Dur d’aimer le comédien quand on déteste l’homme !

Publié par le 18 Mai, 2021 dans Blog | 3 commentaires

Dur d’aimer le comédien quand on déteste l’homme !

Oui, je parviens à apprécier le jeu d’acteur de Mathieu Kassovitz, le héros du Bureau des légendes, tout en détestant le gauchiste bouffeur de flics !

Il est vrai qu’en France, il vaut mieux faire la part des choses entre les acteurs et les hommes sinon on se priverait n’énormément de films et de pièces de théâtre !

Je relaye ce matin un article de Sabine de Villeroché paru sur Boulevard Voltaire.

Un article qui ne reprend pas la filmographie de l’acteur-réalisateur mais la liste édifiante de ses déclarations sectaires et grossières.

Mathieu Kassovitz : la Haine ?

Mathieu Kassovitz n’aime pas les flics. C’est une détestation sur laquelle l’acteur réalisateur s’est forgé une réputation et une belle carrière. Et qui lui vaut d’être régulièrement invité sur les plateaux télé, comme ce 10 mai dernier.

Son premier film en tant que réalisateur, La Haine, le propulse sur la scène internationale, s’exporte à Hollywood, obtient un César en 1995 et marque une génération. Une dénonciation des brutalités policières dans les . Un brûlot anti-flic qui lui vaut l’hostilité des policiers présents qui, ostensiblement, lors de sa projection à Cannes, tournent le dos à l’équipe lors de la montée des marches.

Depuis, Mathieu Kassovitz multiplie les provocations envers les forces de l’ordre. Il est même condamné, en 2019, pour avoir traité les policiers de « bande de bâtards » lors d’une opération anti-drogue. Le temps d’une trêve, il s’émeut du tabassage d’une femme flic lors de la Saint-Sylvestre, à -sur-Marne, mais la parenthèse est courte. En juin 2020, il plaide pour le désarmement des « Robocops » qu’il voit traîner, trop nombreux à son goût et peu aimables (ils ne lui rendent pas son « bonjour »), dans le XXearrondissement de , un quartier « dans lequel il ne se passe rien », et jusqu’à ce 10 mai où, invité sur le plateau de LCI, il reproche à Matthieu Valet, représentant d’un syndicat de police, son « niveau d’imbécillité étonnant » avant de trouver une justification aux caillassages réguliers des policiers et pompiers qu’il voit plutôt comme « l’expression d’une frustration ». Quelques jours seulement après l’assassinat d’Éric Masson…

Ardent défenseur de la de l’excuse, Mathieu Kassovitz est aussi accro des et dézingue à tout va. Brutal, il traite Nicolas Dupont-Aignan de « trou du cul » pour son ralliement à en 2017, insulte Éric Ciotti et traite Véronique Genest, qui ne se pâme pas devant un épisode du Bureau des légendes, de « définitivement conne ». Se fait des ennemis partout, même dans son monde, celui du cinéma, lorsque, déçu de ne pas obtenir la nomination au César de son film L’Ordre et la Morale, il s’exprime, poétique : « J’encule le cinéma français. Allez vous faire baiser avec vos films de merde. » Car, en plus d’être mauvais joueur, Mathieu Kassovitz est vulgaire.

Mais c’est avant tout un personnage anachronique et décalé. Déjà, à l’époque de La Haine, certains spectateurs lui reprochaient son manque de réalisme pour dresser le tableau d’une banlieue déjà disparue où « plus personne n’est impressionné par une arme à feu en banlieue alors que des enfants de neuf ou dix ans vendent de la drogue ». La légitimité du bourgeois bohème déconnecté pour tourner un film sur la banlieue était alors contestée…

Vingt-cinq ans après, rien n’a changé et Mathieu Kassovitz s’en plaint : « J’ai l’impression d’être en 1990 […] Tout ce dont vous parlez […] ça a toujours existé. » À sa décharge, il ne vit pas sur la même planète que beaucoup de Français ; c’est un habitant de Vincennes, là où, de son propre aveu, « c’est pas trop dangereux ». Une chance pour celui qui a passé le « comme un riche, dans une belle maison avec de l’espace ». Un détail utile pour comprendre comment l’un des meilleurs acteurs réalisateurs du cinéma français en vient à expliquer à une veuve, sur le plateau de LCI, que le lynchage d’un conducteur d’autobus n’est qu’un fait divers parmi d’autres.

L’excellent Guillaume Debailly [personnage du Bureau des légendes interprété par Kassovitz, NDLR] devrait rester ce qu’il est : un anti-héros cantonné aux écrans à qui on ne demande rien d’autre. Et, surtout, de ne pas comprendre les tags anti-flics dans les banlieues, les messages d’Al Qaïda, les meurtres et agressions des toutes filles, le cancer des trafics et les assassinats de flics, l’islamisation et les poussées de violences, toutes ces choses qui n’existent que dans la vraie vie.

Sabine de Villeroché pour Boulevard Voltaire.

Après la lecture de ce réquisitoire, je trouve que j’ai beaucoup de mérite à continuer à regarder des films où ce “salopard » intervient !

Merci de tweeter cet article :





3 Réponses à “Dur d’aimer le comédien quand on déteste l’homme !”

  1. La goche debile ou folle, veut bien etre protegé par les policiers, mais quand il n’ont plus besoin d’eux, les haïssent !

    La pseudo culture de la goche et ce ce zozo, un clown qui dezingue les autres, insulte tout le monde, ne respecte personne, imbue de sa personne, eloigné de la realité actuelle, devrait etre plutot en prison !

  2. Je n’aime pas le militant, je n’aime pas l’artiste et depuis l’émission du 10 mai, je n’aime surtout pas l’homme qui justifie et excuse tant de passages à l’acte.

    Il est au cinéma ce qu’Eric Dupont-Moretti est à la justice et au gouvernement. Il est le seul à détenir la vérité, ceux qui s’opposent à ses discours philosophiques sont des affabulateurs, les chiffres qui viennent étayer leur développement sont faux à ses yeux et il va jusqu’à provoquer la colère de ses débatteurs et n’hésite pas à les insulter pour arriver à ses fins.
    Il a fait des films sur la violence, pour ne pas dire que sur celle-ci et donc il est le spécialiste en la matière, bien plus crédible qu’un commissaire de police, pas encore en charentaises…

    Avec le « garde des sots », ils sont certainement doués dans leur domaine, leurs paires le reconnaissent et cela leur donne le courage pour sortir de leur couloir.
    Ils ont un ego surdimensionné comme un certain président qui peut se permettre de réinterpréter l’Histoire de France, de nier la Culture Française et même de donner des lecons d’épidémiologie à la France entière.

    Ces gens là ne trouvent pas de couvre-chefs à leur taille et c’est en ça que j’ai du mal à les encadrer, même avec un « grand angle ».

  3. méprisant l’homme, je ne peux que détester son art …

Laissez une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *