Il est navrant de constater que, depuis plusieurs années, la Science est galvaudée et que des organismes plus ou moins officiels s’en réclament sans respecter cette rigueur et cette indépendance qui devrait caractériser la Science.
Durant la crise du Covid, on a pu voir à quel point la Science était, soit totalement absente des décisions, soit manipulée pour tenter de justifier des décisions politiques souvent gouvernées strictement par l’idéologie.
Même l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est complètement décrédibilisée en se soumettant au lobby des grands laboratoires pharmaceutiques qui la financent.
On pourrait citer également le GIEC dont les conclusions sur l’évolution du climat diffèrent sensiblement, selon les experts, du contenu de ses rapports. Ses conclusions sont considérablement plus pessimistes que les données détaillées de ses rapports.
Pour coller sans doute à la doxa écologique dominante
qui veut précipiter le monde dans la décroissance.
Dans le domaine de l’économie et de la sociologie, l’IREF s’est penché sur le dernier rapport de l’Oxfam sur les riches.
L’antenne française de l’Oxfam se présente sur son site internet comme :
un mouvement citoyen au service de la lutte contre les inégalités et la pauvreté.
La bannière d’accueil de leur site donne immédiatement la couleur politique de l’Oxfam :
Une attaque frontale du capitalisme.
Voici l’article de l’IREF :
Oxfam raconte encore et toujours n’importe quoi,
sur les riches mais aussi sur les pauvres
A chaque publication, les rapports d’Oxfam sur les riches sont repris aveuglément par la plupart des médias. Pourtant, quelques minutes suffisent pour vérifier ne serait-ce que quelques assertions et s’apercevoir que … c’est n’importe quoi. Le dernier rapport ne déroge pas au style habituel de l’organisme : il contient des analyses pour le moins curieuses et donne des chiffres impressionnants : en 2024 dans le monde, la fortune des milliardaires aurait augmenté de 2000 milliards de dollars, un rythme trois fois plus rapide qu’en 2023, et leur nombre aurait grossi de 204 petits nouveaux, soit près de quatre par semaine.
Et alors ? Si c’est vrai, ne s’agit-il pas d’une bonne nouvelle ?
Toujours selon Oxfam, en 2023, les 1 % les plus riches du Nord ont ponctionné 30 millions de dollars par heure aux pays du Sud. Comment ?
Par l’intermédiaire d’un système financier largement plus favorable aux pays riches du Nord.
On n’en saura pas plus et c’est vraiment, vraiment très gros. Qui est devenu pauvre à cause de l’enrichissement d’Elon Musk ou de Bernard Arnault ? On aimerait avoir des exemples. On n’en trouve pas et pour cause, car l’inverse est beaucoup plus évident : ces milliardaires ont créé des millions d’emplois, permettant à des millions de gens de mieux vivre, voire de ne pas tomber dans la pauvreté. Selon les calculs d’Oxfam, 36 % des richesses des milliardaires proviennent d’héritages. Ce qui veut dire que, même pour Oxfam, 64 % des milliardaires sont des entrepreneurs. En réalité, le chiffre dépasse les 70 %.
Le plus gros mensonge dans ce rapport concerne la pauvreté. D’après les auteurs :
dans le même temps, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté n’a pratiquement pas diminué depuis 1990.
C’est archi faux ! Le taux de pauvreté dans le monde a été divisé par 4 depuis 1990 (voir graphique plus bas) et la chute du communisme et de l’URSS. En moyenne, le nombre de personnes vivant sous les seuils de pauvreté a diminué de 47 millions chaque année, entre 1990 et 2023, soit 130 000 par jour. Pas besoin d’être un grand chercheur pour savoir qu’il existe encore des poches importantes de pauvreté en Afrique mais que des centaines de millions de personnes en sont par exemple sorties en Asie. Grâce au capitalisme et au commerce international.
En réalité, contrairement à ce que soutient Oxfam, l’augmentation du nombre de milliardaires coïncide avec la baisse de la pauvreté dans le monde.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Nicolas Lecaussin pour l’IREF.
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