Didier Raoult en mode Rambo !

« Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener ! »

Ce sont des propos prêtés à Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, le courageux soldat de Louis XIII et Louis XIV, promu Maréchal de France à l’âge de 32 ans. Il s’adressait à son cheval nommé Carcasse !

Aujourd’hui, Didier Raoult reprend ces mots qui commencent un tweet qui sonne comme une déclaration de guerre à tous ceux qui veulent ruiner sa notoriété en le trainant devant les tribunaux.

Il y a du Rambo dans ce scientifique de renommée mondiale agressé par le « système » :

Voici donc le tweet du Professeur Raoult :

« Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener. »

Nous sommes les gentils mais nous ne sommes pas faibles !

Quand nous nous défendons, ceux qui nous ont harcelés jouent les victimes. Quel spectacle terrible ! Quelle naïveté ! Car ce que vous faites, écrivez, filmez reste et vous ne pourrez pas « passer à autre chose » . Nos souffrances ont un prix dont on fait bon marché.

A la fin, on rend des comptes à soi-même, à la justice, à l’Histoire et à Dieu (si vous l’avez dans votre bagage). On ne s’en tire pas si facilement … quelques ordures passent dans les filets mais qu’elles ne soient pas tranquilles pour autant.

Regardez le temps qu’il a fallu pour condamner :

• Papon, responsable de la déportation des juifs de Bordeaux, préfet exemplaire et obéissant, devenu ensuite préfet de police de Paris pour organiser la répression mortifère des partisans de l’indépendance de l’Algérie à la manifestation de Charonne, puis Ministre sous Giscard, et enfin condamné en 1998 pour son rôle infâme pendant la guerre.
• Eichmann, cadre nazi efficace et obéissant, condamné à mort près de 20 ans après ses actions de cadre obeissant à des ordres infâmes.
• Bousquet, plus jeune préfet de France très obeissant, qui organisa la destruction du coeur de Marseille, la déportation des juifs Marseillais et la rafle du Vél’d’Hiv. Toujours en liberté, il fut tué en 1993 par quelqu’un qui s’est substitué à une justice incapable de punir l’ injustifiable.

Ne dormez pas tranquilles, l’obeissance ne protège pas des crimes.

On ne passe pas à autre chose.

Professeur Didier Raoult.

La diatribe est violente ! Comparer à Papon, Eichmann et Bousquet ceux qui l’attaquent sournoisement et plus généralement les responsables de la gestion catastrophique – et par certains côtés, criminelle – de la crise du Covid, est assez extrême !

Didier Raoult atteint presque le point Godwin mais on peut comprendre cet homme qui a été reconnu durant des décennies, par ses pairs, comme une sommité médicale, et qui est aujourd’hui trainé dans la boue par des incompétents et des idéologues !

Qu’il reçoive tout notre soutien !

Didier Raoult a récidivé avec un deuxième tweet qui répond aux attaques dont il est victime :

Recherche médicale, la vérité finit toujours par sortir.

C’est nous les gentils ! Accusés depuis des mois de faire de la recherche illégale sur des déchets humains, le Ministre de la santé, questionné, a cité la loi sur les choses non humaines  »res derelictae » qui est aussi ancienne que le droit romain : les déchets (selles, urine, crachats et déchets d’examens prélevés pour d’autres raisons et dont le devenir est de disparaître dans les égouts, les poubelles ou les incinérateurs) n’appartiennent à personne, pas plus que les poux. De ce fait, la recherche microbiologique sur les déchets et celle sur les poux ne sont pas de la recherche médicale et ne relèvent pas de l’ éthique médicale. Les déchets sont émis spontanement par les humains et ne nécessitent pas d’action de recherche particulière ; ce sont, comme le dit le Ministre des choses, pas des éléments du corps humain prélevés pour une étude.

C’était effectivement la conclusion du comité d’éthique du CNRS, consulté à l’époque, qui nous disait que rechercher des microbes sur des déchets humains ne relevait pas de la recherche médicale ni d’un comité d’ éthique. Cette recherche était donc parfaitement légale et licite, bien que dénoncée par des officines que, dans un pays empreint de lois, on aurait dû poursuivre depuis bien longtemps.

Les accusations de pratiques d’essais thérapeutiques illégaux tomberont aussi. C’est déjà le cas pour la tuberculose dont l’accusation de Veran était infondée. Nous verrons si, pour l’hydroxychloroquine, la justice conclura que soigner les malades et les guerir relève de la recherche médicale illégale ou du soin, comme on nous l’a enseigné à une époque moins folle.