De mon temps, une paire de claques aurait soldé l’affaire

Publié par le 24 Oct, 2024 dans Blog | 0 commentaire

De mon temps, une paire de claques aurait soldé l’affaire

Je fais allusion, bien sûr, à l’affaire Nicolas Bedos !

Rappelons brièvement les faits :

Dans une boîte de nuit, Nicolas Bedos, semble t-il un peu aviné, dépose un bisou non autorisé dans le cou d’une jeune femme puis approche sa main de son pubis.

En première instance, le réalisateur est condamné à 6 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis ! Nicolas Bedos figurera désormais dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

Au risque, mesuré, il me semble, de fâcher mes lectrices, je trouve cette sentence totalement disproportionnée. D’abord parce que la scène ne se passe pas sur la voie publique mais dans une boîte de nuit, un endroit inventé, je crois, pour faciliter les rapprochements hommes-femmes !

Ensuite parce que je suis extrêmement attaché à la gradation des peines et que j’ai peine à comprendre cet acharnement contre Nicolas Bedos par une justice qui nous montre, chaque jour, des signes de plus en plus laxistes.

Oui, de mon temps, une bonne paire de claques aurait soldé l’affaire !

Si une « main au panier » vaut un an de prison, combien de siècles de prison mérite l’algérienne sous OQTF qui a enlevé, torturé, violé puis finalement tué la jeune Lola ?

C’est sous la pression de #MeToo que les tribunaux – judiciaires et médiatiques – sont devenus aussi sévères avec le harcèlement sexuel et ont perdu tout sens de la mesure.

Oui, le mouvement #MeToo était nécessaire pour mettre fin à l’impunité de certains hommes mal élevés, mais non à ses débordements qui tuent socialement des hommes parfois innocents et qui pourrissent même les relations entre les hommes et les femmes.

Savez-vous qu’aux Etats-Unis, nombre d’hommes s’interdisent de partager seul avec une femme une simple cabine d’ascenseur ?

Je dénonce cette « Culture du viol » inventé par les néoféministes qui veulent nous faire croire :

  • d’abord au continuum entre la blague douteuse, le geste déplacé et le viol caractérisé,
  • ensuite que tous les hommes sont des violeurs potentiels !

Comment accepter cette déclaration d’Alice Coffin, figure de proue, du néoféminisme :

Mais, la propagande néoféministe et wokiste a déjà fait des ravages dans la jeune génération comme en témoigne cet article de Boulevard Voltaire.

Heureusement, que l’auteur de l’article est une femme, car un homme n’aurait jamais pu se montrer aussi sévère avec les femmes, sans risquer l’émasculation en place publique !

N. Bedos : les moins de 30 ans trouvent la peine trop légère !

On a appris, hier, la sanction infligée par le tribunal à Nicolas Bedos, homme de spectacle et réalisateur, pour des faits d’« agressions sexuelles » sur deux femmes, en 2023 : un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire et six mois sous bracelet électronique, avec obligation de soins. Le tribunal a également demandé son inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

Les faits incriminés, que Nicolas Bedos a reconnus et pour lesquels il s’est excusé, sont un bisou non autorisé dans le cou d’une dame et ce qu’on appelait vulgairement autrefois « une main au panier », cette victime étant vêtue d’un jean. Cela, lors de soirées en boîte de nuit, lesquelles sont rarement des réunions de chaisières.

La vieille génération dont je suis se dit qu’à ce train-là, son père Guy Bedos, ce parangon de la gauche vertueuse, aurait assurément fini en taule à vie, voire au peloton d’exécution ! Qui sait, d’ailleurs, si son fils ne l’a pas cru, quand il disait, dans son célébrissime La Drague, avec Sophie Daumier :

C’est pas si compliqué, les gonzesses. Faut savoir s’imposer, c’est tout ! 

Une lecture des paroles vous dira mieux que tout le fossé qui nous sépare de cette époque.

Une fracture générationnelle ?

Le souffle coupé par l’indignation devant la sévérité de la peine, son avocate, Me Julia Minkowski, a aussitôt annoncé son intention de faire appel.

Mais qui s’indigne de la disproportion des sanctions, quand on voit chaque jour des délinquants dangereux relâchés dans la nature sans autre forme de procès ? Notre ami Pascal Praud, qui baigne dans l’omelette à force de marcher sur des œufs, le disait, ce mercredi matin, en ouverture de son émission sur Europe 1CNews :

Comment exprimer une surprise quant à la sévérité de la peine sans condamner ces gestes ni minimiser leurs conséquences ou encore contester la prise de conscience salutaire, que la séquence MeToo a opérée sur les esprits ? Comment, en effet, tant il y a de coups à prendre dans ces temps qui ont banni la nuance, et personne ne viendra défendre Nicolas Bedos parmi ses anciens amis.

Faut-il, alors, que s’en chargent ceux qu’il considère comme ses ennemis ? Ainsi Éric Nolleau, présent sur le plateau, souligne que « c’est une peine d’exclusion sociale et professionnelle », autrement dit la mort sociale dont on ne se remet jamais.

Une peine trop légère !

La fracture est générationnelle, affirme Pascal Praud. La preuve en est le micro-trottoir que l’animateur a fait réaliser juste avant l’émission auprès de jeunes femmes de moins de 30 ans. À la question « que pensez-vous de la sanction infligée à Nicolas Bedos », voici les réponses :

Déjà, je trouve ça bien que, pour une fois, ce soit puni par la loi. Sinon, moi, je trouve ça un peu léger, mais bon, on va pas se plaindre. Déjà que les autorités fassent quelque chose et bougent un peu le petit doigt.

L’agression sexuelle, c’est jamais quelque chose à négliger pour quelqu’un qui s’est montré très très vocal (sic) sur certains sujets. Il aurait mérité qu’on le sanctionne beaucoup plus durement.

Peut-être que pour certaines femmes, c’est bizarre, mais ça peut être rien. Peut-être que pour d’autres, ça peut être tétanisant et un trauma pendant des années. Le préjudice moral, il est peut-être beaucoup plus fort que ça.

On reste sans voix devant ce verdict unanime. Sidéré devant ce qui témoigne de l’incroyable fragilité psychologique d’une génération pourtant nourrie au porno, une génération où beaucoup de jeunes femmes ne voient aucun problème à se prostituer ou se trouver un sugar daddy pour assurer les fins de mois, quitte à le poursuivre devant les tribunaux quand il aura fini de raquer.

Ces jeunes qui se mettent en scène à longueur de temps sur les réseaux sociaux vivent dans un autre monde que le nôtre, celui de la virtualité, et dès que le réel fait intrusion dans leur vie, c’est un insupportable traumatisme. Pire : une tragédie.

Leur extrême fragilité est plus qu’inquiétante. Si surgit, un jour, un réel conflit, ils seront tous à terre avant même que cela ne commence …

Marie Delarue pour Boulevard Voltaire.

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