En espérant que l’effervescence qu’on a observée sur les réseaux sociaux ne convaincra pas d’autres islamo-racailles – dont l’agresseur lui-même s’est réclamé – à passer à un acte plus définitif contre Eric Zemmour, il est temps de clore l’affaire Zemmour.
Avant de le faire, il faut rendre hommage, à Christine Kelly et à toute l’équipe de Face à l’info, sur CNews, qui ont traité, hier soir, l’information de l’agression avec beaucoup de respect pour Zemmour. Marc Menant aura été l’auteur d’un touchant et puissant plaidoyer pour louer l’intelligence du polémiste – qui défend juste des idées – face à la médiocrité et la barbarie de l’agresseur. Voir la vidéo de Face à l’info en fin d’article)
Ils ont d’autant plus de mérite qu’ils sont, notamment Christiane Kelly et Marc Menant, sur des positions politiques beaucoup plus à gauche et qu’ils ne partagent pas les idées d’Eric Zemmour. Bravo à eux !
Valeurs actuelles a voulu aussi analyser cette agression dans un article intitulé :
5 choses à savoir sur l’agression d’Eric Zemmour
Dont voici quelques extraits centrés surtout sur les réactions qu’ont entrainées l’agression et sur ses possibles suites judiciaires :
Cravate rayée autour du cou, costume gris et sourire aux lèvres, c’est un Zemmour serein qui est apparu aux spectateurs de l’émission Face à l’info, sur Cnews, jeudi dernier, aux alentours de 19h. Un peu plus tôt dans la journée, alors qu’il marchait dans Paris, des sacs de courses dans les mains, le même Eric Zemmour avait pourtant subi une agression verbale d’une grande violence, qui ne sera connue du grand public que le soir même, vers 23 heures, après qu’une vidéo réalisée par l’agresseur a été relayée sur les réseaux sociaux. Ces images, virales, seront l’amorce d’une longue suite de réactions et de questionnements que nous avons tenté de résumer en cinq points.
Qui sont les soutiens d’Eric Zemmour ?
Nombreux sont les hommes politiques, intellectuels et journalistes à avoir apporté leur soutien à Eric Zemmour, non pas tant par approbation à ses idées que par volonté de faire vivre sereinement le débat intellectuel en France. A droite, des Républicains au Rassemblement national, les soutiens ont afflué sur Twitter tout au long du week-end. Parmi eux : Marion Maréchal, Marine Le Pen, Robert Ménard, Nadine Morano, Christian Jacob, Julien Aubert ou encore Gérard Larcher. A gauche de Zemmour, les soutiens se sont cantonnés à quelques journalistes et intellectuels comme Raphaël Enthoven, Jean-Michel Apathie, Denis Olivennes, Caroline Fourest et bien-sûr Eric Naulleau, son compagnon de route médiatique. Mais aussi, plus surprenant, par le syndicat Force ouvrière, opposé à toute forme de violences physiques dans la lutte des idées. Le week-end a été également marqué par le soutien d’Emmanuel Macron qui s’est longuement entretenu avec Eric Zemmour, par téléphone, vendredi soir, vers 20 heures. Un geste d’élégance auquel Eric Zemmour a rendu hommage sur Cnews.
Zemmour à égalité avec son agresseur : la prouesse rhétorique d’une certaine gauche
A gauche de la gauche en revanche, les réactions furent nettement différentes chez ceux qui voient dans Eric Zemmour un ennemi de la France multiculturelle et du progressisme décomplexé. Candidat malheureux aux élections municipales parisiennes, où il s’était présenté dans le XVIIIe arrondissement sous l’étiquette La France insoumise, l’ex-joueur de football Vikash Dhorasoo a déclaré voir dans l’agression d’Eric Zemmour une … bonne nouvelle pour le niveau de civilisation du pays:
Si c’est la première fois que ça lui arrive c’est qu’on vit dans un pays civilisé, a-t-il écrit sur Twitter, avant de justifier à demi-mot le geste de l’agresseur. On pourrait, en France, dans les médias, insulter des millions de gens avec des propos racistes sans aucune réaction de ses victimes ? La violence appelle la violence malheureusement.
Autre satellite gravitant autour de la planète LFI, le militant anti-police Taha Bouhafs s’est fendu d’un tweet tout aussi critique, avec une pointe de second degré :
Eric Zemmour est un délinquant multi-récidiviste condamné notamment pour provocation à la haine raciale. S’il était en taule il n’aurait pas pu se faire agresser dans la rue réfléchissez y M. le président c’est une bonne alternative si vous vous inquiétez pour son sort ».
Proche de Taha Bouhafs, l’élu LFI de Saint Denis Madjid Messaoudene, suggère quant à lui que pour bénéficier d’un soutien du président par téléphone, après une agression, il faut être un intellectuel islamophobe… Enfin, le journaliste du site d’informations Slate, Claude Askolovitch, a estimé qu’Eric Zemmour ne valait pas mieux que son grossier agresseur :
Puisque tous deux appartiennent à la même humanité ». « L’homme qui crache sur Zemmour n’est qu’un autre Zemmour, sans livre ni télévision, mais Snapchat est son estrade : à chacun sa comédie » (voir ce précédent article).
Quelles suite judiciaires pour Zemmour et son agresseur ?
Interrogé par Valeurs actuelles vendredi 1er mai, soit le lendemain de l’agression, l’avocat pénaliste David Curiel nous expliquait que « dans le cas où Monsieur Zemmour ne souhaiterait pas déposer plainte, le procureur de la République peut tout à fait décider d’engager des poursuites et ordonner l’ouverture d’une enquête. Concernant les preuves, la vidéo est en effet assez éloquente sur la matérialité des infractions. De plus, l’auteur étant à visage découvert et donnant son nom, l’enquête en est grandement facilitée ».
Maître Olivier Pardo, son avoca, a déclaré sur Twitter : « le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour violences et menaces après la lâche agression dont a été victime Éric Zemmour. Je salue sa célérité. Je ne laisserai rien passer. »
De fait, selon Maître David Curiel, que nous avons interrogé vendredi 1er mai et qui a pris connaissance de la vidéo, l’agresseur risque gros :
Certains délits semblent être caractérisés: les injures et les violences volontaires constituées notamment par le crachat, que l’individu reconnaît. Les violences volontaires de ce type sont punies jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende mais naturellement, cette peine est le maximum encouru. Eventuellement, on pourrait aussi qualifier la phrase « Eric un petit doigt dans le… » de menaces de violences.».
Mais ce n’est pas tout : « Outre les infractions précitées, la diffusion d’images d’atteinte volontaire à l’intégrité de la personne constitue un délit, indépendant des violences en elles-mêmes. D’après l’article 222-33-3 du code pénal, cette infraction est punie d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
Voici la vidéo de l’émission Face à l’info qui a rendu justice à Eric Zemmour :
A suivre.
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