Élisabeth Borne, pompière « PyroWoman » en chef !

Nous allons payer à partir de cet hiver, les décisions irresponsables des gouvernements de gauche de François Hollande et d’Emmanuel Macron en matière énergétique.

Alors que l’énergie nucléaire était l’un des points forts majeurs de la France et le seul avantage compétitif qu’elle donnait à nos entreprises, on découvre que la moitié de nos centrales nucléaires sont en maintenance à, cause d’un manque d’investissement chronique dans la filière.

Le fiasco de l’EPR de Flamanville, montre, qu’en plus, nous avons perdu beaucoup de nos compétences dans la filière nucléaire et que même si on la relance, ce sera long et difficile.

La gauche et les écologistes portent une énorme responsabilité dans la catastrophe énergétique qui se profile. La fermeture de la centrale de Fessenheim apparait aujourd’hui comme une erreur majeure et un signal qui annonçait le début de la fin.

A l’heure où Élisabeth Borne menace les entreprises françaises de coupures de courant cet hiver si elles ne réduisent pas leur consommation électrique de 10 %, il était intéressant de se rappeler qu’Élisabeth Borne avait été nommée ministre de la transition écologique en juillet 2019.

J’ai pu retrouver un article de l’Usine Nouvelle de novembre 2019 qui montre qu’Elisabeth Borne est en partie responsable de ce qui va nous arriver demain. Vous y découvrirez que cette dernière engageait EDF à réfléchir …

… à l’abandon total de la filière nucléaire !

Elisabeth Borne recadre les ambitions d’EDF dans le nucléaire

Deux semaines après la publication du rapport Folz, cette sortie d’Elisabeth Borne risque de faire jaser. Dimanche 10 novembre, la ministre de la Transition écologique et solidaire a recommandé à EDF de plancher sur un scénario où les énergies renouvelables représenteraient 100% du mix énergétique.

Un scénario 100% énergies renouvelables sur la table

Elisabeth Borne n’a pas remis en cause l’objectif officiel de la France : réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % d’ici 2035 (contre 71,7 % en 2018). La ministre a toutefois évoqué des hypothèses plus exigeantes sur le long terme, notamment avec l’Agence internationale de l’énergie. “Je vous confirme qu’on étudie à la fois un scénario dans lequel on continue à faire de nouvelles centrales nucléaires, et aussi un scénario 100 % renouvelables », a révélé Elisabeth Borne dans l’Émission politique de France Inter, France Télévisions et Le Monde.

“[J’invite EDF] à intégrer ce scénario sur lequel travaille le gouvernement, 100 % renouvelables, a ajouté la ministre. Il est indispensable qu’EDF réfléchisse aussi à la façon dont il peut être un grand acteur dans un tel scénario. »

Publication du rapport Folz

Cette déclaration intervient dans un contexte tendu pour la filière nucléaire. EDF accuse des retards et des dépassements de coûts importants sur ses chantiers de réacteurs de troisième génération (EPR) à Flamanville (Manche) et à Hinkley Point C (Royaume-Uni). Le 28 octobre, le rapport Folz commandé par le gouvernement (avec le bon vouloir d’EDF ?) a fait l’état des lieux de ces déboires.

Elisabeth Borne veut-elle inspirer un peu de réalisme à l’électricien français ? Malgré ses difficultés, EDF étudie la construction de six nouveaux EPR en France. Selon un document interne d’EDF révélé samedi 9 novembre par Le Monde, le coût unitaire d’éventuels nouveaux EPR s’élèverait à au moins 7,5 milliards d’euros.

Rappel à l’ordre d’Elisabeth Borne

Sur l’éventuelle construction de nouvelles centrales nucléaires, la ministre a ajouté ne pas partager le point de vue de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF.

Il se trouve que la politique énergétique, c’est plutôt le gouvernement et en particulier la ministre en charge de l’énergie que je suis qui doit la définir,

a grondé Elisabeth Borne.

Les ONG écologistes mettent régulièrement en valeur des scénarios où les énergies renouvelables remplaceraient le nucléaire dans la production d’électricité. Fin 2018, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) avait également publié une étude dénonçant le manque de compétitivité de la filière EPR. Arnaud Leroy, PDG de l’Ademe, a déjà réagi aux propos de la ministre : L’Ademe est disponible pour échanger à ce sujet, les équipes ont quelques idées !”

Simon Chodorge pour l’Usine Nouvelle.

A la lecture de cet article, on mesure l’irresponsabilité d’Elisabeth Borne et d’Emmanuel Macron, qui, par pure idéologie, ont envoyé la France dans le mur.

Oui, Élisabeth Borne a été l’un des pompiers pyromanes du sinistre qui va nous frapper.

Mais où sont les contre-pouvoirs en France ? Où étaient passés tous ces organismes, ces institutions chargées de préparer l’avenir ? Qu’en a dit la Cour des comptes ? Et le CESE ?

Quant à la presse, elle aura brillé une fois de plus par sa servilité aux pouvoirs de gauche !

Plus grave encore, sachant sa fragilité énergétique et sa dépendance au gaz russe, comment l’Europe a t-elle pu se lancer dans cette guerre contre la Russie, une puissance nucléaire ?

Le réalisme eut voulu que l’on forçat l’Ukraine à négocier avec Vladimir Poutine dès le début du conflit au lieu d’envoyer des armes à Zelensky en diabolisant Vladimir Poutine !