On note, depuis quelques années, un activisme forcené des associations anti-racistes, dont la plupart sont largement politisées à gauche et pratiquent un anti-racisme à sens unique.
Une des cibles favorites de ces associations est l’islamophobie, néologisme introduit par l’islam politique pour interdire toute critique de l’islamisme mais aussi de l’islam.
La judiciarisation est devenue une arme très courante chez ses associations et notamment chez le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France).
Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce les pratiques de cette officine militante :
« Djihad judiciaire » du CCIF :
et si on sifflait la fin de la récréation ?
Le Collectif contre l’islamophobie en France, dénoncé à juste titre par de nombreuses personnalités comme étant une officine des Frères musulmans, mène ce que l’on pourrait appeler un véritable « djihad judiciaire » dans notre pays, multipliant les signalements et les procédures dans le but d’interdire toute critique de l’islam.
Ainsi, nombreux sont ceux qui ont dû répondre devant la Justice de la teneur de leurs propos jugés « islamophobes » par le CCIF ou qui sont actuellement sous le coup d’une procédure déclenchée par cette association loi 1901 qui rappelle régulièrement qu’elle possède, depuis 2011, un statut consultatif auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations unies pour se donner une bonne image.
Dans leur tableau de chasse figurent aussi bien un membre des Frères musulmans repenti (Mohamed Louizi) que des personnalités politiques de tous bords, des intellectuels ou des journalistes ayant pour point commun d’avoir posé un regard à la fois négatif et objectif sur l’islam, les islamistes ou le voile. On peut citer, notamment, l’historien Georges Bensoussan, la journaliste Natacha Polony, le polémiste Éric Zemmour ou, plus récemment, le militant LR Erik Tegnér ou le conseiller régional RN Julien Odoul, etc.
Ayant moi-même fait l’objet d’un signalement du CCIF pour avoir tenu, sur Twitter, les propos suivants : « Tous les musulmans ne sont pas (encore) des islamistes. Mais à ce rythme, c’est juste une question de temps », j’ai été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Privas, le 18 juin 2018, où le CCIF s’était constitué partie civile, et où Maître Gabriel Versini, qui assurait ma défense, a obtenu ma relaxe sur le fond.
Ne pouvant pas en rester là, et conscient de la capacité de nuisance du CCIF qui, sous les couleurs d’une association « respectable », milite sur le terrain judiciaire pour asseoir un islam politique, utilisant en quelque sorte nos lois pour mieux les faire reculer, j’ai décidé à mon tour d’ester en Justice et vous informe que le CCIF, de son vrai nom Association pour la défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France (ADDH – CCIF), devra répondre du délit de dénonciation calomnieuse devant le tribunal correctionnel de Pontoise à l’audience du 5 février 2020 à 13 h 30, où il comparaîtra sur citation directe.
Gageons que cette première sur le plan juridique inspirera d’autres personnes et fera en sorte que les parquets de France, dont il convient de rappeler que l’opportunité des poursuites leur appartient, sauront faire preuve d’un plus grand pragmatisme en voyant arriver des signalement à en-tête du CCIF sur leur bureau, et n’hésiteront plus à classer sans suite ce qui devrait l’être.
Sébastien Jallamion pour Boulevard Voltaire.
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