Et Jupiter descendit de l’Olympe …

Publié par le 3 Juil, 2018 dans Blog | 0 commentaire

Et Jupiter descendit de l’Olympe …

Après les pantalonnades de Normal 1 er,

Macron devait relever la fonction présidentielle !

Au début, Emmanuel Macron en donna l’illusion. La communication fonctionna à plein rendement et on le vit descendre les Champs-Elysées, fièrement campé à l’arrière d’un command car de l’armée de terre …

Cela fonctionna si bien que le premier surnom donné à l’hôte de l’Elysée fut … Jupiter !

On était brutalement passé des croissants « scootérisés » de la rue du cirque aux hautes sphères d’altitude de l’Olympe !

Mais, comme dirait certains, « Aujourd’hui, ça se barre en sucette ! »

Voilà qu’à l’occasion de la fête de la musique, le dieu Jupiter et la déesse Junon alias Brigitte, invitent le DJ Kiddy Smile à se produire dans la cour « d’honneur » de l’Elysée.

Le DJ arborait un T-shirt du meilleur goût, frappé du texte de son CV : « Fils d’immigré, noir et pédé »

Quant aux paroles de certaines « chansons », l’émission de Yann Barthes, Quotidien, a cru devoir en traduire une partie :

« Ce soir, brûlons cette maison. Ce soir, brûlons-la complètement. »
« T’es vénère parce que je me suis fait sucer la bite et lécher les boules. »

La prestation de l’artiste a été d’autant plus commentée qu’elle a été accompagnée par la performance de ses danseurs LGBTQ, qui ont enflammé le perron de l’Elysée.

Pour bien échauffer les esprits, le couple présidentiel, qui n’a plus de jupitérien que le surnom, a cru devoir poser pour une photo avec le groupe improbable de Kiddy Smile :

Cette photo qu’on aurait pu admettre prise dans la loge des artistes a énormément choqué car prise sous les ors de la République.

Où est passée la haute tenue promise de la fonction présidentielle ? Quand Jupiter sermonne un gamin qui l’appelle « Manu », il laisse Junon, son épouse, se faire enlacer dans son palais ! Où est la cohérence ?

La gauche, Jack Lang en tête, a applaudi à l’entrée à l’Elysée de cette musique « populaire » ! A droite on a dénoncé l’abaissement de l’Etat, et surtout à l’extrême droite, on s’est insurgés. Evidemment, la gauche n’a pas manqué d’atteindre le point Goldwin comme par exemple dans cet article d’AgoraVox, intitulé : « Fête de la musique à l’Élysée : Emmanuel Macron indigne la « fachosphère » » dans lequel un dénommé Alain Grand Bernard s’exprime :

Mais quel a donc été le tort du président à leurs yeux ? Tout simplement celui d’avoir invité à l’Élysée des personnes qui, pour eux, ne le méritaient. Parce que noires, parce qu’homosexuelles, parce qu’artistes « underground » et politisées.
Mais que serait donc pour eux l’art respectable ? Celui qu’on danse entre nazillons dans les bals d’Autriche auxquels Marine Le Pen aime se rendre ?

L’exemple vient toujours d’en-haut !

Dans le même temps, on observait Paris se repeindre aux couleurs arc-en-ciel des homosexuels :

C’est Anne Hidalgo qui avait doublé certains passages cloutés de bandes arc-en-ciel pendant les célébrations des fiertés LGBT et qui décide finalement de les laisser en permanence. La maire de Paris ne précise pas si ces nouveaux passages bariolés sont réservés aux homosexuels, les bandes noir & blanc étant utilisées par les « gens normaux » (j’adore provoquer ! … Comme Macron !) les hétérosexuels.

Pire, le président de l’Assemblée nationale faisait pavoiser son édifice public aux couleurs homosexuelles :

Une bataille juridico-médiatique s’en est suivie pour savoir si cet affichage était légal au regard de la réglementation.

On peut lire cet article documenté de Causeur.fr sur le sujet : « Peut-on vraiment orner la façade de l’Assemblée d’un drapeau LGBT ? »

On y notera la bien pauvre et laborieuse défense de François de Rugy, président de l’Assemblée nationale !

On va finir par regretter Hollande ! (je plaisante !)

Au moins l’histoire de la rue du cirque faisait-elle sourire, alors que le rap insultant et grossier à l’Elysée ferait plutôt grincer des dents !

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