Certains datent le début du décrochage de la France de mai 68 avec ce slogan lourd de sens et de conséquences :
D’autres font démarrer la catastrophe du jour de l’élection de François Mitterrand à l’Élysée !
A partir de là, la France n’a cessé de s’affaiblir, chaque président ayant apporté sa contribution à l’affaissement du pays :
- Mitterrand avec la main-mise de la gauche sur les médias, l’école, la justice et la retraite à 60 ans qu’on paye encore aujourd’hui.
- Chirac, président fainéant à qui l’on doit aussi, via Lionel Jospin, les ruineuses 35 heures !
- Sarkozy, ses promesses non tenues et le passage en force sur la Constitution européenne,
- Hollande … sans commentaires.
- Macron, et sa haine de la France et des Français.
Voici un article de Boulevard Voltaire qui analyse de déclin français et le calamiteux rôle de Macron :
Macron, figure de proue du déclin français
Le gouvernement minoritaire de Michel Barnier a fort à faire. La Macronie lui a laissé une situation désastreuse sur le plan financier, certes, mais pas uniquement. Sécurité, immigration, éducation, rayonnement international de la France, dérive sociétale, armée, délire administratif, spoliation fiscale, travail, agriculture sacrifiée sur l’autel du sectarisme écologique et des échanges internationaux, éclatement de la société, rupture entre la province et les métropoles, abandon des villes moyennes et de la ruralité, soumission à l’UE et à l’OTAN, perte de souveraineté, dérive de la notion d’État de droit : comme à la roulette, rien ne va plus !
À la vérité, Emmanuel Macron n’est pas le seul responsable. Mis en place pour sauver le système, il en a accéléré les effets nocifs installés depuis longtemps. Chacun se souvient que le jeune candidat avait été adoubé par Attali et Minc, gardiens du temple du mondialisme mercantile, « progressiste » et transgressif. La campagne s’était déroulée selon une rhétorique populiste d’extrême centre et dégagiste. Le système ne faisait plus confiance aux vieilles formations politiques pour préserver son emprise sur la société et s’inquiétait de la montée constante des idées et des partis porteurs d’une vision enracinée et souveraine de l’action politique.
De fait, le candidat avait annoncé la couleur en déclarant qu’il n’y avait pas de culture française mais « une culture en France » (Lyon, février 2017). Ou encore : « L’art français, je ne l’ai jamais vu » (Londres, février 2017). Une fois élu, il s’empressa de s’engager dans des réformes sociétales pour faire plaisir à son aile progressiste et à la gauche, comme la PMA pour les femmes seules ou en couple, créant ainsi de façon délibérée des enfants orphelins de père.
Pour satisfaire son électorat de droite, il engagea également des baisses d’impôts, évidemment bienvenues, mais qui n’étaient pas accompagnées d’économies de fonctionnement de l’État ou des collectivités qui, plus que jamais, persistèrent dans leur intempérance bureaucratique.
Enfin, il affirma sans cesse sa dévotion sans faille à l’Union européenne et à la construction d’un État européen uniformisateur, bureaucratique et centralisateur dont l’horizon ultime est le libre-échange et la mondialisation. De quoi satisfaire ses mentors qui, pourtant, s’étouffèrent de rage lors de la dissolution qui aurait pu amener des souverainistes et des nationaux au pouvoir. Leur jouet leur échappait et risquait de tout compromettre.
Mais tout cela avait commencé il y a longtemps. Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande ont tous participé au grand déménagement de la souveraineté française entre les mains de l’oligarchie mondialisée européenne. Ils ont tous contribué, avec les collectivités locales, à faire croître sans raison un État bureaucratique qui dévore de l’intérieur l’État régalien et étouffe la vie de la société. Tous ont bradé la souveraineté. Tous ont soumis la France à des juridictions supranationales souvent plus idéologiques que juridiques. Les uns ont promu le wokisme, les autres se sont inclinés par lâcheté. La loi a sacralisé les choix individuels au détriment du bien commun dont la notion même semble être devenue étrangère à la réflexion politique. Les droits de l’homme ont été rétrogradés au statut de catalogue de revendications identitaires. Quant au nom « France », il s’est évanoui au profit du mot « république » qui, en soi, ne signifie rien en dehors d’une forme d’organisation des pouvoirs publics, qui sied aussi bien à la Corée du Nord qu’à la France.
Macron a accéléré le mouvement engagé par ses prédécesseurs.
La France est divisée, morcelée, affaiblie, dévalorisée, endettée, dénigrée, coupée de ses racines civilisationnelles, soumise à l’ordre « otanien ». Or, celui-ci est menacé par deux forces géopolitiques que seule l’arrogance occidentale peut sous-estimer : l’islam conquérant qui, après deux siècles d’assoupissement, reparaît de façon protéiforme, y compris sur notre propre sol ; la coalition hétéroclite des « BRICS » qu’unit la volonté de contester voire de renverser l’ordre occidental, perçu comme décadent.
La France, dans ce monde instable et dangereux, est aphone, impuissante et incohérente, à l’image de M. Macron au secours duquel la « droite républicaine » a volé. Or, il faudrait la volonté, la force, le génie et le soutien populaire d’un Bonaparte pour relever le pays. Le gouvernement issu du tour de passe-passe électoral que l’on sait n’a pas l’assise politique suffisante ni la liberté juridique et constitutionnelle pour agir, puisqu’il se refuse tout accord avec le premier parti de France, à savoir le RN.
« Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », disaient les Romains.
Stéphane Buffetaut pour Boulevard Voltaire.
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