Oui, beaucoup de personnalités de gauche sont atteintes d’un trouble sévère de dédoublement de la personnalité !
Figurez-vous que ces gauchistes cultivent un fond d’anticléricalisme et dénigrent souvent l’école privée …
… Mais qu’ils y inscrivent leurs enfants !
Ces gens-là, souvent parmi les plus aisés, pratiquent un mépris de classe puisqu’ils réservent les meilleures écoles privées pour leur progéniture, en considérant donc que l’école publique est bonne pour les enfants de pauvres ! Même ceux qui votent à gauche !
En ce moment, l’extrême gauche, représentée à l’Assemblée par la France Insoumise, fait feu de tout bois contre la droite et l’extrême droite, dans des commissions parlementaires qui confinent aux tribunaux révolutionnaires.
On a assisté à l’hallucinante commission « d’enquête-garde à vue » des dirigeants et journalistes de CNews et aux basses attaques contre Rachida Dati par le commissaire politique Aurélien Saintoul.
Les commissions « CNews » avaient à peine clos leurs travaux que La France Insoumise s’attaquait à l’école privée avec un rapport entièrement à charge.
Boulevard Voltaire évoque ce rapport dans un article intitulé :
Rapport sur le financement de l’enseignement privé :
un « brûlot » contre les écoles catholiques
« Obsolescence et dérives d’un système ». Ce mardi 2 avril, deux députés, Paul Vannier, élu de la France insoumise (LFI), et Christopher Weissberg, membre de la majorité présidentielle, ont rendu public leur rapport sur le financement public de l’enseignement privé. Ce document, qui s’inscrit dans la lignée du rapport au vitriol publié par le Cour des Comptes en juin dernier, sonne une nouvelle charge contre les établissements privés, régulièrement ébranlés par les polémiques et accusations idéologiques. Si les deux parlementaires assurent ne pas vouloir déclencher une nouvelle « guerre scolaire », leurs propositions, notamment celles portées par l’élu insoumis, pourraient contraindre les écoles privées.
« 40 ans d’omerta » ?
Des accusations, parfois graves, sont portées contre l’enseignement privé. Depuis plusieurs jours, Paul Vannier, qui se défend pourtant de vouloir rouvrir la « guerre scolaire », assure la promotion de son rapport sur le financement public de l’enseignement privé. « Fraudes », « système quasiment hors de contrôle », « laxisme », « détournement de fonds »…Tous les qualificatifs semblent bons pour jeter l’opprobre sur les établissements privés. Déjà en janvier, en pleine polémique sur la scolarisation des enfants d’Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre de l’Éducation nationale, le député insoumis multipliait les attaques – près d’une vingtaine de tweets – contre le Collège Stanislas, établissement catholique sous contrat. Il appelait alors le Premier ministre à rompre le contrat qui lie le lycée parisien à l’État. Ce 2 avril encore, face à ses collègues de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, Paul Vannier réitère ses attaques. Il dénonce à nouveau un « système hors de contrôle », soupçonne un certain favoritisme au profit des écoles catholiques et remet en cause le système de nomination du secrétaire général de l’enseignement catholique. Pour remédier à ces « dérives », l’élu propose notamment, d’une part, de flécher les dépenses publiques attribuées aux établissements privés et d’autre part, de créer des sanctions – notamment un « malus » – pour les « établissements privés contribuant à la ségrégation scolaire ». « Après quarante ans d’omerta, face aux dérives actuelles, il est temps de revoir le système » assène-t-il.
À ses côtés, Christopher Weissberg, co-rapporteur, tente tant bien que mal de temporiser. S’il ne reprend pas à son compte le terme « d’omerta », il appelle lui-aussi à contrôler davantage les financements publics attribués à l’enseignement privé. Mais, loin des attaques de son collègue contre le privé, le député Renaissance concède que c’est la dégradation du système public qui explique en grande partie la fuite des familles vers le privées. À rebours de Paul Vannier qui se dit favorable à la rupture des contrats d’écoles privées, Christopher Weissberg, préfère mettre en place une échelle de sanctions progressives contre les établissements privés qui ne respecteraient pas leurs obligations, sur laquelle la rupture de contrat constituerait le dernier échelon. Le député, enfin, refuse de s’attarder sur le cas particulier de Stanislas, à l’inverse de son co-rapporteur qui fait de cet établissement son cheval de bataille.
Un « brûlot » contre l’enseignement catholique
Face à cette énième offensive, l’enseignement catholique avait prévu sa riposte en amont. Le 27 mars, lors d’une conférence de presse, Philippe Delorme, secrétaire général, prédisait déjà un « rapport parlementaire à charge ». Face aux journalistes, il pointait du doigt :
les fantasmes autour de prétendues opacités de financements. […] Le financement de l’enseignement privé sous contrat n’est pas opaque. Il est transparent. On ne cache pas des donateurs milliardaires qui nous financeraient de façon occulte.
Et sur la question de la ségrégation socio-scolaire, principal argument des opposants à l’enseignement privé, il rétorquait, à nos confrères du Monde :
À Paris, Stanislas n’a rien à envier à Henri-IV. L’enseignement catholique est bien plus divers que les caricatures qui en sont faites. […] Il ne faut pas réduire l’enseignement catholique à Paris. En Bretagne, par exemple, où nous scolarisons près de la moitié des élèves, il y a une vraie mixité sociale et scolaire.
Philippe Delorme ajoute par ailleurs que l’Enseignement catholique s’est toujours tenu à la disposition des contrôles, allant même jusqu’à en réclamer.
Après la présentation du rapport, Roger Chudeau ,membre de la Commission, député du Rassemblement national, a, à son tour, dénoncé un « brûlot », un « rapport à charge ». L’ancien inspecteur de l’Éducation nationale regrette tout d’abord les « incohérences », voire « les profondes divergences » du rapport, écrit par deux élus en désaccord sur la situation scolaire. S’il reconnait ensuite qu’un contrôle permettrait de s’assurer de la bonne utilisation des financements publics, il accuse le rapporteur insoumis d’être l’auteur :
d’affirmations hasardeuses, de nature clairement idéologiques, contre les établissements catholiques.
Il déplore également que le député fasse de l’enseignement catholique, « un bouc-émissaire » pour détourner l’attention de la dégradation du système d’enseignement public. Un sentiment partagé par sa collègue Annie Gennevard, élue Les Républicains, qui se dit « choquée » par ce rapport tant sur le fond que sur la forme. Elle dénonce ainsi :
l’obsession de la France insoumise qui pense que chaque euro dépensé pour le privé se fait au détriment du public.
Et elle signale le « biais idéologique » de ce document, qui pourrait donner naissance dans les prochaines semaines à une proposition de loi du groupe la France insoumise.
Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.
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2 Réponses à “Ecole privée : la schizophrénie de la gauche”
et le plus décevant c’est que la presse dite « de droite » comme le Point donne sur ce rapport, plus dans la propagande que dans le journalisme.
Une fois de plus, la goche toujours sectaire, s’acharne contre le catholicisme, d’abord, avec tous les pseudo arguments plus ou moins mensongers,
pour pretexter une charge contre ces ecoles.
Ce radicalisme de la goche s’inspire des heures les plus noire de l’histoire.