
Les médias français n’ont eu de cesse, depuis 2016, de stigmatiser Donald Trump et d’angéliser tous ses adversaires quels qu’ils soient !
Même Kamala Harris, jugée largement comme une médiocre vice-présidence de Joe Biden, s’est vue encenser par les médias dès qu’elle est devenue la candidate officielle des Démocrates.
Plus grave encore est la honteuse partialité qui voyait tous les médias minimiser les signes pourtant aveuglants de la sénilité de Joe Biden.
C’est bien souvent sur le plan moral que se situaient les critiques contre Donald Trump.
Mais aujourd’hui, c’est sur ce même plan de la morale que Donald Trump mène une contre attaque fulgurante et dévastatrice pour l’Administration et le Parti démocrate.
Le fameux Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) est en train de se muer en chevalier blanc de l’anti-corruption en démantelant l’Agence pour le développement international (USAID) dont il met en lumière les pratiques de corruption et d’ingérence.
Voici un article de l’Impertinent qui décrit ce qui, aux USA, est une véritable révolution dirigée contre l’Etat profond :
USAID: corruption, ingérence, censure … la fin du règne américain ?
L’administration Trump vient de geler l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et ses milliards de fonds d’aide humanitaire annuels. Depuis, les révélations s’enchaînent sur l’attribution problématique de cette manne, compromettant «l’ingérence américaine secrète» dans la politique internationale et sa mainmise sur des milliers de médias à travers le monde.
Nommé à la tête du nouveau Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), le milliardaire Elon Musk fait le ménage dans les dépenses américaines. En commençant par l’USAID, l’Agence des États-Unis pour le développement international, une entité indépendante, jusqu’ici, du gouvernement, fondée dans les années 60 sous Kennedy.
Le site de l’agence a été fermé, le personnel (environ 10’000 personnes) mis en congé dans le monde entier et les fonds gelés. Du moins, le temps que Marco Rubio, secrétaire d’État devenu administrateur par intérim, établisse la liste des projets toujours légitimes à recevoir une aide des contribuables américains. Une dérogation spéciale a été décrétée pour l’aide humanitaire vitale, dont les médicaments essentiels, la nourriture, le logement et l’aide à la subsistance. Pour rappel, l’USAID représentait environ 40% des dépenses globales de l’aide humanitaire dans le monde.
Cris d’orfraie des commentateurs, des représentants d’ONG et des syndicats des employés de l’USAID dans les médias traditionnels.
Des ONG vont crever, des agences des Nations Unies vont fermer et de fait, des gens vont mourir, et massivement de cette politique,
s’est indigné le président de Médecins sans frontières;
l’une des pires et des plus coûteuses bourdes de politique étrangère de l’histoire américaine,
selon l’ex-cheffe de l’USAID, Samantha Power.
L’USAID, c’est aussi « l’ingérence politique secrète »
Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a donné quelques exemples des attributions de l’USAID à travers le monde:
2 millions de dollars attribués au changement de sexe au Guatemala; 6 millions pour financer le tourisme en Égypte; 20 millions pour un Sesame Street show en Irak; 4,5 millions pour combattre la désinformation au Kazakhstan, etc.
(L’Impertinent a requis la liste complète auprès de la Maison-Blanche).
Pour y voir un peu plus clair, nous avons contacté le professeur Jeffrey Sachs, éminent économiste américain œuvrant à l’Université de Columbia. Bien que celui-ci qualifie la politique étrangère des Etats-Unis d’actuellement « instable et imprévisible », sa description de l’USAID résume bien la problématique:
L’USAID est une combinaison de trois choses :
- premièrement, une véritable aide humanitaire, à l’image de médicaments vitaux, explique Jeffrey Sachs.
- Deuxièmement, l’ingérence politique secrète dans la poursuite des objectifs de la politique étrangère américaine, y compris les opérations de changement de régime.
- Et troisièmement, certaines activités de développement économique de base, mais trop peu par rapport au point deux.
De fait, les manœuvres d’ingérence et de corruption fomentées par l’USAID dans le monde, sous couvert d’aide internationale, ont été largement documentées à travers les années: selon l’ONG Les Amis de la Terre, l’USAID servirait les intérêts des grandes industries agroalimentaires en livrant du maïs transgénique en Afrique australe. L’agence a également été impliquée dans des affaires controversées en Amérique latine: en Uruguay, elle aurait couvert les activités du tortionnaire Dan Mitrione, assassiné par la guérilla Tupamaros en 1970; en Équateur, elle a versé des pots-de-vin à des hauts fonctionnaires pour influencer la politique économique dans les années 1980 (WikiLeaks, 2010). Expulsée de Russie en 2012, l’USAID a également été chassée de Bolivie en 2013 par Evo Morales, qui l’accusait de financer des groupes séparatistes à Santa Cruz (WikiLeaks, 2007). A Cuba, l‘Associated Press a révélé en 2014 un programme clandestin visant à recruter des opposants sous prétexte de prévention du VIH. L’agence est aussi impliquée dans la tentative de coup d’État contre Hugo Chávez au Venezuela en 2002 et a financé des efforts pour diviser le chavisme (WikiLeaks, 2006). Enfin, au Zimbabwe, un camion de l’USAID a été impliqué en 2009 dans l’accident ayant causé la mort de la femme de Morgan Tsvangirai, alors coprésident du pays, alimentant des suspicions sur son rôle dans l’événement (BBC, 2009).
