De la Constitution comme moyen d’entraver les libertés

Publié par le 22 Juil, 2022 dans Blog | 2 commentaires

De la Constitution comme moyen d’entraver les libertés

La gauche progressiste française est entrée en transes quand la Cour suprême américaine a supprimé le droit à l’avortement des lois fédérales.

N’en déplaise à nos progressistes, cette décision n’était pas une régression des libertés mais au contraire la liberté rendue à chaque état américain de légiférer sur l’avortement comme il le veut – ou plutôt comme le souhaiteront ses habitants.

Mais pour les progressistes, la notion de liberté d’opinion et d’expression ne s’entend que dans le strict respect de la bien-pensance dont ils sont seuls à fixer les règles.

De peur que ce vent de liberté ne traverse l’Atlantique, la Macronie a nourri le projet de modifier la Constitution pour y inscrire le droit (imprescriptible) à l’avortement. Une Macronie motivée par la peur qu’en 2027, un parti populiste n’emporte les élections en France et n’ose revenir sur ce droit.

Pour la gauche progressiste, l’avortement est un tabou, un totem qui ne souffre aucune contradiction. Pourtant, il s’agit d’un sujet interpellant la conscience de chacun. Surtout quand on voit les dérives successives que les progressistes ont fait subir à la loi initiale de Simone Veil. Autoriser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et même jusqu’à son terme, dans certaines circonstances, peut légitimement heurter la conscience de certaines personnes attachées au respect de la vie.

Le fait, pour une majorité de circonstance, d’inscrire une mesure dans la Constitution dans le but d’empêcher qu’une autre majorité puisse revenir dessus, est tout sauf démocratique. C’est, une fois de plus, montrer le mépris des élites pour le Peuple.

Avant le droit à l’avortement, d’autres droits fondamentaux ne mériteraient-ils pas de figurer dans la Constitution ?

  • Le droit à la sécurité,
  • Le droit à défendre notre identité et notre mode de vie,
  • Le droit d’accueillir qui l’on veut dans notre pays.

Je relaye ce matin un communiqué de Boulevard Voltaire qui lance une pétition contre l’instrumentalisation politique de la Constitution :

Madame, Monsieur,

Alerte !

Les manipulations de la Constitution se multiplient, pour restreindre la liberté d’opinion dans notre pays.

Cette technique, consistant à graver dans le marbre de notre Constitution les opinions momentanément dominantes, est en train de devenir l’outil ultime des tenants de la bien-pensance pour imposer définitivement leurs idées aux autres.


Comme chacun sait, la peine de mort est abolie en France depuis 1981. Mais savez-vous que depuis, en 2007, l’interdiction de la peine de mort a été inscrite dans la Constitution ?

De quoi rendre impossible, alors que 55 % des Français y sont favorables (sondage Ipsos de 2020), tout débat qui risquerait de conduire à un revirement sur le sujet.

Faire taire définitivement toute opinion dissonante, toute pensée contraire à la doxa bien-pensante, voilà le but des manipulations de notre Constitution. Et c’est également ce qui est en train de se passer avec l’avortement.

Depuis la loi Veil de 1975, l’avortement est un droit en France. Mais le droit de débattre des moyens pour que moins de femmes soient amenées à y recourir est lui, en train de disparaître.

Oser simplement dire qu’il y a beaucoup d’avortement aujourd’hui en France – 217.000 en 2019 – c’est déjà se voir taxer « d’intégrisme » et risquer la mise au ban médiatique.

En 2016, les tenants de la pensée unique avaient carrément essayé de créer un « délit d’entrave numérique à l’IVG » pour faire fermer les sites d’information qui encouragent les femmes à mener leur grossesse à terme ! Loi tellement attentatoire à la liberté d’expression qu’elle avait été retoquée par le Conseil constitutionnel.

Alors aujourd’hui, sautant sur l’occasion de l’actualité américaine sur le sujet, où certaines féministes voient « des menaces sur les droits sexuels et reproductifs des femmes », ils demandent purement et simplement l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.

En danger, le droit à l’avortement en France ? Il recueille 75 % d’opinions favorables !

Non, il s’agit en réalité d’interdire purement et simplement tout débat sur son opportunité.

Au fil des modifications de la Constitution, ils bâillonnent définitivement ceux qui ne pensent pas comme eux.

Vous l’avez compris, s’il est urgent de faire barrage à ces tentatives répétées de changement de la Constitution, ce n’est pas pour défendre aujourd’hui telle ou telle opinion sur tel ou tel sujet.

