Bien-pensance, la brèche Eric Zemmour !

Publié par le 14 Juin, 2021 dans Blog | 5 commentaires

Bien-pensance, la brèche Eric Zemmour !

CNews : la révolution médiatique !

Depuis combien d’années, voire de décennies, attendons-nous, à droite, l’émergence d’une chaine de télévision où les idées de droite pourraient s’exprimer autrement que sous la dérision et les quolibets ?

Outre, cette nouvelle liberté d’expression libérée par la chaine de Vincent Bolloré, c’est aussi la qualité de l’information et des débats qui s’est bien améliorée.

Les débats, organisés chaque vendredi dans l’émission Face à l’info entre Eric Zemmour et d’éminentes personnalités telles que Michel Onfray ou Michel Maffesoli, laissent très loin les autres chaines d’infos en terme de sujets abordés et de hauteur de vue.

Mais plus profondément, Eric Zemmour et d’autres personnalités de la chaine comme Pascal Praud et Ivan Rioufol, sont en train de défoncer les remparts érigés depuis des décennies par la bien-pensance et le politiquement correct.

Voici un intéressant article de Dominique Jamet paru dans le Club de Valeurs actuelles :

Comment Eric Zemmour a ouvert une brèche dans la bien-pensance médiatique

Fort de son succès d’audience, Eric Zemmour est devenu la cible de tous ceux qui pensent pouvoir décider de ce qu’il faut penser. Mais par son courage et son obstination, le polémiste a ouvert une brèche dans laquelle s’enfoncent de nombreuses autres personnalités, et qui menace de faire tomber le mur de la bien-pensance, analyse l’écrivain et journaliste Dominique Jamet.

Dominique Jamet

Longtemps, longtemps, longtemps, — bref trop longtemps — rien n’est venu troubler la belle ordonnance du PIF — le paysage idiot-visuel français. Des règles strictes bien que non-écrites balisaient les promenades et les plates-bandes de ce jardin à la française. Il ne faisait pas bon y sortir des sentiers battus. Présentateurs, animateurs, éditorialistes, humoristes et invités, chacun savait ce qu’il était recommandé, voire impératif, et ce qu’il était déconseillé de dire, ce qu’il était de bon ton et ce qu’il était interdit d’y défendre et d’y exprimer, sous peine, pour les uns, d’être placardisé puis éjecté, pour les autres, d’être ignoré et boycotté.

Un exemple, entre dix mille ? En 2005, le peuple français fut prié de se prononcer par référendum sur un traité constitutionnel européen. Radios et télévisions ouvrirent donc comme il se devait leurs plateaux et leurs antennes à la libre discussion. Le ou les journalistes qui animèrent ces émissions ne manquaient cependant jamais de rappeler en préambule que l’Europe étant notre nouvelle patrie, son renforcement notre garantie, les abandons de souveraineté notre avenir, seuls s’opposaient à ce magnifique projet des nationalistes rancis, des réactionnaires obtus et des négationnistes infréquentables, naturellement indignes de participer au débat en cours faute de pouvoir présenter leur carte de membres du Cercle de la raison. Ainsi le manège tournait-il, en rond, dans la connivence et l’entre-soi. C’était le bal des gens bien, comme dans la chanson d’Adamo. Curieuses soirées où tous les danseurs, dansant les mêmes pas, pensaient la même chose, ce qui, comme l’a très bien dit un jour un certain François Bayrou, revient à ne rien penser. Moyennant quoi une nette majorité répondit « non » à la question posée, mais ceci est une autre histoire… Rien ne changea pour autant dans les équilibre et les mœurs de notre système médiatico-politique.

Une brèche s’est ouverte, qui s’élargit chaque jour et révèle le délabrement d’un système oppressif et dépassé

Et puis Zemmour est arrivé. Montré du doigt, mis à l’index, ostracisé par ses chers confrères, soutenu, plébiscité, finalement sauvé par un public de plus en plus nombreux et de plus en plus fidèle. Quoi que l’on pense des outrances, des idées fixes, des dérapages, parfois, de l’auteur du Suicide français, son courage, son obstination, son talent, son audience et l’évidente adéquation, pour l’essentiel, entre son propos et la réalité lui auront permis de triompher des mille obstacles que lui opposaient le conformisme, la censure, la justice, le sectarisme et l’envie. Une brèche s’est ouverte, par où s’engouffre un air renouvelé. Une brèche qui s’élargit chaque jour et révèle le délabrement d’un système oppressif et dépassé dont les remparts de carton-pâte s’effondrent dans un nuage de poussière.

Pierre-André Taguieff, Alain Finkielkraut, Michel Onfray, bien entendu, avaient frayé le chemin en leur temps et à leurs dépens. Des noms nouveaux, de nouveaux combattants sont apparus et apparaissent chaque jour dans le sillage d’Eric Zemmour, qui montent courageusement à l’assaut des idées reçues et des positions de l’adversaire : Céline Pina, Fatiha Agag-Boudjahlat, Barbara Lefebvre, Eugénie Bastié, Sonia Mabrouk, Mathieu Bock-Côté et bien d’autres… L’imagination, l’intelligence et la créativité changent de camp.

Le jugement des Français est altéré depuis des décennies par une distorsion entre la réalité qu’ils vivent et sa représentation médiatico-politique

Il n’en fallait pas plus pour que l’alarme soit donnée et que le tocsin sonne dans le Landerneau qui voit son monopole remis en question et son influence menacée. Le Monde s’inquiète, Télérama s’offusque, L’Obs analyse, Libération panique, France Inter tire à boulets rouges, Mediapart enquête, et Jean-Chrysostome Mélenchon, qui en voit partout, dénonce à tout hasard les « factieux ».

Est-il vraiment normal qu’une camarilla illégitime qui se pare du nom d’élite comme le geai des plumes du paon, continue de détenir les clés de la plupart des citadelles où se cuisine et s’accommode l’information ? Serait-il vraiment scandaleux que la majorité des citoyens de ce pays puisse elle aussi avoir droit à la parole, fasse entendre son opinion et fasse valoir ses attentes dans les médias de masse comme au Parlement ? L’information et le jugement des Français sont altérés depuis des décennies par une distorsion structurelle entre la réalité qu’ils vivent et sa représentation médiatico-politique, biaisée et contrôlée par une idéologie moribonde mais d’autant plus agrippée aux leviers qui assurent encore sa domination.

Or, la liberté et la démocratie ne sont que des leurres
là où le pluralisme n’est qu’un mot.

Dominique Jamet pour Le Club de Valeurs actuelles.

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5 Réponses à “Bien-pensance, la brèche Eric Zemmour !”

  1. ce qui m’agace au plus haut point c’est les personnes invitées sur les plateaux télés, exemple Coralie Dubost qu’on ne présente pas comme la femme de Veran, surtout pas, et qui vient débattre, idem pour la femme de jadot. Beaucoup de personnes ne le savent pas et prennent pour argent comptant leur propos.

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