Malgré une presse en grande partie aux ordres du pouvoir, on sent monter dans le pays une sourde colère contre la gestion macronienne de la pandémie.
D’ailleurs, Emmanuel Macron en a pris conscience en refusant de suivre les recommandations alarmistes du Conseil scientifique qui plaidait pour un nouveau confinement ou un confinement des personnes fragiles.
Il faut dire qu’Emmanuel Macron n’a que peu d’intérêt à confiner une catégorie qui vote beaucoup … et qui vote massivement pour lui !
Quoi qu’il en soit, de plus en plus de voix s’élèvent contre ces mesures de privatisation de nos libertés qui n’en finissent pas, avec le sentiment que par ailleurs Olivier Véran bloque toutes les solutions qui pourraient soigner les malades …
J’en veux pour preuve le dernier billet très véhément de Maxime Tandonnet qu’on a connu beaucoup plus mesuré dans ses écrits :
Cette évolution globale paraît naturelle et non liée à des mesures spécifiques puisqu’elle touche tout le monde y compris, sinon plus, les Etats qui ont fait le choix de respecter les libertés publiques (Suède, US etc.)
Les innombrables prophètes de malheur experts, épidémiologistes, infectiologues, urgentistes et autres ministres et politiciens de toutes sortes qui jubilaient avant-hier en nous annonçant à grands cris un déchaînement de l’apocalypse au début de l’année en sont pour leur frais.
En France nous avons vécu le grand-Guignol du débat confinement/non confinement et sa mise en scène médiatisée. En janvier, la plupart des responsables politiques nationaux, de l’extrême gauche à l’extrême droite, se sont ridiculisés en réclamant plus de contraintes. Aujourd’hui, ces démagogues retournent bruyamment leur veste.
Mais pourtant, le régime liberticide poursuit ses ravages. Confinement ? Non confinement ? Question de communication et de sémantique. De fait, un couvre-feu impitoyable se prolonge indéfiniment, obligeant les magasins à fermer et interdisant uniformément la circulation à partir de 18H, annihilant toute liberté d’aller et venir dans la soirée.
Ce couvre-feu n’est rien d’autre qu’une mesure totalitaire, digne des systèmes les plus épouvantables de l’histoire, une mesure désormais banalisée, validée et acceptée. L’habitude et l’accoutumance ne sont-elles les pires complices du despotisme? L’obligation de porter le masque en extérieur (y compris dans les rues vides) est une pure aberration, une insulte au bon sens commun. La prohibition systématique et indéfiniment prolongée (sans exceptions ni aménagements) de la vie culturelle, des restaurants et des bars, le bannissement des remontées mécaniques en montagne reviennent à ruiner cyniquement l’existence de millions de personnes parfois jusqu’au suicide.
Pourquoi ? Toutes ces mesures sont non seulement excessives ou inutiles, mais dangereuses au regard du risque de contagion. Il faut voir le troupeau paniqué à 17H 50 se pressant devant les magasins ou dans la rue pour regagner la maison.
L’objectif de cette destruction de la société de liberté ? Il est bêtement et lamentablement électoraliste ou sondagier : jouer sur la peur collective et répandre l’illusion de l’action et de la fermeté. Il y a comme une extrême jubilation du pouvoir politique à mener à la baguette le grand troupeau de la majorité silencieuse apeurée.
Faute de maîtriser la violence sauvage, les trafics criminels dans les cités, les bandes de voyous, les barbares et les fanatiques, une belle démonstration d’autorité sur ceux qui ont l’habitude de se soumettre est toujours bonne à prendre.
L’asservissement covidesque ? Ils y ont pris un goût malsain, comme un goût de domination et de puissance qui se lit sur leur visage.
Ils feront tout pour le garder aussi longtemps que possible.
Maxime TANDONNET dans son blog.
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