C’est pour défendre une liberté fondamentale : votre liberté d’opinion et d’expression sur tous les sujets, y compris ceux que les tenants de la pensée unique voudraient éradiquer à tout jamais, en modifiant la Constitution.
Et, à voir le rythme effréné auquel ils déposent des propositions de révision constitutionnelle, il faut s’attendre aux pires dérives.

Comme pour la « parité », qu’ils imposent à marche forcée. La jurisprudence du Conseil constitutionnel affirmait qu' »on ne saurait faire prévaloir la considération du sexe sur celle des capacités et de l’utilité commune« . Principe de bon sens, s’il en est.

Le dogme féministe en est venu à bout : en 2008, la Constitution a été modifiée pour y introduire la parité dans tous les domaines, dès son article 1er.

De son côté, toujours parait-il pour lutter contre « l’exclusion des femmes« , le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes exige carrément … que la Constitution soit intégralement réécrite en langage dit inclusif.

Et au passage, ils veulent changer notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité » en « Liberté, Égalité, Adelphité » !

Car, sachez-le, « l’adelphité dénonce l’oppression de genre d’hier et d’aujourd’hui« . Tout un programme…

Quant à l’écologie, une loi est en cours d’adoption pour imposer la « lutte contre le dérèglement climatique » dans la Constitution. On n’ose pas imaginer le nombre de pratiques qui seront alors interdites ou de mesures rendues obligatoires au nom de cet ajout constitutionnel !

Les uns après les autres, les dogmes de la bien-pensance sont inscrits, gravés dans notre Constitution.

Et à chaque nouvelle instrumentalisation de ce texte par les partisans de la bien-pensance, c’est un nouveau pan de la liberté d’expression qui disparaît.

Tout y passe. Tout y passera, jusqu’à l’euthanasie ou au devoir d’accueil comme fondement d’une immigration illimitée…

Et la liberté d’opinion se réduira comme peau de chagrin, sauf si nous arrivons tous ensemble à créer un gigantesque mouvement d’opinion … pour défendre la liberté d’opinion !

Empêchez ces tyrans anti-liberté d’opinion de vous bâillonner définitivement !

Signez, et faites signer en transférant ce message à vos amis, la pétition « Stop à la bien-pensance dans la Constitution !« 

Merci infiniment.

Librement,

L’équipe de Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “De la Constitution comme moyen d’entraver les libertés”

