J’étais plein de compassion pour le chroniqueur de CNews, Gilles-William Goldnadel, qui passe beaucoup de temps à écouter la chaine radio de ce qu’il appelle « l’Odieux visuel de sévices publics », France Inter.
Mais, le célèbre et pugnace avocat vient d’être dépassé, en sens du sacrifice, par Libé et son équipe CheckNews qui se sont obligés à regarder la chaine « d’extrême droite » CNews pendant une semaine complète !
On imagine le stage de « detox », qu’on dû subir ces journalistes très très à gauche pour se laver de toute cette propagande fasciste qui a pollué leurs yeux et leurs oreilles habitués aux poncifs d’un progressisme de bien meilleur aloi !
C’est Boulevard Voltaire qui, dans cet article, commente les résultats de l’enquête de Libé.
Extraits :
À CheckNews (Libération), l’art
du mensonge par omission contre CNews
Un probable remaniement médiatique se joue depuis déjà plusieurs années. Un jour, les médias mainstream ne représenteront peut-être plus le petit monde formaté en écoles de journalisme mais refléteront la diversité d’opinion qui est celle des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs. Mais, pour l’instant, la gauche ne l’entend pas de cette oreille et lutte. Au menu actuellement, bras de fer au JDD et attaques ministérielles contre CNews. Après Rima Abdul-Malak, qui avait laissé entendre que les licences de la chaîne pourraient ne pas être renouvelées, Pap Ndiaye l’a qualifiée de « très clairement d’extrême droite » (c’était sur Radio J, le 9 juillet).
Résultat : pendant 7 jours, CheckNewsfr a donc décompté tous les invités (politiques, journalistes extérieurs …) : la grande majorité est marquée à droite et à l’extrême droite. La gauche ? Absente !
CNews, en réponse, a revendiqué son pluralisme. Qui croire ? Libération s’est penché sur la question, plus exactement son officine de « vérification » CheckNews. Résultat de l’enquête : « la grande majorité [des intervenants] est marquée à droite et à l’extrême droite. La gauche ? Absente. » L’enquête se donne des airs scientifiques. « 72 interventions de journalistes extérieurs durant la semaine de référence, dont 59 de rédactions de droite ou d’extrême droite. Soit 82 % de l’ensemble des interventions, dont 51 % de rédactions de droite et 31 % de titres d’extrême droite. » Il y manque bien, pour être rigoureux, les définition de la droite et de l’extrême droite, les critères retenus, mais ne chipotons pas. Restent 18 % de journalistes appartenant à des « rédactions plus neutres ou centristes […]. Aucune rédaction considérée à gauche, surtout, n’est représentée à l’antenne sur la semaine étudiée. »
Boulevard Voltaire rappelle aussi que CNews est boycotté par une grande majorité des politiques et syndicalistes de gauche, ce qui fausse totalement les mesures de Libé !
Une chaîne privée et pluraliste
Rappelons, ensuite, que CNews est une chaîne privée. A partir du moment où elle respecte les règles des temps de paroles édictées par l’Arcom – Libération, à contrecœur, reconnaît qu’elle le fait -, et comme l’avait déclaré publiquement le directeur de l’Arcom (« CNews respecte strictement le pluralisme politique »), elle invite qui elle veut. C’est ce que font toutes les chaînes privées. Là encore, CheckNews ment par omission :
Plus qu’une chaîne d’informations, CNews est un tunnel de plateaux où journalistes-éditorialistes (maison ou extérieurs) et “toutologues” (experts en tout) délivrent des avis particulièrement tranchés. Et où la diversité est loin d’être au rendez-vous …
Mais pourquoi CheckNews fait-il semblant qu’il n’en va pas de même sur FranceinfoTV, LCI et BFMTV où on rencontre là aussi des journalistes-éditorialistes et des toutologues aux avis non moins tranchés ?
Allons plus loin : qu’en est-il de la neutralité du service public audiovisuel ? CheckNews s’assurera-t-il un jour – prenons un exemple au hasard – de l’équilibre politique de France Inter ? Ou fera-t-il comme si cet équilibre existait déjà, en n’abordant pas le sujet ?
De même qu’on nous présente comme très inquiétant l’appétit médiatique de Bolloré – mais qu’on nous parle de façon feutrée des empires pourtant tentaculaires, mêlant presse, édition, télécom et énergie de Xavier Niel (Le Monde, Télérama, Courrier international…), Daniel Kretinsky (Elle, Télé 7 Jours, Marianne,une participation dans le groupe Le Monde aux côtés de Niel...) ou Patrick Drahi, « sauveteur » de Libération par le passé (Libération, BFM TV, RMC…).
Checknews, une apparence de neutralité.
Samuel Martin, journaliste, pour Boulevard Voltaire.
Rappelons à Libé que si le magazine s’indigne du passage de Geoffroy Lejeune de Valeurs actuelles au Journal du dimanche, il avait trouvé tout à fait convenable le départ de son rédacteur en chef Nicolas Demorand à la matinale de France Inter, radio de service public censé être neutre politiquement !
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2 Réponses à “Ça a dû être une terrible semaine pour Libé !”
libe, un journal a vomir !
La gauche a imposé la pensée unique dans les medias et n’accepte pas une seule voix discordante, ou le moindre écart risque d’etre largement sanctionné, voire, fermée.
La gauche ce presente comme une democratie, mais c’est bien une dictature qui s’installe, et le futur qu’elle souhaite ne peut qu’etre la dictature totale, cela explique au passage toujours pour notre bien et sans notre consentement, les lois liberticides sous la pandemie.
Ce n’est qu’une preparation pour l’avenir, car ces gens là ce foutent du peuple et de son avenir, sinon, nous n’aurions pas le grand remplacement, par ex.