Pour ridiculiser les souverainistes, les européistes convaincus trépignent sur place en scandant :
« L’union fait la force ! »
Ce à quoi, Eric Zemmour leur rétorque que l’union en groupe fait effectivement la force mais sous réserve que les membres du groupe soient d’accord entre eux.
Mais en Europe, les sujets de divergence (politique étrangère, immigration, identité, fiscalité, principes budgétaires, etc …) sont plus nombreux que ceux qui unissent les Européens.
« C’est dans les difficultés qu’on peut compter ses amis ! »
Autre maxime qui s’applique parfaitement à l’Europe ! Que ce soit pour combattre les dangers qui menacent l’Europe : lutte contre les vagues migratoires ou mesures contre la propagation du coronavirus, il n’y a plus d’Europe et seules les Nations agissent en ordre dispersé et pire dans aucune solidarité les unes vis-à-vis des autres !
Dans les deux cas, la Grèce et l’Italie doivent se sentit bien seules.
Le coronavirus a d’ores et déjà plus fait contre la mondialisation et le progressisme béat que tous les conservateurs qui se battent, depuis des décennies, pour défendre leur culture, leur identité et leurs valeurs foulées au pied par la globalisation économique et le progressisme sociétal débridé.
Nicolas Bouzou est un économiste libéral et un européisme convaincu. Ses propos, très sévères vis-à-vis de l’Union européenne, auront donc plus de portée que d’autres :
Fin de #bruxelles @nbouzou C’est une preuve de son inefficacité https://t.co/SuyR3KONUi
— Lisa HK (@elisahk92) March 13, 2020
Et oui, monsieur Bouzou, Eric Zemmour vous le répète sans cesse : il n’y a pas de vraie Europe parce qu’il n’y a pas de peuple européen. A la moindre difficulté, les Nations reprennent la main, retournent sous leur Teepee, puis mettent les chariots en rond pour se défendre …
A lire en complément : Grèce, Italie : quelle solidarité européenne ?
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