Aujourd’hui, le geste qui sauve …
… Demain, le geste qui tuera !

Publié par le 12 Avr, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Aujourd’hui, le geste qui sauve … … Demain, le geste qui tuera !

Avec la constitionnalisation de l’IVG, la gauche a sacralisé le droit de détruire un embryon au tout début le sa vie.

Les progressistes, assoiffés d’avancées sociétales, veulent maintenant s’en prendre à la fin de vie … pour l’anticiper.

La rupture anthropologique sera alors complète.

Pourtant, les priorités pour la France et les parlementaires devraient être ailleurs : faillite de l’Education nationale, dette abyssale, menace de guerre, vraie guerre commerciale, explosion de l’insécurité, etc … etc …

Mais à défaut de majorité pour résoudre les problèmes des Français, on va légiférer sur la fin de vie, en toute hypocrisie sémantique, en excluant de la loi les mots euthanasie et suicide assisté … alors que c’est bien de cela qu’il s’agit !

Voici un article du Club de Valeurs actuelles qui dénonce cette loi pour laquelle les socialistes ont fait sauter tous les verrous de sécurité :

À l’Assemblée, l’euthanasie s’invite sous la forme d’une loi folle

La commission des affaires sociales a repris, conformément au souhait de la présidente de l’Assemblée nationale, les débats sur la proposition de loi visant à légaliser l’euthanasie.

C’est, sans contestation, un « sujet de civilisation ». Les mots de Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, résument laconiquement l’enjeu des débats qui animeront, ce mardi et pour plusieurs semaines, les bancs de l’Assemblée nationale.

L’euthanasie revient au galop et, dans son sillage, son cortège d’agendas idéologiques et de cas de conscience. Les mots du ministre sont, volontairement ou non, empruntés à la garde des Sceaux de François Hollande, Christiane Taubira, lors des débats sur le mariage homosexuel. Toutefois, les accents sont loin d’être identiques. Là où l’ancienne majorité socialiste y mettait une note triomphaliste, l’expression est, dans les termes du ministre de François Bayrou, un avertissement. Pire, une angoisse. C’est peu de dire que l’exécutif y va à reculons. À l’image du locataire de Matignon lui-même. Le Béarnais avait plaidé pour dissocier le texte en deux parties distinctes : le développement des soins palliatifs d’un côté et l’euthanasie de l’autre, afin de ne pas rendre les premiers otages de la seconde. Mais la présidente de l’Assemblée nationale s’y est opposée de toutes ses forces. Yaël Braun-Pivet veut que cette loi soit débattue en l’état. Une affaire de convictions personnelles.

Mais aussi la volonté, après la constitutionnalisation de l’IVG, de faire entrer un peu plus son mandat dans l’histoire,

soupire un élu de l’opposition. Le résultat du bras de fer est mitigé : il y aura bien deux textes, mais débattus à la suite. Séparés mais intrinsèquement liés dans l’esprit du législateur.

​À la manœuvre, le député de la Charente-Maritime Olivier Falorni. L’ex-socialiste, aujourd’hui au MoDem, ne cache pas sa satisfaction. Ardent promoteur de l’euthanasie, c’est sa proposition de loi qui est débattue en commission. Le texte est cosigné par 240 députés issus de neuf groupes parlementaires différents. Il est identique à celui issu des débats parlementaires lors de la précédente législature, c’est-à-dire « incluant l’intégralité des modifications votées préalablement », avertit un député ; débats qui ont prouvé la fragilité des mesures d’encadrement de l’euthanasie.

Doit-on s’en étonner ?

Derrière ce texte, la main de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) pèse sur la moindre virgule. Outre Olivier Falorni, membre du comité d’honneur de l’ADMD, tous les autres corapporteurs sont des amis de l’association et des promoteurs d’une euthanasie élargie au maximum. On y retrouve notamment :

  • Élise Leboucher, auteur du sous-amendement ayant introduit la possibilité de demander l’euthanasie dans ses directives anticipées ;
  • Brigitte Liso, cosignataire de l’amendement prévoyant d’étendre l’euthanasie « y compris si [la personne] a perdu son discernement » ;
  • Laurent Panifous, cosignataire de la tribune de l’ADMD publiée dans le Monde du 15 juillet 2023,
  • et auteur de l’amendement ayant remplacé le critère cumulatif par un critère alternatif (souffrance physique ou psychologique) ;
  • Stéphane Delautrette, intervenant à la 44e assemblée générale de l’ADMD et auteur de l’amendement visant à supprimer la condition de pronostic vital engagé …

​Une fièvre libertaire contre-productive ?

Tous les garde-fous ont sauté,

alerte le député des Hauts-de-Seine Les Républicains Philippe Juvin. Un texte ultra-libertaire :

qui nous mettra directement au niveau du Canada, vingt ans après sa légalisation de l’euthanasie,

s’alarme-t-on dans les cercles de promotion des soins palliatifs. Une frénésie qui pourrait, paradoxalement, se retourner contre ses défenseurs.

Un député opposé à l’euthanasie affirme :

Ils sont allés trop loin, trop vite, . La fragilité des garde-fous pourrait inciter de nombreux parlementaires non hostiles à l’évolution du droit à s’abstenir, par peur des dérives.

Marc Eynaud pour le Club de Valeurs actuelles.

Note : l’image en médaillon au début de cet article est reprise de la couverture du livre de Jean-Claude Martinez aux éditions Via Romana.

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