L’indépendance dépendante du journalisme international
Elon Musk a qualifié l’agence d’« organisation criminelle », enchaînant les accusations dont il est – pour le moment – difficile d’estimer la véracité. Affirmant notamment que l’USAID a financé EcoHealth Alliance, responsable des recherches sur le gain de fonction dans le laboratoire de Wuhan, ayant potentiellement conduit à la création puis à la fuite du Covid:

« Saviez-vous que l’USAID a utilisé vos impôts pour financer la recherche sur les armes biologiques, y compris le Covid-19 qui a tué des millions de gens ? »
Ce qui est sûr, c’est l’influence internationale de l’USAID dans les médias. En témoigne le communiqué publié le 3 février par Reporter sans frontières (RSF), qui estime que :
Le gel de l’aide internationale américaine par Donald Trump plonge le journalisme mondial dans le chaos.
Comme d’aucuns le relèvent sur les réseaux sociaux, RSF se tire une magistrale balle dans le pied avec un communiqué qui n’a pas le moindre sens. L’organisation regrette « la perte des 268 millions de dollars alloués par le Congrès pour soutenir les médias indépendants et la libre circulation de l’information ». Soulevant la question de savoir comment on peut être indépendant quand sa survie dépend d’une aide extérieure.
Selon Wikileaks,
l’USAID a fait passer près d’un demi-milliard de dollars par l’intermédiaire d’une ONG secrète financée par le gouvernement américain, « Internews Network » (IN), qui a « travaillé avec » 4291 médias, produisant en un an 4799 heures d’émissions touchant jusqu’à 778 millions de personnes et « formant » plus de 9000 journalistes (chiffres de 2023). L’IN a également soutenu des initiatives de censure des médias sociaux.
Du propre aveu de Reporter sans frontières, neuf médias sur dix dépendent des financements de l’USAID en Ukraine.
Des médias sous influence
collaborer, convenir de politiques sur le silence stratégique, garantir des normes éthiques strictes dans tous les médias, démystifier les sources ainsi que le contenu, produire plus de segments et de reportages sur l’actualité, raconter des histoires sur l’ampleur et la menace représentées par le désordre de l’information, se concentrer sur l’amélioration de la qualité des titres, ne pas diffuser de contenu fabriqué.
Pour lutter activement contre la « désinformation », l’USAID encourage la collaboration avec des entreprises comme Facebook, Twitter et Google. Ce type d’accord pose problème, car il confie à des entreprises privées le rôle d’arbitres de la vérité, ce qui peut mener à une suppression unilatérale de certaines opinions.
On sait que ces plateformes ont déjà censuré des contenus légitimes, notamment pendant la pandémie de Covid, ou sur des sujets politiques sensibles, comme l’ont révélé les Twitter Files.
Le document suggère également que les gouvernements devraient intervenir plus activement pour limiter la diffusion de fausses informations. Cela ouvre la porte à des lois liberticides qui criminalisent des discours critiques envers les institutions ou le pouvoir en place. Certains États ont d’ailleurs déjà adopté des lois anti-fake news qui sont utilisées pour réprimer l’opposition et les journalistes indépendants. On peut également trouver dans ce fascicule des consignes pour lutter efficacement contre la désinformation, notamment en « discréditant la crédibilité et la réputation de ceux qui font de fausses allégations » et en « suscitant l’indignation morale ».
En Suisse, il est peu probable que des médias bénéficient d’une aide directe de l’USAID, étant donné que le pays dispose de ses propres mécanismes de soutien aux médias. La RTS nous a confirmé ne pas avoir touché de fonds, par exemple.
Interrogé sur la question, Denis Masmejan, secrétaire général de Reporter sans frontières Suisse, a dit ne pas avoir d’information là-dessus. Lorsqu’on lui a demandé s’il n’y avait pas un problème de cohérence à qualifier d’indépendants des médias assujettis aux financements américains pour survivre, il n’a tout simplement pas répondu. Le bon vieux « silence stratégique » a fait ses preuves … mais pour combien de temps?
Amyle Debey pour l’Impertinent.




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2 Réponses à “Elon Musk nettoie les Ecuries d’Augias de l’USAID !”
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- Trump et Musk lancent la lutte à mort contre le wokisme | A droite fièrement ! - […] Elon Musk nettoie les Ecuries d’Augias de l’USAID […]
Je trouve qu’Elon et Javier ont un certain Stihl, je ne sais pas vous ?
Pour lutter activement contre la « désinformation », l’USAID encourage la collaboration avec des entreprises comme Facebook, Twitter et Google. Ce type d’accord pose problème, car il confie à des entreprises privées le rôle d’arbitres de la vérité, ce qui peut mener à une suppression unilatérale de certaines opinions.
On sait que ces plateformes ont déjà censuré des contenus légitimes, notamment pendant la pandémie de Covid, ou sur des sujets politiques sensibles, comme l’ont révélé les Twitter Files.
Le document suggère également que les gouvernements devraient intervenir plus activement pour limiter la diffusion de fausses informations. Cela ouvre la porte à des lois liberticides qui criminalisent des discours critiques envers les institutions ou le pouvoir en place.
Certains États ont d’ailleurs déjà adopté des lois anti-fake news qui sont utilisées pour réprimer l’opposition et les journalistes indépendants. On peut également trouver dans ce fascicule des consignes pour lutter efficacement contre la désinformation, notamment en « discréditant la crédibilité et la réputation de ceux qui font de fausses allégations » et en « suscitant l’indignation morale ».
Comme en france, ces magouilles par des organisations illegitimes, detruisent la vraie information, et s’attaque aux personnes sinceres bien informées, par le biais d’idiots utiles ou d’ordures qu’on trouve a la pelle dans certains milieux merdiatique.