Comment ai-je pu, à ce point, devenir « complotiste » ?

Entendons-nous bien ! J’utilise le mot « complotiste » entre guillemets, en constatant que la gauche progressiste traite désormais de complotistes tout ceux qui ne font que s’écarter ou douter de leur pensée dominante.

Rien ne me destinait à être qualifié un jour de « complotiste », ni dans mes origines familiales, avec des grands pères ouvriers, un père gaulliste, ni dans mes premières opinions politiques longtemps situées au centre-droit.

Il y a quatre sujets majeurs qui me voient m’opposer frontalement à la doxa du camp du bien :

• La politique immigrationniste,
• La gestion de la crise du covid,
• La cause du réchauffement climatique,
• La position sur la guerre en Ukraine.

A cause du refus des politiques – Socialistes et Républicains confondus – de traiter sérieusement le problème existentiel de l’immigration, j’ai dû quitter le centre doit pour la droite patriote, avec l’adhésion à Reconquête, le parti créé par Éric Zemmour, allant même jusqu’à voter « utile » pour le Rassemblement national.

Un vote que je n’aurais jamais pu imaginer il y a seulement dix ans !

Je ne reviens pas sur mon opposition totale à la politique liberticide et infondée scientifiquement qu’a menée Macron lors de la crise du covid. J’ai consacré de nombreux articles à l’inefficacité des vaccins ARN et surtout à leur extrême dangerosité.

C’est la même chose pour le réchauffement climatique. Après avoir lu et publié de très nombreux articles sur le sujet, je conteste qu’il soit dû aux seules activités humaines via la production de CO2.

Le dernier point est sûrement le plus délicat avec cette guerre en Ukraine dont le pouvoir et les médias attribuent l’entière responsabilité à Vladimir Poutine. Je vois dans mon entourage que cette propagande unanime des médias est très efficace et qu’il est difficile de défendre une responsabilité partagée entre l’OTAN et la Russie.

J’ai consacré très peu d’articles à ce sujet mais aujourd’hui, je relaye un récent discours de Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie,  à l’ONU.

Bien sûr, ce discours défend d’abord les intérêts russes mais il est solidement argumenté et de plus attire l’attention des Européens sur les dangers qu’ils courent en suivant aveuglément la politique d’extension menée par les Etats-Unis et leur bras armé, l’OTAN.

Ce discours a été repris par le site web business bourse.com qui le présente ainsi :

Dans cette vidéo, nous plongeons dans les critiques de Sergueï Lavrov sur le rôle des États-Unis et de leurs alliés dans la configuration actuelle des affaires internationales. Lavrov dénonce l’usage de la notion d’ »ordre basé sur des règles » pour légitimer des démarches unilatérales et met en garde contre les risques liés à l’expansion continue de l’OTAN. Nous explorons ses analyses sur les tensions géopolitiques actuelles et les défis croissants pour la stabilité mondiale.

Voici ce discours qui mérite vraiment d’être écouté et analysé :