  1. Thierry Michaud-Nérard dit:

    IVG, Retour à la Constitution des États-Unis d’Amérique
    Déclaration du 24 juin 2022 de Mgr Viganò sur l’Arrêt de la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique.
    La tentative d’intimidation des Juges de la Cour Suprême a lamentablement échoué (MPI, Fabien Laurent). La Cour Suprême des États-Unis d’Amérique, infirmant l’arrêt partisan Roe/Wade du 22 janvier 1973, a corrigé une aberration de nature constitutionnelle et restauré la souveraineté des États fédérés, cela après près de cinquante ans de propagande anti-vie de la gauche ultra.
    La décision de la Cour Suprême ne s’est pas prononcée sur le droit à l’avortement comme l’indique le récit médiatique mensonger mais sur sa légalisation partisane obligatoire dans tous les États, permettant que la décision sur la profonde question morale de l’avortement retourne au peuple et à ses représentants élus.
    C’est ce que Roe/Wade avait empêché par le diktat partisan considéré comme constitutionnel.
    La tentative d’intimidation des Juges de la Cour Suprême a commencé par la diffusion malveillante du projet de loi par les représentants du lobby LGBT et de l’avortement pour toutes, mais il a échoué.
    Tout comme la rhétorique de mort de la gauche bobo démocrate, alimentée par des mouvements extrémistes et des groupes financés par l’Open Society de George Soros, a lamentablement échoué.
    Et il est significatif de voir les réactions violentes et intolérantes des soi-disant libéraux, de Barack et Michelle Obama à Hillary Clinton, de Nancy Pelosi à Chuck Schumer, du procureur général Merrick Garland à Joe Biden, sans parler des déclarations des politiciens médiocres et des chefs d’État du monde occidental.
    Cela suffirait, en réalité, à faire comprendre l’importance de cette sentence : les attaques des groupes pro-choix, les agressions contre les associations pro-vie, la profanation des églises, les scènes d’hystérie des partisans du droit de tuer la vie de l’enfant à naître rassemblent de manière emblématique les représentants du Parti démocrate financé par Planned Parenthood à son tour financé par le gouvernement démocrate.
    Les partisans de la gauche Woke, les adeptes du mondialisme de Klaus Schwab, les représentants de la Franc-Maçonnerie internationale, les théoriciens du virage vert et de la réduction démographique, les propagandistes du genre, de l’idéologie LGBTQ+ et des drapeaux arc-en-ciel, qui considèrent l’avortement comme leur rituel, les marchands de fœtus humains recyclés dans leurs cliniques de mort, les spécialistes du marketing des vaccins produits avec des fœtus humains, les partisans de la farce pandémique et leur groupe d’experts grotesques, sont tous d’accord pour voir leur hégémonie menacée, qui depuis 1973 a causé la mort de 63 millions d’enfants aux États-Unis, offerts en sacrifice humain à la tyrannie du politiquement correct.
    Le monde globaliste, qui a fait de la violation systématique du corps humain sa bannière idéologique, imposant une thérapie génique expérimentale contre toute preuve scientifique, se sent aujourd’hui menacé.
    La Cour Suprême des États-Unis d’Amérique a remis la Constitution à sa juste place, contre ceux qui revendiquent l’autonomie corporelle (bodily autonomy) de la femme et son droit de tuer la vie qu’elle porte en elle. Ce monde globaliste, dans lequel une élite Woke de criminels subversifs s’est emparée du pouvoir et s’est hissée au sommet des nations et des institutions internationales, a perdu les États-Unis d’Amérique.
    Et cela grâce à une condamnation historique prononcée par des Juges sages, parmi lesquels ceux nommés par le président Donald Trump, dont l’engagement en faveur de la défense du caractère sacré de la vie a aujourd’hui remporté une grande victoire pour l’Amérique et pour ceux qui la considèrent comme un modèle à imiter. De nombreux États ont déjà déclaré illégale la pratique de l’avortement et grâce à la décision de la Cour Suprême, ils seront enfin en mesure de reconnaître et de protéger les droits de l’enfant à naître.
    Malgré cela, la presse vaticane et la Conférence épiscopale américaine évoquent ce jour historique avec une modération suspicieuse, comme s’il s’agissait d’un devoir embarrassant pour eux. Le communiste Bergoglio est silencieux, quand il était si bavard quand il s’agissait d’attaquer Donald Trump ou de soutenir Clinton, Biden et les candidats Démocrates. Son silence, face à la victoire du Bien sur l’idéologie de mort du monde progressiste sans Dieu, fait écho à la propagande de l’église communiste bergoglienne des soi-disant vaccins et au soutien à l’Agenda 2030 de l’ONU, qui est en réalité parmi les principaux partisans de la santé reproductive imposée aux nations précisément depuis la sentence de 1973.
    Sans oublier comment l’Académie Pontificale pour la Vie, voulue par Jean-Paul II, a été défigurée au cours des dix dernières années en incluant des personnages notoirement en faveur de l’avortement et de la contraception. La haine envers Trump et le réseau de relations et d’intérêts de l’église profonde avec l’État profond ont mis en lumière, entre autres, cette grande contradiction de l’église communiste bergoglienne engagée à faire des affaires avec la haute finance mondiale et les sociétés pharmaceutiques, tandis que des scandales économiques et sexuels impliquant des politiciens et des prélats émergent de plus en plus.
    Le jour où l’Église célèbre la fête du Très Sacré-Cœur de Jésus, le Seigneur a voulu accorder aux États-Unis d’Amérique la possibilité de se racheter, de sorte que les lois humaines soient conformes à la Loi naturelle imprimée par le Créateur dans le cœur de l’homme. Et c’est en vérité la seule prémisse nécessaire pour qu’une nation soit bénie par le Ciel : One Nation under God.
    J’espère que le peuple américain sera en mesure de chérir cette opportunité historique, et qu’il comprendra qu’il ne peut y avoir de justice là où le droit à l’avortement est reconnu, qu’il ne peut y avoir de paix et de prospérité dans une société qui massacre ses enfants, qu’il ne peut y avoir de liberté où la licence, le vice et l’orgueil subvertissent les commandements de Dieu.
    Source : Carlo Maria Viganò, Archevêque, 24 juin 2022, Très Sacré-Cœur de Jésus
    ©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
    Avec Éric Zemmour : Nous devons reprendre le contrôle de notre pays !

  2. A regarder.
    Triste, horrible, mais vrai.

    https://www.kla.tv/_files/video.kla.tv/2022/07/23120/ExploitationDesOrganesDeFoetus_480p.webm

    Heu : vidéo censurée….
    Bon le « titre » du lien fait déjà comprendre beaucoup de choses!

    Lorsque c’est vrai, mais horrible, c’est forcément censuré…

    Le « petit » peuple se rendrait compte de leurs actes satanistes!

    En recherchant autrement, j’ai trouvé ceci :
    https://www.etresouverain.com/kla-tv-exploitation-des-organes-de-foetus-avortes-financee-par-largent-des-contribuables/

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