non neutre et à court terme risque de peser sur le déficit et la dette. On ne pourra rétablir le service public hospitalier en misant sur les seuls gains de productivité. Même chose pour l’école ou l’Université. C’est dire que le nouvel exécutif va rencontrer d’énormes difficultés dans la volonté attendue de dominer les questions budgétaires. Si en ce domaine le risque de censure par la gauche est probablement plus faible, le bloc central ne pourra l’emporter qu’avec au moins la neutralité bienveillante du RN.

S’agissant maintenant des réformes touchant la sécurité, les frontières et les flux migratoires, le bloc central sera lui-même intrinsèquement faible en ce domaine et il est très clair qu’il faudra largement dépasser la négociation d’une simple bienveillance du RN et donc collaborer directement avec lui.

Quels que soient les projets, textes, voire les amendements discutés, l’onction du RN sera fondamentale.

C’est dire que l’usine Assemblée Nationale fonctionnera largement sous haute influence RN.

Jean-Claude Werrebrouck pour Causeur.

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Une réponse à “Attaqué, méprisé, stigmatisé, le RN attend son heure !”

  1. Je pense qu’il y a une grande complicité entre tous les partis, quoi qu’il pretendent défendre, souvenanons nous quand la droite, puis le RN ont porter secours a la gauche chaque fois qu’elle avait failli perdre la premiere place.
    Aussi, je pense que MLP SAVAIT que par cette manipulation, qu’elle serait battue.
    Pour ceux qui ne sont toujours pas convaincu, elle a fait exprès de perdre devant macron a deux reprise, la premiere, en ce montrant en dessous de son habitude et ce battant trop peu sur le racisme et la violence, la seconde, en refusant les voies de Zemmours.
    Donc, on peut considérer que tous ces discours ou elle défend le peuple ne sont qu’une façade pour nous tromper.
    Si elle agissait réellement pour le peuple, elle ne le trahirait pas aussi gravement en disant l’islam compatible avec la république.
    Cela la place parmi les traitres qui coulent volontairement le pays avec le grand remplacement, entre autres.

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