C’est dans leur ADN !
Pour les progressistes, toute évolution est un progrès !
Ils considèrent, ainsi, que toute avancée de la science dans le domaine biologique doit être traduite en loi dans une avancée sociétale immédiate.
Ils ne connaissent pas cette maxime de Rabelais :
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
Cette idéologie est encore aggravée par la négligence de l’intérêt général au profit de l’intérêt des individus qui a débouché, grâce à une justice acquise à leur cause, sur la dictature des minorités.
C’est ainsi que les progressistes s’autorisent :
- à priver d’une mère des enfants grâce à l’adoption incluse dans le mariage gay,
- à les priver d’un père avec la PMA pour toutes,
- bientôt à marchandiser le corps des femmes avec la GPA,
- à pousser, de façon irresponsable, des enfants à changer de sexe.
J’aborde ce sujet après la lecture d’un article paru dans Slate et intitulé :
« C’était mieux avant » : non, et une étude le prouve !
Il fut un temps où j’appréciais Slate mais ils ont opéré un net virage vers le progressisme le plus avancé. Dans cet article, se référant à des « études », il tente de démontrer que le sentiment très répandu que notre monde se dégrade sur le plan moral est totalement faux.
C’est d’ailleurs la différence fondamentale entre les conservateurs et les progressistes.
Les premiers pensent qu’il faut garder de notre passé, de notre histoire, les valeurs profondes tout en évoluant pour en corriger les imperfections.
Les seconds méprisent le passé et pratiquent une morale évolutive à géométrie variable.
Avec leur folle course aux avancées sociétales, la morale qui consistait à protéger les enfants en leur offrant un entourage équilibré avec la double présence de la masculinité et de la féminité, est déclarée obsolète et ringarde, au profit d’une morale donnant tous les droits aux envies (aux caprices ?) des adultes.
Tout l’article de Slate tend à démontrer que contrairement au sentiment général, la moralité ne se dégrade pas depuis quelques décennies.
Les chercheurs cités par Slate mettent en avant des biais cognitifs qui nous feraient croire que tout se dégrade … alors que pas du tout !
Extraits :
Des mécanismes de pensée nous font idéaliser le passé à cause de deux biais :
- Nous prêtons davantage attention aux informations négatives qu’aux positives autour de nous,
- Nous nous souvenons mieux des événements positifs que des négatifs dans notre passé.
Evidemment, ces chercheurs pointent des biais propres aux conservateurs :
L’impression d’un déclin moral est aussi largement répandue. Il s’y ajoute des motivations sociales ou politiques. C’est notamment le cas au sein de la droite conservatrice ou de l’extrême droite, qui entretiennent souvent l’argument d’un passé plus heureux. Dans leur article, les deux chercheurs américains font ce constat en citant le célèbre slogan de Donald Trump « Make America Great Again ».
Ils terminent en donnant une leçon pour raisonner correctement :
Pour ne pas se faire avoir par ces biais de pensée, il faut « déjà, en être conscient ce qui permet en partie de les déjouer ».
En réponse à une personne qui prétend que l’époque actuelle n’est que décadence, il estime que la meilleure solution est de la renseigner sur l’existence des biais cognitifs, pour qu’elle puisse elle-même se rendre compte de son erreur. « Dire à la personne qu’elle se trompe est souvent contreproductif, la personne se vexe et se braque. »
« Biais cognitifs toi même ! »
Moi, j’en vois des biais cognitifs énormes chez les progressistes !
Croire que le passé est par définition mauvais et qu’il convient de repartir d’une feuille blanche pour recréer un avenir neuf est un biais dévastateur !
C’est nier tout le parcours et toute l’évolution de la civilisation occidentale qui a su parfois se remettre en question – par exemple avec les Lumières – et progresser tout en s’appuyant sur l’expérience acquise dans le passé.
Le mandat de Macron aura été un exemple édifiant des dégâts causés par l’idéologie progressiste car c’est la première fois qu’un président en était un adepte convaincu.
Je prendrai juste deux exemples illustrant ces dégâts :
1 – D’abord, la crise du Covid-19 e
La gestion catastrophique de la pandémie par les nations occidentales illustre parfaitement les conséquences indirectes du progressisme.
Le monde a connu de nombreuses pandémies et les systèmes sanitaires avaient acquis, au fil du temps, une énorme expérience notamment après l’épidémie H1N1.
Des plans sanitaires avaient été préparés et mis à jour régulièrement pour se préparer à de prochaines pandémies.
Pour le Covid-19, ces plans ont tout simplement été mis à la corbeille, et une folie s’est emparée des autorités sanitaires et politiques, sous l’emprise aussi de l’industrie pharmaceutique.
Des principes de base de lutte contre les épidémies, validés depuis des décennies, voire depuis des siècles ont été bafoués comme par exemple :
- On ne confine JAMAIS des gens non contaminés avec des malades,
- On ne vaccine JAMAIS contre un virus qui circule encore au risque de créer des variants plus dangereux,
- On ne vaccine JAMAIS massivement une population avec un vaccin expérimental dont le rapport bénéfice/risque n’est pas démontré.
- On n’interdit JAMAIS aux médecins de soigner les malades avec des médicaments connus et sans danger.
Ce fut une faillite totale dont le progressisme est en partie responsable.
2 – la destruction du paysage politique français par Emmanuel Macron.
Au final, Macron aura tué un système politique, certes imparfait, avec deux forces, une droite et une gauche, capables de gouverner avec des alternances apaisées. Il l’aura remplacé par un système composé de trois blocs extrêmes : une extrême droite, une extrême gauche et un sorte d’extrême centre regroupant des intérêts hétérogènes.
Macron a été incapable d’avoir une majorité pour son second mandat et on peut imaginer, un second tour de la présidentielle de 2027 proprement catastrophique pour la démocratie, opposant Jean-Luc Mélenchon à Marie Le Pen.
C’est ce que retiendra l’histoire des deux mandats macroniens !
En conclusion
Je laisse à mes lecteurs le soin de savoir si c’était mieux avant ou pas …
Par exemple dans les domaines suivants :
- L’insécurité grandissante de nos rues,
- L’écroulement de notre école,
- La tiers-mondisation de notre système de santé,
- Les atteintes incessantes contre la liberté d’expression,
- La perte d’identité du peuple français,
- Etc … etc …
Je laisse les progressistes se glorifier de leurs avancées :
- Mariage gay,
- PMA,
- Bientôt GPA et euthanasie,
- Promotion du transgenrisme,
- Les drag Queens dans nos écoles,
- Créolisation de la France,
- Etc … etc …
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2 Réponses à “« C’était mieux avant ! » : cette évidence
que les progressistes refusent d’admettre !”
Ce n’est pas une question de Biais cognitif ou autres, c’est la reelle volonté de detruire et aussi de tout inverser et demolir la morale, on le voit que trop bien.
C’est ce qui explique les ideologies mortiferes, c’est un suicide de la civilisation qu’ils preparent.
La goche et les pseudo progressistes ne sont que des biais pour deformer la realité que les gens normaux ont su garder en eux.
La goche, les ordures les plus pourris du monde, demontre une fois de plus leur manipulation au service d’eux meme seulement et de leurs vices.