Aux USA, les pro-Trump combattent le wokisme

Le « Wokisme » et la « Cancel culture », développés dans les campus américains, ont déjà fait des dégâts considérables dans la société américaine.

Après Peter Pan et les Aristochats, c’est au tour de Blanche Neige d’être victime de la Cancel culture !

Disney a annoncé qu’il voulait désormais avoir un quota de 50 % de personnages LGBT et issus des minorités raciales dans ses productions !

Netflix vient de perdre plus de 200 000 abonnés et on peut se demander si ce n’est pas l’entrisme en force du wokisme dans ses productions, qui en est la cause. A ce sujet, Elon Musk, nouveau premier actionnaire de Netflix, a déclaré : « Le virus woke rend Netflix irregardable ! »

On a probablement tous été surpris (peut-être choqués pour certains) de voir, dans une série policière produite par Netflix, l’inspecteur brusquement rouler une pelle à un de ses témoins mâle, sans que cela ait le moindre sens dans le scénario en cours. C’est juste une histoire de quota gay !!!

Mais la révolte s’organise !

Dans les états républicains qui soutiennent Donald Trump, et attendent leur revanche aux élections de midterms, les gouverneurs mènent la bataille contre ces deux fléaux.

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, est en pointe dans ce combat notamment dans le domaine de l’éducation.

On est étonné d’apprendre qu’il a dû interdire de nombreux ouvrages de mathématiques gangrénés, selon lui, par la propagande woke !

Voici la traduction d’un article paru sur le site MailOnLine qui présente les lois votées par l’état de Floride pour interdire la propagande « woke » dans les classes de primaire :

La Floride interdit 54 de ses manuels scolaires de mathématiques pour « tentative d’endoctriner les élèves » : la moitié des titres interdits présentent la théorie critique de la race (TCR).

Le Department Of Education (DOE) de l’État a finalement rejeté 41% des 132 manuels de mathématiques soumis pour inclure le TCR, le tronc commun et l’apprentissage socio-émotionnel qui n’était pas correctement aligné sur les normes de la Floride.

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, avait interdit le TCR en tant que composant dans les écoles de Floride, affirmant qu’il « endoctrinait » les étudiants dans « l’idéologie éveillée. »

Conférence du gouverneur de Floride, Ron DeSantis

Le plus grand nombre de livres rejetés concernait les niveaux scolaires de la maternelle à la 5 ème année, où un pourcentage alarmant de 71 % n’étaient pas correctement alignés sur les normes de la Floride ou incluaient des sujets interdits et des stratégies non sollicitées.

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, avait interdit le CRT en tant que composant dans les écoles de Floride, affirmant qu’il encourageait la haine parmi les étudiants et culpabilisait les individus pour le racisme du passé.

« Il semble que certains éditeurs aient tenté d’appliquer une couche de peinture sur une vieille maison construite sur les fondations du tronc commun et d’endoctriner des concepts tels que l’essentialisme racial, en particulier, bizarrement, pour les élèves du primaire », a-t-il déclaré à propos des livres rejetés.

Le commissaire à l’éducation de Floride, Richard Corcoran, a déclaré que les 24 autres livres interdits avaient été jetés pour avoir inclus les pratiques Common Core et SEL (Social Emotional Learning), qui ont été interdites dans l’État en 2019, et pour ne pas s’être alignés sur les normes d’éducation du département.

« Nous allons nous assurer que la Floride dispose du matériel pédagogique de la plus haute qualité aligné sur nos normes reconnues au niveau national », a déclaré Corcoran. « La Floride est devenue un chef de file national dans le domaine de l’éducation sous la vision et la direction du gouverneur DeSantis ».

« En ce qui concerne l’éducation, d’autres États continuent de suivre l’exemple de la Floride alors que nous continuons à renforcer les droits des parents en nous concentrant sur la fourniture à leurs enfants d’une éducation de classe mondiale sans crainte d’endoctrinement ou d’exposition à des concepts dangereux et diviseurs dans nos salles de classe », dit Corcoran.

C’est le dernier coup porté contre le wokisme dans l’État après que la législature a approuvé le mois dernier le projet de loi de DeSantis interdisant aux écoles et aux entreprises privées de faire ressentir aux étudiants ou aux employés la « culpabilité » ou « toute forme de stress psychologique » en raison de leur origine nationale, sexe ou race.

Plus précisément, le projet de loi interdirait les enseignements qui affirment que certains individus sont « intrinsèquement racistes [ou] sexistes] – ou moralement supérieurs » – ou qui caractérisent le statut d’individus comme « privilégiés » ou « opprimés » en raison de leur race, de leur sexe ou de leur origine nationale.

Le sénateur de Floride Manny Diaz, Jr., qui a fait adopter le projet de loi au Sénat, a déclaré que le projet de loi n’était pas destiné à dissimuler l’histoire de l’Amérique par le racisme, mais à ne pas blâmer les étudiants pour les torts passés.

« Ce n’est pas une question de ressenti. Nous ne pouvons pas contrôler ce qu’une personne ressent à propos d’un sujet », a déclaré Diaz au Washington Post. « Mais ce que nous pouvons contrôler, c’est qu’un enseignant n’aille pas voir un élève … et impose à un élève masculin qu’il est sexiste simplement parce qu’il est considéré comme un mâle. »

DeSantis a promulgué un projet de loi sur les droits parentaux qui interdit aux enseignants de donner des cours en classe sur « l’orientation sexuelle » ou « l’identité de genre » de la maternelle à la troisième année.

La loi sera promulguée au 1er juillet et les enseignants qui enfreindront ses règlements pourront être poursuivis par les parents.

Les critiques, cependant, disent que cela apprend aux jeunes enfants à croire qu’ils ont tort d’être différents et que forcer les écoles à signaler les étudiants qui reçoivent des services de santé mentale enlève un espace sûr pour que ces étudiants se sentent protégés.

Même la Maison Blanche a pesé sur ce qui est devenu le dernier affrontement des guerres culturelles. L’attachée de presse Jen Psaki a affirmé la semaine dernière que cette loi était était « haineuse » et « mal informée ».

MailOnLine.