En paraphrasant Clemenceau, on pourrait dire :
L’écologie est une affaire bien trop
sérieuse pour être confiée aux écolos !
Mais qu’est devenue la Grande Allemagne ! On louait d’antan son sérieux, sa compétence et à la fin, c’est toujours elle qui gagnait ! Pas seulement au foot !
Cette question s’appliquerait aussi à Angela Merkel !
Et pourtant c’est bien à Angela Merkel que l’on doit deux erreurs majeures :
- L’ouverture des portes de l’immigration en 2015 pour un million de migrants,
- L’arrêt total et brutal de toutes ses centrales nucléaires.
Il était totalement illusoire, pour tout autre que les écolos allemands, de penser qu’on allait pouvoir remplacer l’énergie bon marché et pilotable garantie par le nucléaire par l’énergie intermittente, donc aléatoire, des énergies renouvelables.
Concernant les éoliennes, il était connu que, dans l’Europe du Nord, le régime des vents était en baisse constante depuis 20 ans.
Cela s’est traduit par la réouverture de centrales à gaz et même à lignite – le charbon le plus polluant. Il y a, à ce sujet, une anecdote édifiante avec l’histoire de ces trois éoliennes qu’il a fallu démonter pour étendre une mine de … lignite (voir cet article québécois) !
Voici un article de la Sélection du jour qui rapporte l’énorme déception liée aux éoliennes outre-Rhin :
Gros temps pour les éoliennes
Le temps se gâte pour les éoliennes ! Non seulement leurs performances énergétiques sont décevantes, leur longévité et leur recyclage jugés problématiques, mais elles sont accusées de gâcher le paysage, d’être bruyantes, de perturber les ruminants, de tuer les oiseaux et, s’agissant des installations en mer, de désorienter mortellement les cétacés tout en nuisant aux ressources halieutiques. Bref, d’être peu économiques et encore moins écologiques. En outre, leurs fabricants éprouvent des difficultés technologiques, tel le géant allemand Siemens (cf. LSDJ n°1947).
Et voilà que la Cour des comptes européenne vient d’alerter sur un « dilemme écologique », rapporte Ouest-France (19 septembre, en lien ci-dessous). Dans un audit daté du 18 septembre relatif au déploiement des énergies marines renouvelables (EMR — apport en lien ci-dessous), l’organe de contrôle européen pointe un manque d’évaluation des conséquences sur l’environnement des champs marins d’éoliennes et les problèmes de cohabitation avec les pêcheurs :
Dans l’ensemble, les auditeurs craignent que l’essor des EMR en Europe se fasse au détriment du milieu marin, au-dessus comme au-dessous du niveau de la mer,
résume le communiqué de la Cour des comptes européenne. Cet audit lui a permis d’analyser la situation de l’éolien dans quatre pays européens : l’Allemagne et les Pays-Bas, champions du développement des EMR, l’Espagne qui préfère carrément investir dans d’autres technologies, et la France, qui vient d’inaugurer son premier parc marin au large de Saint-Nazaire, ce qui la situe nettement à la traîne (en février 2022, Emmanuel Macron annonçait un objectif de 40 gigawatts (GW) d’éolien en mer en 2040, alors qu’aujourd’hui, notre unique parc marin en service produit… 0,48 GW contre 7,7 GW en Allemagne et 12,7 GW au Royaume-Uni). Rien de surprenant au demeurant : les Français sont les plus rétifs à l’installation d’éoliennes, qu’elles soient terrestres ou maritimes, comme vient de le rappeler le très populaire Stéphane Bern, chargé par Emmanuel Macron de la Mission Patrimoine (cf. son interview au Dauphiné : « On défigure le pays avec des éoliennes qui ne sont pas souhaitées par les Français. »)
Cet audit jette un froid sur les ambitions de l’UE qui compte beaucoup sur le développement des éoliennes en mer (fixes ou flottantes) pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Une ambition coûteuse, souligne ce rapport : près de 17 milliards d’euros d’aide ont été engloutis dans les EMR au cours des 15 dernières années. Les dernières nouvelles ne sont pas encourageantes pour le secteur éolien, ni d’ailleurs pour l’écologie. Comble du paradoxe, elles viennent d’Allemagne : avec le feu vert du gouvernement, le géant énergéticien allemand RWE a entrepris le 25 août de démonter des éoliennes à Garzweiler, en Rhénanie, dans l’ouest du pays, pour agrandir une mine de charbon à ciel ouvert, la plus polluante des énergies fossiles !
Philippe Oswald pour La Sélection du Jour.
Suivre @ChrisBalboa78
Une réponse à “Eoliennes allemandes : beaucoup de vent pour rien !”
Je cite:
Concernant les éoliennes, il était connu que, dans l’Europe du Nord, le régime des vents était en baisse constante depuis 20 ans.
.
.
.
Sans compter que les eolienne ne fonctionne qu’a 25 a 30 % de leur capacité a produire de l’electricité industrielle,
contrairement aux centrale qui sont au alentour des 100 %.
Le nucleaire produit l’electricité la moins carbonné, 177 fois plus propre que le charbon chez les allemands, qui asphixie leur population avec les fumées.
C’est l’ideologie que suivent les dirigeants et non la reel, sans compter que nombre d’entre eux sont carrement des incapables.
Pour alimenter la france en electricité industrielle par eoloienne, il faudrait en couvrir toute l’europe rien que pour la france…
Les ecolos sont des fous !