On ne reconnait plus le paysage politique américain !
Il fut un temps où il était très difficile de différentier le Parti démocrate du Parti républicain quand on tentait de les positionner sur l’axe gauche-droite de la politique française.
On les aurait sans doute placés tous les deux au cendre droit entre Bayrou et Raffarin !
Mais aujourd’hui, si le Parti républicain, aiguillonné par la tornade Donald Trump, a légèrement glissé vers la droite, le Parti démocrate, lui, a carrément dérapé très à gauche !
Et, de la même façon que les universités américaines sont gangrénées par l’ultra gauche, c’est plus vers la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon qu’on peut désormais situer le Parti démocrate.
J’en veux pour preuve le rapprochement douteux de ce parti, commencé sous les mandats de Barack Obama, vers les Frères musulmans ou des organismes proches de cette mouvance islamiste.
Voici des extraits d’un article paru dans Le Club de Valeurs actuelles et intitulé :
Comment Joe Biden courtise les Frères musulmans américains pour tenter de contrer Trump
Aux États-Unis, les administrations démocrates successives ont jugé bon de renforcer, depuis les années 1990, l’influence des Frères musulmans et, sous l’Administration Obama, au sein même du gouvernement. Pour Alexandre del Valle, cette tentative de courtiser l’électorat musulman pourrait se retourner contre les démocrates, en persuadant ceux qui craignent le séparatisme islamiste que Trump est le meilleur garant de la sécurité nationale.
Si les musulmans ne représentent que 1% de la population totale des États-Unis, leur nombre est considérable dans les principaux États du « champ de bataille », les « swing States », comme la Floride et le Michigan. « Dans le Michigan, par exemple, Trump avait distancié son rival de seulement 10 000 voix, ce qui éclaire sur le rôle stratégique d’électorats minoritaires « pivots », et d’après nos recherches, il y a environ 150 000 électeurs musulmans inscrits dans le Michigan », se félicite Wa’el Alzayat, l’influent directeur général d’Emgage Action, un lobby islamiste électoral pro-démocrate sur lequel nous allons revenir.
Joe Biden sur les pas pro-fréristes de Clinton, Obama et Sanders
On se rappelle qu’en février 2016, à la suite d’un attentat terroriste à San Bernardino, en Californie, et de l’appel de Trump à interdire des voyages en provenance de certains pays musulmans, Obama avait visité pour la première fois la Société islamique de Baltimore — son premier passage dans une mosquée, alors qu’il s’agit d’un fief des Frères musulmans.
En 2019, Joe Biden s’est affiché quant à lui très amicalement avec la Société islamique d’Amérique du Nord (ISNA) dans le cadre de cette même course démocrate aux voix islamistes. Étonnamment « réhabilitée » par l’administration Obama, l’ISNA, issue des Frères musulmans, a pourtant une longue histoire d’intégrisme, d’antisémitisme et de soutien au terrorisme palestinien du Hamas. En 2009, des documents du FBI découverts au cours du procès pour terrorisme de la Holy Land Foundation ont confirmé que l’organisation a été co-conspiratrice-financière de cellules palestiniennes terroristes des Frères musulmans, à travers des « Comités Palestine ».
Bref une alliance « islamo-gauchiste » contre le candidat républicain Trump honni.
Rappelons que lors de la primaire, Sanders avait déjà reçu l’aval de nombreux élus et groupes musulmans, dont les représentants Ilhan Omar et Rashida Tlaib, les deux premières femmes musulmanes élues à la Chambre. S’exprimant devant les 6000 participants du forum, Sanders a soigneusement adapté sa rhétorique multiculturaliste-islamophile à son public en affirmant que la défense des lobbies islamistes américains participerait de la « lutte sociale en faveur des pauvres » et de l’antiracisme, rappelant à son auditoire qu’il avait protesté contre l’interdiction de voyager de l’Administration Trump pour les ressortissants de certains pays musulmans.
La course aux voix des Frères et la participation de Biden à la conférence de Emgage USA
Le 20 juillet dernier, le candidat à la présidence Joe Biden a pris la parole lors du sommet/webinaire du « Million Muslim Votes », une réunion des délégués musulmans de la Commission Nationale du Parti démocrate (DNC), organisée officiellement par Emgage Action. Cette organisation musulmane, créée il y a 14 ans, est une structure activiste électorale pro-Démocrates liée aux Frères musulmans, dont le leitmotiv est « un million d’électeurs musulmans ». Elle « cherche à mobiliser les Musulmans américains, à réclamer leurs droits et à plaider en faveurs de leurs préoccupations », notamment en activant l’électorat islamique en faveur des Démocrates, perçus comme plus ouverts aux thèses des Frères musulmans que les Républicains et Donald Trump, accusés de « sionisme », d’islamophobie ou jugés trop liés aux lobbies chrétiens évangéliques.
Le dialogue à distance entre Joe Biden et le directeur général d’Emgage Action est d’ailleurs très éloquent :
Wa’el Alzayat, directeur général d’Emgage Action :
Les lobbies américains s’organisent comme jamais pour s’assurer que nos intérêts soient représentés. Le Million Muslim Votes Summit est le point culminant de ce travail, et c’est avec un grand honneur que le vice-président Joe Biden s’associe à Emgage Action pour s’engager avec les communautés musulmanes américaines
Réponse de Joe Biden :
Je suis honoré de recevoir l’approbation d’Emgage PAC. (…) Les musulmans américains contribuent chaque jour au tissu et au succès de notre nation. En tant que président, je défendrai immédiatement les communautés musulmanes à travers le pays, j’abrogerai l’interdiction de Donald Trump de laisser voyager les musulmans, et je ferai de la diversité la force fondamentale de notre nation, au lieu de la diaboliser.
La simple présence de Biden à la conférence de Emgage Action était en soi historique pour les lobbies musulmans, aucun autre candidat à la présidence n’ayant jamais parlé directement à un si grand groupe de musulmans. Emgage Action, qui a approuvé officiellement la candidature de Biden dès avril 2020, est en fait un comité d’action politique (PAC), donc un lobby électoral issu des Frères musulmans.
Un hadith intolérant récité par le candidat Biden sur demande de ses hôtes fréristes !
Au cours du même webinaire d’Emgage, Biden a également surpris en citant un hadith bien connu [177] 78 – (49) de Sahih Muslim (les hadith sont des propos attribués à Mahomet ayant valeur de jurisprudence chariatique), qui enjoint les « « vrais musulmans croyants » à lutter avec la main, la langue et le cœur contre ceux qui n’obéissent pas aux commandements d’Allah », codés dans la Charià.
En conclusion …
D’après Pierre Rehov, expert reconnu de l’islamisme radical, reporter et connaisseur avisé de la vie politique américaine,
Le plus inquiétant, pour l’avenir des USA et du Monde Libre, si Joe Biden gagnait les élections de novembre, c’est que celui-ci, dans la lignée d’Obama qui voyait en eux et en l’Iran des facteurs de « stabilité » au Proche Orient, ne cache pas son envie de renouer avec les Frères Musulmans, pour l’instant considérés, grâce au Président Trump, comme une organisation terroriste.
Tous ces éléments ne peuvent que soulever une inquiétude profonde si les Démocrates venaient à gagner. L’Amérique risquerait de s’enfoncer dans le socialisme tout en laissant ses portes grandes ouvertes à l’immigration et en reprenant ses accords avec les Etats soutiens au terrorisme, comme l’Iran. Ce serait un désastre absolu que seule la réélection du Président Trump peut empêcher.
Alexandre del Valle pour Le Club de Valeurs actuelles.
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