On se souvient tous de l’affreuse grimace qui s’était dessinée sur le visage d’ange (ou de démon ?) de Najat Vallaud-Belkacem à l’annonce de la nomination de Jean-Michel Blanquer pour la remplacer à la tête de l’Education nationale.
La Khmer rose de l’égalitarisme forcené avait compris en une seconde que toute son entreprise de déconstruction de l’école et de nivellement par le bas allait être patiemment mais systématiquement déconstruite à son tour !
Pour le titre de cet article, je me suis inspiré de celui de Sophie Coignard paru ce matin sur le site du Point. Dans cet article, Sophie Coignard se félicite de la démission de Michel Lussault de la présidence du Conseil supérieur des programmes (CSP).
Ecoutons-la :
Il faut lui reconnaître une qualité : il n’a jamais varié. Depuis sa nomination, en 2014, Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), n’a cessé de défendre toutes les extravagances pédagogistes soutenues par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Il vient d’annoncer, dans Le Monde , qu’il quittait son poste pour cause d’incompatibilité avec le ministre Jean-Michel Blanquer.
En cas de désaccord, certains grands commis de l’État tirent élégamment leur révérence. Michel Lussault a choisi, au contraire, l’invective et le ressentiment. Il se dit victime de « désinvolture » et de « discourtoisie » de la part du nouveau ministre. Pourtant, personne ou presque ne le regrettera. La société des agrégés a donné le ton, déplorant que « la présidence de M. Lussault a(it) été marquée par la provocation et la polémique, loin de l’instauration du climat et du dialogue nécessaires à une réflexion sereine sur les améliorations à apporter à l’enseignement et aux programmes ». Bien contents de cette défection, les agrégés attendent que « les publications et discussions relatives aux programmes soient désormais exemptes du jargon qui sert trop souvent, dans l’Éducation nationale, de cache-misère à l’absence de pensée et de contenu ».
Trop sévère ?
Jean-Michel Blanquer n’a pas mâché ses mots pour lui répondre …
« C’est son choix ! Il y a des gens qui s’énervent quand je dis : lire, écrire, compter, respecter autrui. S’il s’agace, il en tire les conséquences »
« Je suis dans un travail d’organisation de l’Éducation nationale pour que tous les enfants sachent lire, écrire, compter et respecter autrui à la sortie de l’école primaire. Si ça gêne monsieur Lussault, ce n’est vraiment pas grave qu’il s’en aille »
Répondant au reproche qui lui a été fait de donner des interviews à des magazines de droite (Causeur et Valeurs actuelles) – Mon Dieu, quelle horreur ! – il a déclaré :
« Il faudrait que je demande à monsieur Lussault l’autorisation de parler à des magazines ? »
« Je suis d’abord dans le gouvernement d’Emmanuel Macron qui a montré qu’on pouvait dépasser ce clivage. » L’école doit unir la société, je ne cherche aucune polémique ».
Oui, bon débarras !
Le sauvetage du Titanic qu’est devenue l’Education nationale ne pourra se faire qu’en jetant par dessus bord tous les pédagogistes qui depuis trente ans ont travaillé à son naufrage !
Michel Lussault est le premier. Espérons qu’il sera suivi de beaucoup d’autres !
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