Après mes deux précédents articles :
– Emmanuel Macron l’ignore, mais il a déjà perdu !
– Heureusement, il y a la « fachosphère ! »
dédiés aux sites de ré-information, je ne pouvais pas ne pas ajouter Causeur, l’hebdomadaire créé par Elisabeth Lévy, qui a également une place de choix dans ce que les bien-pensants appellent « la fachosphère. »
Je souhaite donc rendre hommage à Causeur en relayant un article plein d’ironie et d’humour qui nous détendra un peu, en ces temps de sinistrose :
Ne votez pas pour Mme Le Pen !
Causeur se joint à l’ensemble de la presse française et apporte sa modeste contribution à la quinzaine anti-fasciste.
Parfois, j’essaie d’imaginer ce qui pourrait arriver si Mme Le Pen était élue présidente.
D’abord, n’ayant pas grand monde autour d’elle, son gouvernement serait composé en partie d’incapables plus ou moins guignolesques. Un peu comme le sont ou le furent, par exemple, Mme Ndiaye, Mme Schiappa, M. Véran ou Mme Buzyn.
Il y aurait aussi quelques ralliés de la dernière heure, comme le fut M. Le Maire qui, quelques jours avant la victoire de M. Macron, expliquait que ledit M. Macron était « une coquille vide ».
Un entourage suspect
Et puis bien sûr, il y aurait des gens, vieux politiciens ou dirigeants de la société civile, qui traîneraient derrière eux des bouquets de casseroles. Un peu comme, par exemple, M. Bayrou, Mme de Sarnez ou M. Ferrand, le roi de l’acrobatie immobilière.
Peut-être même trouverait-on dans l’entourage de Mme Le Pen des personnages au passé et à la fonction troubles, des espèces d’hommes de main que l’Elysée protègerait contre vents et marées, allant pour cela jusqu’à demander à des hauts fonctionnaires de mentir et de se parjurer devant une commission sénatoriale. Comme qui dirait, des profils à la Benalla.
Ensuite, la gouvernance de Mme Le Pen serait évidemment marquée par la violence antidémocratique. On pourrait, par exemple, voir des manifestants se faire éborgner par les forces de l’ordre, sous les ordres d’un préfet de police hargneux qui considèrerait que les manifestants et lui « ne sont pas dans le même camp ». Peut-être même que, pour justifier ces violences, le ministre de l’Intérieur irait jusqu’à inventer une prétendue prise d’assaut d’un hôpital par les manifestants, pourquoi pas ?
Un programme antisocial
Cette gouvernance multiplierait évidemment les mesures antisociales. Par exemple, les APL pourraient être réduites, le RSA octroyé à condition de travailler bénévolement 15 ou 18 heures par semaine, et l’âge de la retraite reculé.
Dans le même temps, les impôts pesant sur les plus riches seraient réduits ou supprimés, ce qui permettrait à ces super-riches d’accroître leur fortune de plus de 80% en moins de deux ans, comme ce fut le cas pendant la pandémie de Covid-19.
Des décisions arbitraires et contradictoires sont à craindre
Il se pourrait aussi que, décidant seule ou en compagnie d’un petit cénacle mal identifié, elle multiplie les décisions arbitraires et contradictoires, imposant par décret un jour le port de quelque chose, le lendemain l’interdiction d’autre chose, sans que personne ne puisse en comprendre les tenants et les aboutissants. Dans cette même veine, elle pourrait carrément décider d’exclure de leur travail certains fonctionnaires trop rétifs, et de les faire molester et humilier par la police s’il leur prenait fantaisie de prétendre s’insurger.
Et n’oublions pas le mauvais goût de Mme Le Pen, qui l’amènerait à faire redécorer les plus belles salles de l’Elysée avec des meubles, des tapis et des tableaux dans le pire style de parvenu levantin. Ou qui lui ferait inviter dans notre palais national, pour la Fête de la Musique, des groupes bruyants et interlopes à peine dignes de se produire dans le cabaret « Chez Michou ». Sans compter qu’elle pourrait aussi – qui sait ? – se faire photographier avec de beaux corps basanés dans des poses exagérément suggestives.
Enfin, je ne vous parle même pas de la façon dont Mme Le Pen pourrait, se soumettant à la doxa libérale de l’UE, brader à vil prix quelques-uns des fleurons de l’industrie française, privatisant les profits tout en mutualisant les pertes pour le plus grand bénéfice de quelques entreprises privées rapidement reconnaissantes. Ou peut-être aussi que, soucieuse de remercier des vieux copains d’école qui l’auraient aidée à gagner l’élection, elle leur renverrait l’ascenseur en commandant à leurs cabinets de conseil des missions dont le prix serait aussi élevé que la finalité en serait floue ?
Oui, il pourrait bien arriver tout ça si Mme Le Pen était élue.
Il ne faut surtout pas voter pour Mme Le Pen.
Christian Romain pour Causeur.
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3 Réponses à “Causeur contribue à la quinzaine anti-fasciste !”
c’est tellement vrai que je vous mets ce lien
https://saucisson-pinard.blogspot.com/2022/04/10-raisons-de-voter-macreux.html
Sue le ton le l’humour, on peut aussi faire passer la peur aux indecis, une façon comme une autre de contrer un opposant.
Causeur; quel super article !!! MLP a bien répliqué quand elle lui a renvoyé à propos du fait qu’il ne voulait pas mettre un flic derrière chaque voilée qu’il en avait bien mis un derrière chaque « sans masque ». J’aurais aussi rajouté; « masques dont je vous rappelle au passage qu’ils étaient jugés inutiles quand on n’en avait pas et pas destinés au commun des mortels, pauvre idiot, qui ne savait même pas les mettre tellement c’était difficile, si on en croit votre inénarrable porte parole de cette grande époque ». Dommage sur ce coup elle a manqué de répartie.
Et au passage, ma fille gaucho par son père, mon ex, instit, après le débat m’a envoyé un SMS en me disant que MLP n’était pas extrême, qu’elle l’avait trouvée super, que franchement ceux qui la diabolisent sont tous des menteurs et j’en passe……Retournement complet de situation. La jeunesse se réveille. Du moins je l’espère.