Saluons Denis Olivennes, une des rares personnalités de gauche à avoir été choquée par l’audition stalinienne de quelques journalistes de CNews par des députés de la France Insoumise agressifs et sectaires.
Le silence des journalistes des autres médias est terrifiant !
Ne devrait-on pas attendre de la profession des journalistes, censés incarner la liberté d’expression, une levée de boucliers devant ce spectacle d’un autre siècle ?
Pourtant, ces mêmes journalistes, regroupés en sociétés de journalistes, furent prompts à pétitionner contre la présence d’Eric Zemmour dans les colonnes du Figaro ou à l’antenne de RTL, ou bien encore contre la nomination de Geoffroy Lejeune au poste de rédacteur en chef du JDD !
Pour la gauche la liberté d’expression ne vaut
que pour l’expression des idées … de gauche !
Dans cet article de Boulevard Voltaire, Clémence de Longraye dénonce l’acharnement des médias de gauche contre CNews :
Quel média de gauche n’a-t-il pas encore tapé sur CNews ?
Réactionnaires, xénophobes, catholiques conservateurs …
Dans le dossier que le magazine L’Obs consacre, cette semaine, aux médias du groupe Bolloré (CNews, C8, Le Journal du dimanche, Paris Match, Europe 1), les qualificatifs outranciers ne manquent pas. Sans grande originalité, à l’heure où il est de bon ton de taper sur CNews, Hanouna et Bolloré, l’hebdomadaire propose donc une analyse à charge contre le groupe de presse. Au programme : caricatures et insinuations.
Reductio ad hitlerum
Dès la couverture, le ton est donné. Le titre, tout d’abord – « Réac Info » -, ne laisse que peu de doutes quant au parti pris assumé des journalistes. L’illustration, ensuite, peut paraître équivoque. Sur fond rouge, les visages des principaux animateurs (Pascal Praud, Laurence Ferrari, Sonia Mabrouk, Cyril Hanouna) et chroniqueurs (Charlotte d’Ornellas, Geoffroy Lejeune) sont disposés de telle manière qu’un œil averti pourrait y déceler une référence aux heures sombres de l’Allemagne. De là à penser que la rédaction de L’Obs a choisi de faire délibérément référence au nazisme, il n’y a qu’un pas …
Mais plus que la forme, le contenu du dossier sonne comme un réquisitoire. Dès l’éditorial d’introduction de Sylvain Courage, les médias de la sphère Bolloré sont accusés de
véhiculer un message réactionnaire qui ouvre la voie à la droite de la droite. Purge des rédactions, fake news, croisade …
Vincent Bolloré devient, sous la plume des journalistes de L’Obs, un dirigeant totalitaire qui œuvrerait à l’avènement de la droite (ou plutôt de l’« extrême droite », pour reprendre le lexique du magazine) au pouvoir. Son crime originel ? Avoir osé « honorer le saint du jour » en première page du quotidien Direct Matin. Faut-il rappeler à la rédaction de L’Obs que TF1, chaîne que l’on peut difficilement accuser de faire le jeu de l’extrême droite ou de mener une croisade ultraconservatrice, annonce également le saint du lendemain à la fin de ses bulletins météo ?
Croisade des médias de gauche
Pour appuyer ses accusations et enfoncer définitivement le clou, L’Obs finit son dossier en donnant la parole à l’historien Alexis Levrier. Avec cet entretien, la reductio ad hitlerum subliminale de la couverture devient tout de suite beaucoup moins subtile.
L’historien, sans contradiction, amalgame ainsi les médias de la sphère Bolloré avec les journalistes nationalistes français de l’entre-deux-guerres.
S’il concède qu’on ne peut accuser CNewsd’antisémitisme, il ne semble pas avoir de difficultés, en revanche, à accuser la chaîne de flirter avec la xénophobie et le racisme. Pour lui, la « filiation [est] évidente » entre la frange antisémite de la presse française des années 1930 et les rédactions de CNews, Europe 1 et du JDD. Et sans la moindre gêne, Alexis Levrier poursuit sa comparaison nauséabonde. Pascal Praud est ainsi associé à Louis Darquier de Pellepoix, négationniste, connu pour son engagement antisémite et sa collaboration avec l’Allemagne nazie. Ils n’ont honte de rien….
L’Obs n’est pas le premier – et sûrement pas le dernier – à taper sur CNews, C8 et Europe 1. Il y a une semaine seulement, c’était ainsi Télérama qui consacrait sa une, intitulée « Le Grand Remplacement de l’info », au canal 16 de la TNT. Au milieu de ces pages, une caricature réduisait à nouveau Pascal Praud, Laurence Ferrari et Geoffroy Lejeune à des petits soldats nazis.
Oh une reductio ad hitlerum, il y avait tellement longtemps. Quelle originalité, quelle créativité @Telerama https://t.co/i6ifNz8eT2
— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel) February 22, 2024
Il n’y a, par ailleurs, quasiment pas une semaine sans que Libération, qui avait en 2021 titré «Le spectre de la bande FN » pour parler d’Europe 1 et CNews, insinuant donc que les journalistes de la station de radio et ceux de la chaîne d’information en continu menaient un combat politique, ne s’attaque à CNews. Régulièrement, le quotidien dénonce « l’absence de journalisme » sur les plateaux de la chaîne et « les bobards » du média. Le Monde ou encore Mediapart – dont on se rappelle le documentaire à charge contre Bolloré en 2022 – surfent également sur la tendance du « CNews bashing ». Derrière ces attaques répétées et caricaturales se cache, en réalité, un vrai sentiment de gêne : CNews et son succès dérangent. Ces médias bien-pensants qui avaient jusque-là la mainmise sur l’opinion découvrent la concurrence et le pluralisme, et cela ne semble pas du tout les satisfaire. Mais toutes ces critiques ne semblent pas ébranler les journalistes des médias Bolloré. Comme le confie, cette semaine, la présentatrice Christine Kelly dans les pages de VSD, « plus on nous tape dessus, plus les audiences s’envolent ».
Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.
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Une réponse à “CNews, le meilleur ennemi des médias !”
C’est ça la goche, hitleriser, extremiser ceux qui ne pensent pas commme eux…
A partt ça la goche est pluraliste et accepte tous les debats, pourvu qu’ils soient de goche…
La goche c’est la parti le plus sectaire, le plus manipulateur.
Cnews respecte le cahier des charges et le pluralisme,beaucoup de merdias devraient s’aligner derriere Cnews.