La civilisation occidentale dont nous devrions tous être légitimement fiers – contrairement aux progressistes qui la conchient régulièrement – a mis plus de deux millénaires à se construire.
Faire commencer la civilisation le 14 juillet 1789, comme la gauche le prétend souvent, prouve leur aveuglement idéologique et leur méconnaissance de l’Histoire.
Comme l’avait clamé Napoléon :
« De Clovis jusqu’au Comité de salut public, je me sens solidaire de tout ! »
La gauche progressiste a également oublié ces mots de Jean Jaurès :
« Je veux dire à tous les Français que nous sommes les héritiers d’une seule et même histoire dont nous avons toutes les raisons d’être fiers. Si on aime la France, on doit assumer son histoire et celle de tous les Français qui ont fait de la France une grande nation. »
Les progressistes ne font-ils pas preuve d’une ignorance crasse de l’Histoire et d’une d’une arrogance infinie quand ils prétendent « déconstruire » en quelques années, deux mille ans de civilisation patiemment construite par nos ancêtres.
Ils devraient prendre exemple sur le mouvement des Lumières qui avait fait réellement « progresser » la civilisation judéo-chrétienne en l’émancipant du joug de la religion mais en gardant tous les précieux acquis précédents.
La « French theory » développée par des penseurs français nous revient aujourd’hui, tel un boomerang, après avoir été digérée, revisitée et déformée par les campus américains.
La « déconstruction » généralisée prônée par les progressistes d’aujourd’hui est un danger mortel pour l’Occident. Nous devons tous nous mobiliser – droite et gauche républicaine confondues – pour « déconstruire » la « déconstruction » !
Voici une excellente tribune de François Gensac paru dans la Lettre patriote :
L’éternelle déconstruction
Les énormités prononcées par Sandrine Rousseau, Alice Coffin et encore d’autres personnages de ce gabarit, deviennent de plus en plus fréquentes.
S’il n’y a pas de question à se poser sur la pertinence de ces propos, il reste intéressant de comprendre d’où provient cette idéologie aussi absurde que dangereuse.
L’un des coupables, et d’ailleurs le plus évident, est Mai 68. Si ce seul événement n’a pas renversé l’ancienne société d’un jour à l’autre, il a marqué un tournant majeur dans la pensée philosophique. Avec l’apparition de “penseurs” comme Michel Foucault, Jacques Derrida et Pierre Bourdieu, tout doit être déconstruit. Rien n’y échappe : la famille, la religion, le mariage, l’éducation et ainsi de suite.
Cette pensée déconstructionniste va connaître un succès retentissant à partir des années 70, notamment outre-Atlantique où la « french theory » va devenir un canon dans les universités américaines.
Toutes les structures sociales établies sont jugées, disséquées, découpées et disloquées. C’est l’avènement du postmodernisme : tout n’est que construction sociale, tout est relatif… et donc tout est permis.
Si bien que la fameuse révolution sexuelle de mai 68 débouche plusieurs années plus tard en 1977 sur une fameuse pétition prônant la dépénalisation de la pédophilie. On y retrouve parmi les signataires les noms de Michel Foucault, Simone de Beauvoir, Patrice Chéreau, Louis Aragon, Bernard Kouchner, André Glucksmann, François Châtelet, Philippe Sollers, Roland Barthes, Jean-Paul Sartre, Jack Lang, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Françoise Dolto, Alain Robbe-Grillet, Félix Guatari, Daniel Guérin, et ainsi de suite. On constate donc qu’il s’agit d’une maladie assez classique à gauche.
À cette génération de premiers déconstructionnistes en a succédé une autre, qui, en manque de valeurs saines à démolir commence même à s’attaquer à des évidences biologiques.
La théorie du genre en est l’exemple le plus fameux : le sexe de la naissance se dissocie du genre, qui lui-même est une construction sociale issue d’une société patriarcale oppressante. Pouvoir choisir son propre genre n’est toujours pas suffisant, il faut aujourd’hui être non-binaire, ni homme ni femme.
Le progressisme est aujourd’hui en crise : n’ayant presque plus de valeurs à déconstruire, il a pris des tournures plus identitaires pour se donner de nouvelles raisons d’être. Peu à peu, ceux qui prêchaient la déconstruction de tout et n’importe quoi se sont adonnés à une nouvelle forme d’orthodoxie dont le triptyque est le suivant : Patriarcat, Racisme systémique et Islamophobie.
L’Antéchrist est lui aussi désigné dans cette nouvelle religion : l’homme blanc hétérosexuel, et dans les pires des cas, de droite et catholique.
Si grande est la menace posée par ce dernier que la nouvelle gauche se montre très complaisante avec l’islam radical, voyant dans celui-ci le moyen de détruire ce qu’il reste de France en France. Tout comme Staline s’alliant à Hitler en croyant ainsi affaiblir le capitalisme, la gauche progressiste s’est alliée avec son opposé. L’islamogauchisme est en quelque sorte le pacte germano-soviétique de notre ère.
Voilà de quoi sont issus les divers écolo-islamo-gauchistes qui pullulent aujourd’hui en France.
Espérons que le réel reviendra donner des claques à ces doux rêveurs progressistes qui en sont complètement déconnectés.
François Gensac pour la Lettre patriote.
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2 Réponses à “C’est la « déconstruction » qu’il faut « déconstruire » !”
La déconstruction qui est en réalité une démolition, basée sur le fameux négationnisme totalitaire « Faire table rase du passé » du gauchisme.
Les fêles s’appui sur les reactions des tres jeunes, pour qu’ils appelle aux changement les plus radicaux.
Une tactique que connaissent tres bien les communistes, qui s’appui uniquement sur les tres jeunes pour demolir et reconstruire selon le souhait des gochistes qui planifient le chaos en uitilisant des ecervelés.
C’est pourquoi, l’occident a fait de l’enfant un individu roi, superieur aux adultes, ( chez les fous), depuis des années, une preparation en sous main fait par les ordures qui matraquent cela comme une verité.
En chine, mao s’appuyait sur les jeunes cretins de 15 ans ou moins, lobotomisés par le parti, pour lancer de nouvelle deconstruction/reconstruction.
C’est ce qui se passe en occident a un degre pour le moment moins severe que chez les chinois ou autres pays communiste.
Si certains ont la nostalgie du communisme, qu’ils sachent, ( et c’est vrai ), qu’ils n’ont le droit de faire l’amour que 2 minutes par mois, 5 minutes par mois en russie communiste.
Livre d’Helene Carrere Dencausse…
Avec le communisme, tout est controlé, pour rendre les gens a moitié debiles.
Attention avec le progressisme qui ira tres loin dans sa debilité.