Ces associations qui dévoient la justice

Publié par le 5 Avr, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Ces associations qui dévoient la justice

Les tribunaux et notamment la 17 ème chambre du tribunal de Paris sont encombrés et même débordés par des actions en justice, en grande partie justifiées, intentées par des associations politisées et gavées d’argent public.

Éric Zemmour en sait quelque chose, lui qui est la cible constante d’associations soi-disant anti-racistes, mais qui pratiquent un anti-racisme à géométrie variable.

Ainsi, pour elles, le racisme anti-blanc n’existe pas !

Ces associations, financées par l’Etat, se retournent souvent contre lui pour entraver ses actions contre l’immigration clandestine.

L’État en est ainsi à la fois la première victime et le principal financier.

Voici un article du Club de Valeurs actuelles qui dénonce toutes ces associations qui dévoient la Justice en traquant tout ce qui dévie de la doxa progressiste dans l’espace public :

Ligue des droits de l’homme, Amnesty International, Cimade … La guérilla judiciaire des associations d’extrême gauche

Elles essaiment par dizaines. Cimade, Amnesty International, Observatoire international des prisons, Utopia 56, Droit au logement… squattent les tribunaux et imposent leur agenda à une institution judiciaire déjà surchargée.

Rassemblé·e·s par nos valeurs communes de solidarité, de fraternité et d’égalité, nous ne pouvons accepter de voir le gouvernement et le président de la République endosser une part conséquente du programme historique de l’extrême droite.

Pas moins de 45 associations ont cosigné ce communiqué, publié au lendemain du vote de la loi asile et immigration.
– Leur paravent ? Les droits de l’homme.
– Leur méthode ? La guérilla judiciaire.
– Leur idéologie ? La submersion migratoire.

Gavées d’argent public et de subventions en tout genre, elles sont des dizaines à graviter dans la sphère publique et à influer jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir judiciaire. Un an et demi. C’est le temps nécessaire au tribunal administratif pour rendre un jugement. Et ce n’est qu’une moyenne. La problématique est connue comme le loup blanc dans les couloirs des tribunaux et ce type de délai est sans arrêt brandi pour illustrer le manque criant de moyens de la justice. « Clochardisation, laxisme… », les épithètes foisonnent pour qualifier l’institution judiciaire. Un délai qui s’explique aussi par la nature des dossiers. Plus de 40 % des décisions administratives sont en lien avec le droit des étrangers, 50 % dans les cours administratives d’appel. Ces chiffres émanant du Conseil d’État datent de 2019 et sont « en constante croissance ». Un véritable marché à ciel ouvert dans lequel s’engouffrent organisations et avocats. Charles Prats, vice-président de l’Association professionnelle des magistrats (APM) soupire :

Les associations gauchistes ont neutralisé l’action des pouvoirs publics avec l’assentiment d’un certain nombre des juges administratifs.

Parasitisme professionnel

Mais quelles sont ces organisations ? Sur le “banc des accusés”, la cohorte des entités d’extrême gauche : Ligue des droits de l’homme, Amnesty International, Observatoire international des prisons (OIP), Cimade … La liste est interminable. Ensemble, ces associations militantes se livrent à une véritable guérilla contre l’État et le paralysent au nom du droit. Quitte à mettre sciemment la population en danger. On peut citer le cas de la Cimade, à l’origine acronyme de “Comité inter-mouvements auprès des évacués”. En effet, c’est notamment grâce à la mobilisation de cette association en 2014 que la famille de l’assassin islamiste présumé du professeur d’Arras, Dominique Bernard, a été sortie du centre de rétention administratif et a évité l’expulsion. À l’époque, la section de Rennes du Parti communiste avait salué :

la prompte mobilisation des associations qui a su faire reculer la préfecture d’Ille-et-Vilaine et libérer la famille Mogouchkov.

Neuf ans plus tard, Mohammed Mogouchkov assassinait son professeur de français.

À l’image de la série de ces innocents tués par des clandestins frappés d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) mais jamais expulsés, notre société serait-elle malade de ces organisations gauchistes ?

