On nous l’avait vendu comme la chance de la France !
Un homme d’une intelligence supérieure !
Un homme qui allait réussir, là où tous les autres, de droite comme de gauche, avaient échoué !
Un homme qui allait enfin réformer la France !
On nous l’avait vendu comme l’homme « Ni de droite, ni de gauche » qui allait prendre les meilleurs à droite et les moins mauvais à gauche (oui, ici on n’est pas a Libé, on est à droite, fièrement !) et ainsi réconcilier les Français.
Tout serait pour le mieux, dans le meilleur de la France !
Et aux résultats qu’avons-nous ?
Une France divisée comme jamais où l’on vient d’enchainer une année complète de samedis animés par les Gilets jaunes suivie d’une grève des transports qui dure depuis trois semaines et qui promet de durer encore !
Un déficit qui bat des records et une dette qui vient de passer la barre symbolique des 100 % du PIB !
J’en profite pour brandir un carton rouge aux médias qui ont soigneusement minimisé ce triste record. Rappelez-vous quand, durant la quinquennat de Nicolas Sarkozy, la France avait perdu son triple A délivré par l’agence de notation Moody’s. La presse avait alors accablé la politique économique de Sarkozy. J’ai peine à imaginer ce qu’il en aurait été si c’était la dette qui avait atteint les 100 % du PIB.
Mais les médias protègent Macron (il ne faut pas fait le jeu des populistes, bla bla bla … bla bla bla …)
Revenons à la nullité de Macron !
Cet article m’a été inspiré par la lecture d’un sondage Odoxa sur l’opinion des Français sur la SNCF et la grève des trains. J’ai dû relire trois fois le sondage, n’en croyant pas mes yeux !
En voici un résumé :
1) Le mouvement de grève du 5 décembre à la SNCF est rejeté par près de 6 Français sur 10 (57 %) qui l’estiment « injustifié »
2) Les Français estiment ce mouvement injustifié : en effet, pour les deux-tiers d’entre eux (65 % vs 34 %) il faut « faire disparaître le statut de cheminot » qui est « un privilège qui n’a plus lieu d’être »
3) Les Français pensent que cette grève va pénaliser bon nombre de nos concitoyens : près de 4 Français sur 10 (37 %) pensent ainsi qu’ils seront eux-mêmes pénalisés par ce mouvement de grève… les jeunes, les cadres et les Franciliens sont une majorité à l’anticiper.
4) Plus des trois-quarts des Français (77 %) seraient favorables à l’instauration d’un service minimum obligatoire à la SNCF.
Vous aussi, vous avez lu et relu ces résultats, et vous n’y croyez pas ! C’est bien normal puisque depuis trois semaines les médias vous répètent en boucle que les Français soutiennent les grévistes.
Et pourtant, ce sondage est parfaitement avéré mais il a été effectué le 31 octobre 2019, c’est à dire il y a deux mois !
Un boulevard devant le gouvernement …
Il y a seulement deux mois, le gouvernement avait donc devant lui un boulevard pour réussir, comme personne n’avait pu le faire avant lui, à détruire les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP et autres agents publics privilégiés.
Moins de deux mois plus tard, après trois semaines de grève des transports, l’opinion a basculé et une courte majorité des Français soutient encore le mouvement social.
Et le gouvernement est entièrement responsable de ce basculement de l’opinion, conséquence d’une gestion et d’une communication chaotique et désastreuse.
Il est clair désormais que Jupiter ne tient plus ses ministres. Comment certains ministres ont-ils pu introduire la notion d’âge pivot ou d’âge d’équilibre, ce qui a été le déclencheur du basculement ?
Il est évident qu’un clivage fourmis contre cigales, autrement dit un clivage droite contre gauche a traversé le gouvernement. Philippe, Le Maire et Darmanin contre d’autres ministres de gauche.
Comment a t-on pu en arriver là après deux années de négociation entre Jean-Paul Delevoye et les partenaires sociaux ?
C’est vraiment dommage car c’est une occasion perdue de mettre fin à ce véritable scandale antisocial que constituent les régimes spéciaux de retraite. Qui osera désormais s’y atteler ?
Emmanuel Macron porte l’entière responsabilité de ce fiasco. S’il est censé être supérieurement intelligent, ce n’est pas, en tous cas, dans le domaine l’intelligence relationnelle, qu’il brille le plus !
On se sait pas comment cette affaire va se terminer. Soit par un piteux retrait du projet. Soit par des conditions de transition très favorables aux cheminots et consorts ce qui constituerait un nouveau scandale.
A suivre !
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Une réponse à “Emmanuel Macron : nul de chez nul !”
Exact ! J’adhère !