Panique chez les élites !
A l’approche des élections européennes, les élites françaises sont en panique avec une question terrible :
« la vague populiste qui a déferlé sur nombre
de pays européens va t-elle atteindre la France ? »
Emmanuel Macron, qui se croit encore roi de l’Europe malgré la succession de râteaux qu’il s’est pris récemment, a pris la tête de la lutte contre le populisme. Avec des mots d’une violence incroyable.
La lèpre nationaliste !
Jugez-en plutôt avec cette courte vidéo :
Emmanuel Macron n’hésite pas à évoquer les pires moments de notre histoire :
Emmanuel Macron se dit « frappé », dans un entretien à Ouest-France publié mercredi soir, par la ressemblance entre la situation actuelle en Europe et celle des années 1930, et appelle à « être lucide » et à « résister ». « Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres », indique le chef de l’Etat dans des propos tenus au premier quotidien français
Les années 30, le fascisme, et puis Hitler … Etc …
On se souvient aussi de ses attaques irresponsables, en visitent Slovaquie, contre les gouvernements hongrois et polonais : « Ce sont des esprits fous qui mentent à leur peuple ! »
Il y a pire que les déclarations de Macron. Avec l’argent des contribuables le gouvernement a fait réaliser un clip vidéo pour attaquer les populistes de tout poil :
Ce clip crée la polémique comme le note cet article de LCI.fr :
À sept mois des élections européennes, le gouvernement a lancé une campagne pour inciter les Français à aller voter. Mais un clip vidéo mis en ligne fait polémique, certains lui reprochant de prendre parti et de pointer l’attitude du camp des populistes, incarné par l’Italien Mateo Salvini et Viktor Orban.
Problème : le clip semble prendre parti et pointe l’attitude du camp des populistes. À l’image, peuvent notamment être aperçus le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, tous deux considérés comme les chantres du nationalisme sur le Vieux continent.
D’ailleurs, Matteo Salvini n’a pas tardé à réagir dans un tweet vengeur :
« Le gouvernement français publie, avec l’argent des contribuables, un clip officiel pour les Européennes en m’utilisant comme un épouvantail », a déclaré Matteo Salvini dimanche dans un tweet, en réaction à la vidéo. « Macron et ses amis doivent avoir très peur. En 2019, ils attendent un printemps des peuples qui va les balayer. » Le ton est donné.
En France aussi, le clip a fait réagir. Pour plusieurs députés, ce n’est pas la bonne méthode pour mobiliser les électeurs. « C’est une connerie. Vouloir encore une fois simplifier le discours de quelque chose qui est complexe, c’est prendre les Français pour des imbéciles », déplore Richard Ramos, député MoDem du Loiret. « Les Français ne sont pas des imbéciles », insite-t-il.
« C’est quand même assez choquant que le gouvernement français utilise l’image d’un autre représentant qui n’est pas de son parti », a pour sa part estimé Bénédicte Taurine, députée La France Insoumise de l’Ariège. Mais la majorité assume. « C’est bien de confronter les Français aux enjeux de leur vote », souligne ainsi Danièle Brulebois, députée LaREM du Jura. Depuis sa mise en ligne en fin de semaine dernière, la vidéo a été visionnée plus d’un million de fois.
Non, ça ne sert à rien de casser le thermomètre !
Car le thermomètre, c’est la victoire successive de ce qu’ils appellent les populistes qui ne fait que mesurer la fièvre qui s’est emparée de beaucoup de peuples européens :
- Le fièvre dû au rejet d’élites qui jouent désormais contre les peuples.
- La fièvre due aux conséquences déjà visibles d’une immigration incontrôlée.
- La fièvre des peuples que l’Europe est incapable de protéger contre la mondialisation.
- La fièvre des peuples qui voient le pouvoir leur échapper au profit d’une Europe qu’ils ne comprennent plus.
- La fièvre des peuples qui constatent que la justice ne se fait plus en France mais à la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Alors, au lieu de traiter la source du problème, cette fièvre qui passe toutes les frontières, on préfère stigmatiser les symptômes en attaquant les « populistes » arrivés pourtant démocratiquement au pouvoir.
Ces élites rêvent en douce que cette citation d’une oeuvre de Bertold Brecht se réalise enfin :
« Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »
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