Il y a un déséquilibre de moyens profonds sur ces sujets,

estime le président de l’Institut pour la Justice, Pierre-Marie Sève.

Ces associations ont une grande force de frappe pour faire avancer leurs idées. Tandis que la droite, majoritaire dans l’opinion, ne bénéficie pas de telles infrastructures.

Le député LR des Alpes-Maritimes Éric Pauget n’en revient toujours pas. En commission des lois ce 25 octobre 2023, il avait pourtant sonné l’alarme : 

Alors que l’État consacre à peine 63 millions d’euros pour éloigner les étrangers en situation irrégulière et que seulement 7 % des OQTF sont exécutées, il choisit de verser 980 millions d’euros à des associations luttant contre ces expulsions.

En d’autres termes, l’État verse près d’un milliard d’euros aux associations qui utilisent visiblement une partie de ces fonds pour entraver … l’action de l’État. Un système absolument kafkaïen pour l’élu de droite qui avait « demandé au minimum une commission d’enquête visant à rétablir la transparence sur l’attribution de ces fonds », précise-t-il à Valeurs actuelles. Demande refusée !

Le Conseil d’État, bastion idéologique

Comment s’armer contre ces attaques idéologiques de l’extérieur lorsque ces derniers ont d’importants relais à l’intérieur ? Le cas de Thierry Tuot, président de la section de l’intérieur au Conseil d’État depuis le 6 mars 2023, est lui aussi hautement symbolique. En 2013, le haut fonctionnaire avait remis au Premier ministre Jean-Marc Ayrault un rapport qui avait défrayé la chronique. Parmi les différentes propositions :

renommer les rues en écho avec l’histoire des migrations, régulariser automatiquement tous les « immigrés clandestins qui sont en mesure de prouver qu’ils vivent en France depuis plus de cinq ans et naturaliser tous ceux qui auront suivi une scolarité complète en France.

Dans une autre section du rapport, personnellement rédigé par l’intéressé, est dénoncée :

la célébration du passé révolu d’une France chevrotante et confite dans des traditions imaginaires.

Et les décisions rendues par cette institution confirment le profil du magistrat : en février 2024, le Conseil d’État a annulé la partie du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile qui permet aux forces de l’ordre de prononcer des refus d’entrée aux étrangers arrivés de façon irrégulière « lors de vérifications effectuées à une frontière [intérieure] ». Comme un moyen de rappeler que quelle que soit la nocivité de ces associations, l’État en est à la fois la première victime et le principal financier. À ce stade, la France n’est plus mordue par celui qu’elle nourrit mais elle offre bel et bien son bras à manger.

Marc Eynaud pour Le Club de Valeurs actuelles.

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2 Réponses à “Ces associations qui dévoient la justice”

  1. A quoi servent d’habitudes les associations, siinon etre de goche, sectaire, defendre l’indefendable….

    Et aussi s’attaquer a des hommes politiques qui ne sont pas de leur bord,
    avec toute la felonie dont a fait preuve moulte fois la goche aidée par une pseudo justice principalement a goche,
    tous les elements sont present pour biaiser l’equilibre de la vraie justice qui souvent se transforme, par la goche, en n’importe quoi
    orienté comme d’habitude sur une severité, proche ou egale a de l’injustice envers uniquement les opposants a la goche.

    Tandis qu’envers la goche, le laxisme est tel qu’il frôle la trahison moulte fois vu, ou qui y ressemble.

  2. léger HS qui mériterait un développement, que je poste ici : Christian, il y a cet article prometteur, hélas réservé aux abonnés :
    « Michel Aubouin met en lumière dans une note la grande proportion de population étrangère qui occupe les logements sociaux en France. Les HLM ne rempliraient plus leur promesse originelle envers les plus démunis. » en gros les HLM étaient au départ, une solution transitoire vers l’accession à la propriété des plus démunis. Il n’étaient pas prévus pour être occupés à vie par une même famille …
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/rente-a-vie-immigration-de-masse-le-diagnostic-choc-d-un-ancien-prefet-sur-la-crise-du-logement-social-20240405

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