Attentats : les Républicains se rebiffent !

Si un candidat démocrate à la présidentielle américaine avait été victime d’un attentat, la presse progressiste se serait déchainée et en aurait fait des tonnes pendant de semaines.

Si, par bonheur pour le parti démocrate, le tireur avait été un suprémaciste blanc, les médias auraient alors fait porter à Donald Trump la responsabilité de l’attentat, à cause de ses « discours de haine » !

Mais, c’est Donald Trump qui a été victime, il y a quelques semaines, d’un attentat dont il est miraculeusement sorti blessé à l’oreille mais vivant.

L’émoi engendré par cet attentat n’aura duré qu’une petite semaine, les médias n’ayant aucun intérêt à faire de leur bête noire, une victime !

Pourtant cet attentat a mis en évidence les carences du dispositif de sécurité mis à disposition de Donald Trump par le pouvoir démocrate. Quand on voit le tireur s’installer et rester plusieurs minutes sur le toit d’un immeuble très proche de la tribune où Trump parlait, on pense plus à de la complicité qu’à de la négligence !

Et voila qu’un second tireur vient d’être interpellé, cette fois-ci avant qu’il ait fait feu.

Si Donald Trump et le camp républicain avaient fait profil bas après le premier attentat, ils ont réagi plus vivement à cette deuxième tentative d’assassinat.

Voici un article de Boulevard Voltaire qui décrit la contre-attaque des Républicains :

Nouvelle tentative d’assassinat de Trump :
les Républicains accusent

Donald Trump a échappé une deuxième fois à un assassinat dimanche 15 septembre, tandis qu’il jouait au golf au Trump National Golf Club de West Palm Beach en Floride. Cette fois, le coup de feu qui le visait a été déjoué par le Secret Service (USSS). Ryan Wesley Routh, un activiste pro-ukrainien démocrate, est le principal suspect.

Cette fois, le dispositif de sécurité a fonctionné. Des agents des services secrets à proximité du candidat ont identifié l’arme et ont ouvert le feu. L’homme soupçonné a pris la fuite en voiture et a finalement été interpellé, indemne. Un fusil d’assaut AK-47 a notamment été retrouvé.

Une détestation de Trump entretenue

Aux Etats-Unis, les Républicains partisans de Trump sont à nouveau sous le choc.

En deux mois, Trump a été victime de deux tentatives d’assassinat. La tension qu’il y a dans cette campagne, c’est du jamais vu,

réagit Nicolas Conquer, porte-parole des Républicains Overseas France, interrogé par BV. Ils rendent le pouvoir responsable de ce climat délétère.

Nicolas Conquer martèle :

Il appartient à l’administration Harris/Biden que les élections démocratiques puissent se dérouler dans un cadre pacifié. Après cette nouvelle tentative, ils se sont contentés d’un simple tweet. Cela montre qu’il n’y a aucune appréciation réelle des faits de la part de cette administration.

Les procédures judiciaires et la violence des attaques contre Trump ont peut-être quelque chose à voir avec cette deuxième tentative d’assassinat.

Nicolas Conquer tempête :

La rhétorique des Démocrates est délétère et joue sur les peurs. Sur les réseaux sociaux du camp démocrate, on présente beaucoup Trump comme une menace pour la démocratie, afin de le criminaliser, de le déshumaniser et de le livrer à la merci des fanatiques.

On entretient la détestation de Trump, ce qui peut inspirer un passage à l’acte.

Et de faire remarquer que :

À la diabolisation, s’ajoute le relativisme : après la première tentative, les médias, les politiques et même l’algorithme de Google, ont cherché à minimiser la tentative d’assassinat.

Un suspect mégalomane

Le suspect présente un lourd passif. Ryan Wesley Routh a été condamné pour divers délits depuis 2003, notamment pour possession d’armes de destruction massive en 2022. Sur les réseaux sociaux, épluchés par nos confrères du Monde, il soutenait passionnément l’Ukraine. D’après Associated Press, il avait créé un site de collecte de fonds pour recruter des volontaires pour la guerre contre la Russie. Il rêvait même de former une « armée civile massive » internationale et avait demandé en avril dernier à Elon Musk le prix d’une de ses fusées pour cibler Vladimir Poutine !

C’était un fervent admirateur et supporter des démocrates, comme en témoignent ses donations fréquentes à ce parti,

relève Nicolas Conquer.

Une campagne qui monte en violence

A la peine dans les sondages, Trump joue actuellement son retour à la Maison blanche. Il reste moins de deux mois avant le 5 novembre, jour du scrutin,

Conquer plaide :

la campagne est loin d’être terminée, elle monte en puissance. C’est une élection sur le fil.

Avec ce nouveau rebondissement, Donald Trump bénéficiera-t-il d’un regain d’intentions de vote ? Cette nouvelle tentative d’assassinat et l’acharnement contre lui pourrait provoquer une prise de conscience mobilisatrice dans les urnes, notamment chez les indécis, espèrent les Républicains. Par ailleurs, des informations pourraient changer la donne, selon Nicolas Conquer :  

Nous attendons aujourd’hui les résultats de l’enquête sur la tentative d’assassinat de juillet dernier !

La campagne américaine atteint un degré de violence inédit … contre Trump !

Gabriel Decroix pour Boulevard Voltaire.