Droit d’asile : Comediante ! Tragediante !

Publié par le 9 Jan, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Droit d’asile : Comediante ! Tragediante !

Eric Zemmour va encore se faire de nouveaux amis !

Ce matin, sur RTL, il a osé s’en prendre au droit d’asile !

Sacrilège absolu dans ce monde de bisounours où on est prié de se soumettre aux bons sentiments quelles qu’en soient les conséquences !

Bien sûr, le polémiste ne dénonce pas le principe du droit d’asile mais son total dévoiement quand on refuse de faire la différence entre les réfugiés politiques et les immigrants économiques.

Voici la chronique d’Eric Zemmour :

Le mur anti-migrants en Hongrie

C’est comme au théâtre, des portes qui claquent, des bouderies, des éclats de voix, des grandes tirades, des accords secrets, des réconciliations au dernier acte. La politique de l’immigration en général et du droit d’asile en particulier est un grand théâtre où chacun joue son rôle.

Les associations et les grandes consciences ont le beau rôle, celui du gentil, du généreux, de l’humaniste les bras ouverts. Ah, d’autant plus ouverts que c’est l’Etat qui paye. l’Etat qui subventionne, l’Etat qui rémunère leurs services, l’Etat qui entretient nos professionnels de la générosité. L’Etat, c’est à dire vous et moi ! L’Etat, c’est à dire nos impôts. C’est nous qui payons, avec nos impôts, pour accueillir des gens dont la plupart d’entre nous ne veut pas.

Et puis, il y a le rôle du méchant, toujours joué par le ministre de l’intérieur ! Ah, il y eut des grands acteurs dans le passé ! Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Sarkozy. Des très mauvais acteurs, aussi, comme Daniel Vaillant ou Brice Hortefeux. Mais au fond, peu importe le talent de l’acteur, le rôle et les résultats sont les mêmes !

Tout le monde rentre et personne ne sort, à 10 % près !

Quand des policiers arrêtent des clandestins, les juges les libèrent. Quand les juges ne les libèrent pas, leurs états d’origine ne les reprennent pas !

Tout le talent de l’acteur est de faire croire qu’il est méchant. Il peut compter sur l’aide des associations qui le vouent aux gémonies en sachant très bien que tout ceci est du bidon ! Les répliques sont ciselées selon le talent des acteurs. On se souvient de l’immigration zéro de Charles Pasqua qui restera comme une des plus grandes tirades comiques du répertoire ! Nous sommes des vigies disait un des représentants des associations à Bernard Cazeneuve lorsque celui-ci était place Beauvau. Non, lui répond ce dernier, des casse-couilles !

Tout recommence avec Macron, comme sous Hollande et Sarkozy, comme sous Chirac et Mitterrand ! A chaque fois, les associations crient à la fin du droit d’asile, à la fermeture des frontières, à une politique qui bafoue nos traditions séculaires et le pouvoir répète la phrase de Michel Rocard : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ! »

Comediante ! Tragediante !

Relance d’Yves Calvi : Le droit d’asile est pourtant une magnifique tradition de la France …

Oui, historiquement, le droit d’asile concerne les combattants de la liberté, des individus isolés, pourchassés par un pouvoir tyranique. C’est Victor Hugo qui fuit Napoléon III. L’italien Mazzini, le Hongrois Kossuth qui se retrouvent à Paris ou à Londres, après l’échec des révolutions de 1848, Koumberra ou Noureev, à Paris, Soljenitsyne dans le Vermont qui fuient les régimes communistes. Mais quand le droit d’asile concerne des centaines de milliers de personnes, ce n’est plus un asile, mais une entrée en force, au sens propre, une invasion. 

On peut considérer que tous les hommes sont libres d’aller où ils le veulent sur la planète, mais dans le cas contraire, on se défend comme on l’a toujours fait dans l’Histoire. Personne ne demande l’asile à l’Australie ou au Japon ! Même en Europe, le mur hongrois a miraculeusement arrêté nos prétendus combattants de la liberté. Seuls ces pays-là sont cohérents et souverains.

Les autres font semblant !

Eric Zemmour pour RTL.

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