Darmanin a t-il un jour été de droite ?

Gérald Darmanin a quasiment tout oublié des valeurs de la droite depuis qu’il est parti goûter à la soupe macronienne !

Il lui reste juste les coups de menton hérité du RPR, mais sans aucune volonté politique. Il a adopté avec une incroyable souplesse le « en même temps » de Macron, qui a abouti, en matière d’immigration et d’insécurité, aux résultats catastrophiques que l’on connait.

Il est devenu un menteur et un mythomane patenté. De la gauche, il a hérité le déni de réalité qu’il a manifesté à deux reprises :

• Au Stade de France, lors de la finale de la Coupe d’Europe, quand il ne voyait que des supporters anglais et des resquilleurs alors que tout le monde pouvaient vérifier que les émeutiers ressemblaient furieusement aux racailles de banlieue !
• Tout récemment, quand il a pointé l’ultra droite comme responsable des violences du soir de la demi-finale France-Maroc, se faisant alors l’écho de la scandaleuse une de Libération parlant de peste brune !

A droite, de tout temps, nous avons défendu la liberté d’expression alors qu’à gauche, seules les opinions de gauche ont le droit de s’exprimer.

Gérald Darmanin vient se ranger volontairement à gauche dans un viol caractérisé de la liberté d’expression dénoncé par cette affiche :

Une fois n’est pas coutume, je cite cet article du Monde qui nous expose les faits.

Extraits :

Une librairie de Nice fermée de force pendant la visite de Gérald Darmanin afin de cacher des slogans féministes

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin était à Nice vendredi 9 décembre pour le lancement des travaux de ce qui devrait être « sans doute la plus grande opération immobilière en matière de sécurité intérieure de notre pays » selon le maire de la ville, Christian Estrosi. Un commissariat géant où seront réunis pour la première fois policiers nationaux et municipaux. Mais de cette visite officielle, sera retenue une tout autre image. Celle de CRS bâchant de noir une librairie sous une pluie glaciale et une requête auprès du tribunal administratif pour « détournement de pouvoir ».

Ces slogans qu’il fallait à tout prix cacher au ministre étaient des messages apposés – légalement – sur la vitrine de la librairie Les Parleuses, située juste en face du futur hôtel de police où se tenait la conférence de presse. « Qui sème l’impunité récolte la colère », « Sophie, on te croit », en référence à Sophie Patterson-Spatz, qui avait porté plainte contre le ministre de l’intérieur pour viol – un dossier dans lequel la justice a prononcé un non-lieu.

Il faut donc constater qu’en France, en 2022, un ministre de l’intérieur peut, sans passer par la Justice,    fermer quasiment une librairie !

Il est vrai que la Macronie, depuis la crise sanitaire, pratique, sans vergogne, le piétinement des libertés les plus fondamentales.

Oui, monsieur Darmanin vous n’avez vraiment plus rien à faire à droite !

Soyez sûr, qu’à droite, nous nous en souviendrons en 2027, puisqu’il parait que vous nourrissez l’espoir de succéder à Emmanuel Macron !