En cette journée de la Femme je ne me risquerai pas à écrire le moindre article sur ce sujet.
Car je ne suis qu’un misérable homme, coupable de tous les maux, considéré par les néo-féministes comme un harceleur patenté, doublé d’un violeur potentiel !
La parole est aux femmes !
Je me contenterai donc de relayer un excellent édito d’une journaliste de talent, assurément haïe par les néo-féministes. J’ai nommé Gabrielle Cluzel, Directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire :
8 mars : mais qui peut encore dire ce qu’est une femme ?
Dans mon Leclerc, après la semaine du cochon et avant celle du jardinage, il y a la Journée de la femme. Depuis quelques jours, un présentoir fait la promo du 8 mars. Attention, le chef de rayon, prudent, a choisi ses produits : pas de robot ménager, de produit de beauté ni de puériculture. Rien que des bouquins d’Olympe de Gouges, d’Annie Ernaux et de Simone de Beauvoir. Les femmes ne font plus la cuisine, se désintéressent du soin de leur corps et n’ont que faire des enfants que, d’ailleurs, elles n’ont pas. Les femmes, c’est bien connu, ne sont plus que purs esprits éthérés.
Existent-elles encore, du reste ? On peut légitimement se le demander. C’est sa journée, mais qui est-elle ? Comment définir une femme ? Par des caractéristiques biologiques, son appareil reproductif ? Vous filez du mauvais coton, mes chéris. Il va vous arriver les mêmes bricoles qu’à l’auteur de Harry Potter ! Affirmer que seules les femmes ont leurs règles est crypto-fasciste. Par la maternité ? Quelle horreur. Réduire la femme à son statut de mère, c’est revenir aux heures les plus sombres de notre Histoire et ça s’appelle du néo-pétainisme. Et, d’ailleurs, le mot enceint existe désormais au masculin, n’est-ce pas ?
Quittons donc le registre physique. Peut-on trouver aux femmes une communauté de caractères, peut-être pas propres à toutes mais au moins à la plupart, qui pourrait les décrire : un supplément d’altruisme, de subtilité, de scrupule, de miséricorde, d’empathie, moins de tendance à la colère, moins d’appétence pour la guerre ? Un feu d’artifice de qualités. Mais égrainer ces clichés, c’est faire preuve de paternalisme bienveillant. Arrêtez de dire que les femmes donnent la vie et les hommes la mort, c’est du sexisme antédiluvien. Les femmes n’aiment rien tant que se battre, voyez vous, en tout cas sur Netflix : dans la récente série Cœurs noirs mettant en scène les forces spéciales, tout sonne vrai, sauf l’improbable nombre de snipeuses à chignon et de soldates coupées au carré… Idéologie, quand tu nous tiens.
Ne parlez plus, non plus, de « beau sexe » – elles revendiquent le droit d’être moche – ni de sexe faible, ce serait condescendant : c’est, du reste, pour cela qu’à présent, on ouvre leurs compétitions sportives aux transgenres. Qu’elles se débrouillent et ne viennent pas chouiner.
Ce qui ne peut plus être défini existe-t-il encore ? Instituée en 1977, la Journée de la femmes’était donné pour objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Quarante-six ans plus tard, la femme a disparu, dépecée, dépouillée de tout ce qui la distinguait. Est-il bien utile de fêter le 8 mars ?
Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.
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3 Réponses à “C’est la Journée de la Femme … Mais de quelle Femme ?”
Une bande de debile !
Excusez moi, mais quand je vois une photomontage d’homme enceint ou qui donne la mamelle à un nourrisson.. comment dire ?.. je sors mon révolver !
Comment detruire une societé qui c’est bati normalement depuis des millenaires, avec une ideologie qui veut tout remettre en cause et s’imposer de force par la dictature de la pensée.
Les fous sont aux commandes.