Le deux poids, deux mesures est la règle en France !
A gauche, nous sommes habitués tant le deux poids, deux mesures est dans son ADN.
Je l’ai dénoncé de nombreuses fois dans notre blog.
Le summum étant atteint par les féministes de gauche qui valident le port du voile, signe évident de la discrimination envers les femmes.
La justice, tout récemment, vient de nous donner deux exemples de décisions partisanes :
- En août dernier, trois membres du collectif Génération identitaire ont été condamnés à 6 mois de prison ferme pour avoir organisé un blocage du Col de l’Echelle, lieu de passage de nombreux migrants en provenance d’Italie. Le motif d’une aussi sévère condamnation laisse perplexe : « exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». 6 mois ferme pour ça ?
- Deux militants écologiques viennent d’être relaxés après avoir volé un portrait du président de la République dans une mairie de Lyon. La peine encourue pouvait quand même s’élever à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ce qui laisse pantois, c’est la motivation du jugement : « Face au défaut de respect par l’Etat d’objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital, le mode d’expression des citoyens en pays démocratique ne peut se réduire aux suffrages exprimés lors des échéances électorales mais doit inventer d’autre forme de participation (…) Le décrochage et l’enlèvement sans autorisation de ce portrait dans un but voué exclusivement à la défense de cette cause (…) doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple. »
D’un côté, nous avons des militants identitaires qui ne font qu’aider l’Etat au respect de ses frontières violées chaque jour par des migrants clandestins et de l’autre des militants écologiques qui défendent leur cause contre un Etat jugé immobile dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour les premiers, c’est 6 mois de prison ferme, pour les autres, c’est la relaxe. Pourtant tous avaient – selon la motivation du juge de Lyon – des bonnes raisons pour justifier leurs actions !
Le jugement de Lyon risque de créer une jurisprudence extrêmement dangereuse si n’importe quelle action est justifiée pourvu qu’elle ait une bonne raison à faire valoir !
Et si nous arrêtions de payer nos impôts sous prétexte de la gabegie avérée qu’en fait l’Etat …
Mais par les temps qui courent, il ne fait pas bon défendre les identitaires, comme vient d’en faire l’expérience le magazine Valeurs actuelles censuré par Facebook. Voici les faits rapportés par l’hebdomadaire :
Facebook censure Valeurs actuelles et compare les identitaires à des individus dangereux
Notre article sur la série “Alex Hugo” de France 2, traitant de l’opération de Génération identitaire à la frontière franco-italienne, a été supprimé sans avertissement par le réseau social.
La politique réglementaire de Facebook vient de faire une nouvelle victime : Valeurs actuelles. Ce vendredi, le réseau social a censuré sur notre page l’article titré « Alex Hugo contre les “identitaires” : quand la télévision publique fait sa propagande pour les migrants » et partagé plus tôt dans la matinée. Motif de la suppression ? « Votre publication ne respecte pas nos Standards de la communauté sur les individus et organismes dangereux. »
L’article en question, publié sur notre site jeudi soir, critiquait l’épisode de la série « Alex Hugo », diffusé sur la chaîne publique France 2 la veille et qui caricaturait le combat des militants identitaires contre les migrants à la frontière italienne dans une allusion évidente à l’opération « Mission Alpes », organisée par le mouvement Defend Europe en 2018, quand une centaine d’activistes avaient bloqué le col de l’échelle pendant quelques heures.
« Violence et comportement criminel »
Valeurs actuelles a donc reçu une « notification » de la part de Facebook à propos de cette « infraction » à ses standards de la communauté, nous informant de la suppression immédiate du contenu, sans avertissements ni précisions. « Nos Standards s’appliquent dans le monde entier à tous les types de contenu », explique le groupe américain. « Nos Standards de la communauté ont pour objectif d’encourager l’expression et de créer un environnement sûr. »
La consultation des dits standards laisse pourtant perplexe. Ceux concernant « les individus et organismes dangereux », cités par Facebook, font partie de la rubrique intitulée « Violence et comportement criminel ». Justification : « Afin d’éviter et d’empêcher toute nuisance et tout danger réel, les organisations ou individus qui revendiquent des objectifs violents ou qui sont impliqués dans des activités violentes ne sont pas les bienvenus sur Facebook. »
Identitaires et « haine organisée »
Et le réseau social aux plus de 2,4 milliards d’utilisateurs d’ajouter : « Cela comprend les organisations et les individus impliqués dans les activités suivantes : les activités terroristes, la haine organisée, les meurtres de masse ou en série, la traite des personnes, la violence ou les activités criminelles organisées. Nous supprimons également tout contenu soutenant ou faisant l’éloge de groupes, dirigeants ou individus impliqués dans ces activités. »
Dans le cas de « la haine organisée », apparemment assimilée par Facebook au combat des identitaires, il est même précisé : « Une organisation animée par la haine correspond à : toute association de trois personnes ou plus organisées sous un nom ou un symbole et dont l’idéologie, les déclarations ou les actions physiques portent atteinte à des individus en fonction de caractéristiques, notamment la race, l’affiliation religieuse, la nationalité, l’ethnicité, le sexe, l’orientation sexuelle, une maladie grave ou un handicap. »
« Un biais idéologique pour étouffer toute contestation »
Contacté par Valeurs actuelles, Romain Espino, porte-parole de Génération identitaire (condamné avec deux autres militants à de la prison ferme, fin août, pour sa participation à l’opération « Mission Alpes ») fustige la réaction du réseau social : « Il y a non seulement une censure de tous les sympathisants de Génération identitaire sur Facebook mais désormais elle s’étend aux médias de droite qui auraient le malheur de nous citer. En revanche, les médias de gauche ne le sont jamais lorsqu’ils nous consacrent des articles à charge. Cela indique clairement que l’algorithme de Facebook a été construit avec un biais idéologique dont le but est de promouvoir la pensée progressiste et d’étouffer toute contestation. »
Depuis plusieurs années, le groupe américain est critiqué pour sa politique éditoriale, jugée liberticide et partisane. Son fondateur et PDG, Mark Zuckerberg, a lui-même dénoncé des positions défendues par le président Trump. Malgré ses démentis, Facebook est régulièrement accusé aux États-Unis de favoriser les personnalités et idées progressistes au détriment du camp conservateur. Sollicité par nos soins pour expliquer sa décision, Facebook France n’a pas daigné nous répondre. L’article interdit, repartagévendredi, a été une nouvelle fois censuré samedi par le réseau social qui a même menacé depuis de supprimer notre page.
La rédaction de Valeurs actuelles.
A lire en complément, cet article de l’Observatoire du journalisme :
Censures en série sur les réseaux sociaux
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