En Macronie, la culture est tombée bien bas !

Dans un précédent article, je pointais la chute du niveau intellectuel des ministres entre l’époque du général de Gaulle et de Georges Pompidou, et celle de Macron.

J’avais pris comme exemple des ministres de la culture comme Rima Abdul- Malak et André Malraux. Le rapprochement était audacieux, j’en conviens !

Et c’est justement madame Rima Abdul-Malak qui m’inspire cet article aujourd’hui.

Cette ministre s’était déjà illustrée en menaçant les chaines de télévision de Vincent Bolloré, CNews et C8, de fermeture si elles persistaient – je résume – à donner la parole à des personnalités … de droite (voir ce précédent article).

Elle avait d’ailleurs été sèchement démentie par Roch-Olivier Maistre, le président de l’Arcom qui avait déclaré (voir cet article) :

CNews respecte strictement le pluralisme politique.

La ministre s’enfonce un peu plus dans la provocation avec la réponse qu’elle a faite à une députée RN qui s’étonnait qu’un tableau représentant une scène de pédocriminalité soit accroché au musée d’art moderne (voir le tableau ici).

Alors que l’Assemblée devrait être unanime pour que l’on décroche le tableau pédopornographique du musée de Tokyo, la ministre de la Culture, nous sert une infecte bouillie nauséabonde pour justifier l’injustifiable ! ⤵️ pic.twitter.com/aTWkw6PMmC

— Caroline Parmentier (@Parmentier_RN) March 21, 2023

Ainsi, pour madame Rima Abdul-Malak, au nom de la liberté d’expression, elle n’a rien à redire à une scène pédopornographique mais en dépit de cette même liberté, elle veut faire taire CNews.

Est-ce là une nouvelle preuve que la gauche et les progressistes ne sont pas tout à fait clairs dans leur condamnation de la pédophile qu’ils défendaient encore il n’y a pas si longtemps dans des pétitions dans le Monde et dans Libé ?

A relire cet article du Monde :

Les années 1970-1980, âge d’or de l’apologie de la pédophilie en France

Oui, la Macronie est vraiment en fin de règne !

Gabrielle Cluzel a signé un excellent article sur le sujet dans Boulevard Voltaire.

Voici sa conclusion :

Depuis l’affaire Duhamel et le salutaire sursaut contre les complaisances pédophiles de tous ordres ces cinquante dernières années, on pouvait penser que ces postures libertaires avaient vécu. Mais non. Le magistère de la gauche est toujours bien là. La lâche soumission de la droite à tous ses oukases intellectuels aussi. J’ose le dire, la mère de famille que je suis se fiche comme d’une guigne de passer aux yeux de ces imposteurs pour une grenouille de bénitier au front bas. Je n’ai qu’un regret : que ces polémiques fassent monter la cote de ces horreurs. Car l’art contemporain n’a de valeur que le scandale qu’il suscite.