Au secours ! Macron pourrait faire un troisième mandat

Veuillez m’excuser, chers lecteurs, pour le choc qu’a peut-être représenté pour vous le titre de cet article !

Tant il est vrai qu’une majorité d’entre nous ont nourri, au fil du déroulement des deux mandats de Macron, une animosité – pour certains presque une haine viscérale – pour le locataire de l’Elysée.

C’est par une argutie juridique et constitutionnelle que certains envisagent la possibilité que, dès 2027, Macron se représente pour un troisième mandat !

Tout est parti d’une décision du Conseil d’État qui a validé la candidature du président de la Polynésie française pour un troisième mandat alors que la loi précise :

Qu’un président de cette collectivité ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.

Il se trouve que le président actuel de la Polynésie,Édouard Fritch, a été élu suite à la démission, en cours de mandat de Gaston Flosse. Son deuxième mandat n’a pas été de 5 ans mais de seulement 4 ans ce qui fait statuer le Conseil d’État, que son deuxième mandat n’a pas été de 5 ans et donc qu’il peut se représenter.

Forts de cette jurisprudence du Conseil d’État, certains idolâtres d’Emmanuel Macron se prennent à rêver d’un troisième mandat pour leur gourou …

Sans doute trouve t-il que dix ans ça n’est pas suffisant pour détruire la France !

Selon eux, il suffirait pour cela que Macron démissionne avant la fin de son mandat et ainsi puisse se représenter en 2027 !

Sauf que la Constitution impose une condition un peu différente de la loi concernant la Polynésie française puisqu’elle stipule :

Le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct et nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.

Toute la différence tient dans la précision « mandat de 5 ans » qui apparait dans la loi polynésienne et pas dans la Constitution !

Ainsi, n’en déplaise aux fanatiques de l’emmerdeur des non-vaccinés, après ses deux mandats – dont l’un interrompu avant sa fin normale – Macron ne devrait pas pouvoir se représenter !

Sauf que …

Quand on voit que durant la crise sanitaire, le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel ont validé toutes les violations des libertés individuelles imposées par Macron, on peut se demander si une interprétation du texte de la Constitution par le Conseil constitutionnel ne pourrait pas aboutir à la possibilité d’un troisième mandat …

Rappelons-nous que le Conseil constitutionnel a relaxé, Cédric Herrou, un passeur de migrants dans les Alpes en référence au mot fraternité figurant dans la devise de la République !!!