La bien-pensance et la plupart des médias nous le répètent : nous sommes coupables de racisme, de ségrégation et de discrimination vis-à-vis des populations issues de l’immigration.
S’il y a des violences dans « les quartiers », c’est dû à la misère sociale que nous y maintenons. !
S’il y a du trafic de drogue, à grande échelle, dans les cités, c’est uniquement à cause de la discrimination à l’embauche dont sont victimes leurs habitants !
Si les enfants issus de ces « quartiers défavorisés » réussissent moins bien à l’école que les petits « Français de souche », c’est parce qu’on ne s’occupe pas d’eux !
Par ailleurs, on nous jette constamment à la figure notre passé colonial qui justifierait, aux yeux de ces mêmes procureurs, la rancoeur des populations issues de l’immigration. De là à justifier, d’une façon ou d’une autre, le terrorisme islamique, il n’y a qu’un pas que certains franchissent …Taubira notamment !
Pour reprendre le sujet de l’inégalité vis-à-vis de l’éducation, je vous propose le témoignage édifiant d’une enseignante paru dans le blog Lou Roumegaire. Il sent le « vécu » et remet la bien-pensance face à la réalité de la situation dans nos écoles …
France : une enseignante témoigne sans langue de bois
du désastre de l’éducation des enfants musulmans
Je suis enseignante (prof d’histoire-géo-éducation civique) depuis plus de 20 ans. J’ai exercé dans 5 collèges de banlieue, dont deux Zep et un établissement classé zone violence.
J’ai donc vu passer dans mes classes (de la 6ème à la 3ème) plus de 4 000 jeunes de banlieues, que j’ai eu à charge d’instruire, d’encourager et d’accompagner, avec une bienveillance et une abnégation qui ne m’ont jamais fait défaut.
Vous prétendez que les populations des banlieues sont « mises au garage dès le collège et le lycée » ?
Que « le socle d’une société épanouie est l’éducation » et, de ce fait, vous insinuez que les minorités ne reçoivent aucune instruction dans notre pays ?
Quelle vaste blague ! Non : quelle aberration, quelle mauvaise foi, quelle vision erronée et mensongère de la réalité !
Mes élèves des cités reçoivent la même instruction que tous les petits français de souche. Leur instruction est gratuite (sans compter les aides et prestations diverses censées aider ces familles mais qui sont systématiquement dépensées pour tout autre chose que l’école…)
Si, au terme d’un parcours scolaire la plupart du temps désastreux, le corps enseignant se voit contraint de leur proposer une orientation professionnelle en fin de 3ème, c’est qu’on ne peut pas raisonnablement proposer à un adolescent de 15 ans d’envisager de poursuivre des études de médecine alors qu’il n’a toujours pas daigné apprendre à compter (et à parler correctement le français). Ignorez-vous l’importance de la résistance à l’apprentissage du français dans nos écoles ?
Le français est pour eux une « langue étrangère »,
la langue des « mécréants » comme ils aiment à me le répéter.
Voici le fruit de ma réflexion, après 20 années d’expérience au contact de votre soi-disant « génération sacrifiée » :
Je suis en première ligne pour témoigner des moyens financiers, humains et techniques mis à dispositions de ces jeunes depuis des décennies (oui, des millions dépensés dans les collèges et lycées pour ces populations).
Je vous signale, à titre d’exemple, que le collège où je travaille actuellement met à leur disposition permanente 14 TNI (tableau numérique interactif) d’une valeur totale de 100 000 euros – un dans chaque classe -, deux salles informatiques contenant 50 PC avec connexion internet, une bibliothèque magnifique sur deux étages, des dizaines d’heures de soutien hebdomadaires et tutorats en tous genres (qui coûtent beaucoup d’argent à l’Etat car payés en heures supplémentaires), un service de restauration quasi gratuit, des voyages scolaires (musées, voyages en Espagne, en Italie, en Angleterre et en Allemagne, pris en charge par le foyer socio-éducatif) etc, etc, etc… Je continue ?
Les autres enfants de la commune (qui ne vivent pas dans la cité) sont loin d’avoir ce genre de privilèges.
Malgré tout, ces jeunes des banlieues (comme vous les appelez) n’ont que la haine de la France à la bouche. Leur seule référence est « le bled ». Leur seul désir : imposer leur culture en remplacement de notre culture nationale. Ils ne s’en cachent même plus : ils le revendiquent comme une fierté.
Je n’ose même plus prononcer le mot « laïcité » en classe,
de peur de les voir me vomir dessus ou pire !
Leur communautarisme rend inopérant toute tentative d’instruction et d’intégration.
Quel que soit le sujet que j’aborde, en Histoire, en géographie ou en éducation civique, je ne rencontre de leur part que mépris et hostilité vis-à-vis de notre passé, de nos valeurs, de notre vision de la démocratie. Je n’ose même plus prononcer le mot « laïcité » en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire, m’insulter.
La plupart des collègues ont abdiqué depuis longtemps. Hélas, j’ai cru un temps, comme vous, qu’il était possible de leur transmettre connaissances, sagesse et foi en l’avenir de notre communauté nationale.
J’ai renoncé. Je suis tous les jours confrontée aux discours les plus intolérants qui m’aient été donnés d’entendre : propos haineux à l’égard des français, des juifs, des femmes, des homosexuels … L’évocation du terrorisme fondamentaliste les fait sourire (dans le meilleur des cas) quand ils ne font pas ouvertement, en classe, l’apologie de l’Etat islamique et de la charia.
Notre Histoire ne les intéresse pas. Ils ne sentent aucun passé, ni aucun point commun avec les « sous-chiens » et les « faces de craie » comme ils nous appellent.
Retournez donc à l’école ne serait-ce que pour un petit stage d’une journée… vous seriez mortifié.
Lou Roumegaire
J’aimerais ajouter un petit témoignage personnel. Ma femme a eu l’occasion d’enseigner en ZEP, à Trappes, en classe de BTS où elle a été confrontée au même environnement hostile. Pratiquement tous les étudiants étaient d’origine maghrébine et quelques caïds arrogants entraînaient une douzaine d’élèves, ce qui suffisait à empêcher tous les autres de travailler. Un de ces meneurs avait prédit à ma femme que dans quelques années elle enseignerait voilée …
Pour nuancer, il faut dire que dans ces classes, beaucoup d’élèves – et tout particulièrement les jeunes filles aimeraient pouvoir travailler pour s’en sortir. Mais ils en sont empêchés par des perturbateurs que le proviseur refuse d’exclure au nom du fait qu’ils sont issus de milieux défavorisés !
Un jour, pour motiver les étudiants, ma femme s’était risquée à leur dire que, compte tenu de leur situation, ils devaient travailler encore plus pour améliorer leurs chances. A la fin du cours, une jeune fille était venue la voir en lui disant que c’était la première fois qu’un enseignant leur tenait ce discours, que, visiblement les étudiants avaient apprécié !
Preuve que le discours habituel de victimisation de ces populations n’est pas la meilleure manière pour qu’elles se responsabilisent et cherchent à s’en sortir !
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